J'AI VU LE MATCH...
03 mai 2007
Premières impressions avant d'aller dormir.
Un débat sans concession de part et d'autre. la candidate socialiste avait plus à prouver et a été de ce fait plus offensive, au point de "perdre ses nerfs". Par contre, Nicolas SARKOZY a semblé en permanence en "garder sous le pied". C'est lui qui a été le plus synthétique et le plus capable de recul sur le débat lui-même. En face, une mécanique froide, constamment en "posture" et qui se refuse à voir en son adversaire un être humain, se contentant de le réduire à un émetteur d'idées.
Sur le discours, chacun a été fidèle à lui-même : Nicolas, à question posée, réponse précise et cadrée ; que dire de plus ? qu'il a été constamment dans la peau d'un président potentiel qui sait où il veut en venir.
Son interlocutrice ne répond pas à la question posée et s'engage dans une logorrhée où une idée en entraîne une autre. Elle procède par associations d'idées et il devient dès lors difficile de l'arrêter. Je change de sujet et je noie le poisson ! C'est ainsi qu'elle répondra à la question sur les institutions... 2 heures après ! Autre caractéristique, elle est très souvent dans le "péremptoire" : il suffit d'affirmer la solution sans dire comment on fera concrètement. La clé du système Royal, c'est les "partenaires sociaux". Bernard Thibault, si jamais elle est élue, tes vacances sont foutues ! Enfin, elle a confirmé son penchant pour la logomachie pleurnicharde où il est question des pauvres, des défavorisés, de justice, .... Mais pleurer sur le sort des malheureux n'a jamais constitué une politique en leur faveur.
Enfin, on aura appris qu'elle envisage de taxer les profits boursiers. Sans qu'on sache de combien ni sur quelle assiette... Les socialistes, ce sera toujours "bonjour les impôts" et en ce domaine ils ont une imagination féconde et imbattable. Ce n'est pas pour autant un gage d'efficacité économique .
Si elle voulait le diaboliser, elle a complètement perdu son pari. En définitive, c'est lui qui a paru le plus humain des deux. En durcissant le débat, elle s'est montrée venimeuse et capable de "cogner", mais est-ce cela qu'on attend d'un Président ?
Pas de ko, mais victoire aux points pour Nicolas SARKOZY.Je suis évidemment peu objectif, mais je serais étonné que la face du monde en soit changée.
Mme Royal a un mérite celui d'avoir eu une posture durant ce débat; cette posture: attaquer en utilisant tous les moyens, non du raisonable, mais de l'affectif. A ce jeu là ce n'est plus une posture, c'est de l'imposture...pourquoi feindre une colère sur les enfants handicapés à l'école alors que Nicolas Sarkozy parlait avec le coeur et la raison; tout simplement pour faire un effet médiatique- précisons que le nombre d'enfants handicapés scolarisés est passé de 89000 en 2002 à 160000 en 2006. et la loi du 11 février 2005 qui a prévu l'inscription de droit des enfants handicapés a été rejétée par Mme Royal et ses comparses du parti socialiste- alors c'est assez d'entendre des donneurs de leçons par ceux qui ne bougent rien quand ils sont au pouvoir et qui critiquent l'action de ceux qui ont au moins eu le mérite de faire bouger les choses même s'il reste encore beaucoup à faire et c'est ce que disait Nicolas Sarkozy. En voilà un qui a sûrement la stature d'un Président de la République face à une candidate qui s'est énervée au point de perdre son sang froid pour ne pas dire d'être à la limite de l'hystérie...
Rédigé par : Marcel Moulan | 03 mai 2007 à 14:04