MOROCON
06 avril 2007
Non, ne cherchez pas la taduction en Espagnol. C'est du Français moderne !
On m'a mis sous les yeux un extrait imprimé des pages d'un blog écrit par des gens qui prétendent préparer l'avenir de Saint-Barthélemy. Il y a longtemps que j'aurais pu aller y voir, mais ce genre de littérature ne m'intéresse guère et je n'aime pas perdre mon temps. D'ailleurs ce que j'entendais en dire n'était pas vraiment incitatif. Comme j'y étais cité, parait-il, la curiosité m'a décidé à lire les quelques pages qu'on me tendait. Las, déception : ce n'était qu'une allusion -perfide, évidemment- à ma modeste personne à travers les fonctions - mal déclinées- que j'ai occupées à l'UMP de Maine-et-Loire jusqu'à l'année dernière, et à une tribune libre publiée récemment. Mon nom n'apparaît même pas : ouf ! Il n'est jamais glorieux de figurer dans un tel fatras. Encore que l'agression est toujours un délice quand elle a pour origine l'étroitesse d'esprit et la mesquinerie. Elle grandit la personne visée aux yeux de ceux qui la connaissent ou qui l'approuvent.
Mais quand même ! Comment peut-on prétendre faire de la politique et se livrer à un exercice où le dénigrement systématique, le raccourci caricatural ne cède la place qu'au procès d'intention sommaire ? Si au moins, il était fait appel à quelque peu d'humour. Non ! point de fleurs de rhétorique ni de figures de style. Le propos se résume au trait amer perdu dans le marais nauséabond de la volonté de nuire pour former un brouet insipide qui remplit l'assiette creuse. Le cas y est sans remède, je le crains. J'en ris, mais c'est pour ne pas en pleurer de tristesse. Surtout qu'il s'agit de gens qui donnent à chaque instant des leçons de morale, de respect et de démocratie ; enfin, si l'on en croit la rumeur, parce que les textes ne sont pas signés -quel courage!-
Comment appelle-t-on communément ceux qui se livrent à la publication d'écrits anonymes jetés à la vindicte publique ?
Des corbeaux ?!
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