HISTOIRE
COUP BAS
LA DEPRIME DES CLASSES MOYENNES

DE BREST A VARNA....

Drapeau_europen_1Le thème de l'Europe revient avec parcimonie dans le débat présidentiel. Il n'y a guère que François BAYROU et Nicolas SARKOZY qui y aient consacré de la place dans leurs discours. L'un parce que ce sont ses racines centristes qui parlent, l'autre parce qu'il a bien compris qu'elle représente un enjeu fondamental pour l'avenir de la France. La candidate socialiste se focalise sur la dimension "sociale", mais c'est presque hors sujet compte tenu de la situation de blocage que l'Europe traverse depuis le double "non" français et hollandais au traité constitutionnel.

L'Europe est en crise. Elle ne fait plus rêver ses peuples et les médias, relayant les préoccupations des Français, ont bien conscience que le thème n'est pas très vendeur. Le temps a donné raison aux partisans du "oui" : il n'y a pas de plan "B", et il ne pouvait pas y en avoir. Mais le sceptiscisme vient aussi d'un élargissement trop rapide et mal géré, et l'enthousiasme initial qui reposait essentiellement sur le facteur "paix" a laissé la place à la crainte suscitée par un élargissement indéfini en associant des peuples dont le niveau de vie n'est pas comparable.

De plus, le moteur franco-allemand qui a joué un rôle puissant depuis De Gaulle et Adenauer, n'est plus sur les mêmes bases. L'Allemagne d'Angela et la France de Chirac n'ont plus les mêmes intérêts communs. Angela  a un impérieux devoir de rétablissement de la croissance de son pays, elle est donc moins encline aux concessions, notamment sur l'emploi. De notre côté, le Président de la République ne s'est jamais remis du "non". Il n'a rien pu proposer depuis et son alliance avec Zapatero et Schröder est tombée à l'eau avec la défaite de ce dernier.

Beaucoup de voix appellent à un renforcement des institutions et à une harmonisation des économies entre les pays membres avant tout nouvel élargissement ultérieur. Une Europe qui renforce son identité avec des frontières. Et qui exclut la Turquie. La chance de la France, c'est que la vision d'Angela Merkel et celle de Nicolas Sarkozy soient suffisamment proches pour que ce double souci soit pris en compte. Mais de toute façon, la chancelière qui préside actuellement l'Union fera progresser le calendrier politique sans attendre de savoir qui va diriger la France.

Aussi, les Français devraient-ils s'intéresser davantage aux propositions des candidats sur un sujet qui touche beaucoup plus qu'ils ne le pensent à leur vie quotidienne. Sur l'Europe, Nicolas Sarkozy a plusieurs longueurs d'avance, des idées claires, des propositions concrètes.

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