SEGODEFOULITUDE
15 janvier 2007
Tous les orateurs se sont engouffrés dans la brêche ouverte par la candidate socialiste elle-même : à vouloir faire des bons mots, on s'expose à la raillerie. Et c'est à un concours auquel se livre les intervenants. Françoise de Panafieu aborde le sujet par la "Ségolénitude", François Coppé parle de "duplicitude" à propos des impôts, l'un précise que "l'élection du Président de la République n'est pas l'élection de Miss France", l'autre se sert de l'épithète homérique pour évoquer "le vide royal", on fustige la candidate qui dit "blanc, rose ou noir selon la couleur de son tailleur", avant de se muer (Renaud Dutreil) en "mouche du coche qui devient mouche tsé-tsé pour endormir les Français". François Fillon, dans une charge sabre au clair comme il en a le secret, égrène ses "j'accuse" avant de dénoncer le tour de passe-passe "qui consiste à augmenter le feuille de paie pour augmenter ensuite la feuille d'impôts", Ségolène devient alors "Blanche-neige et les 7 percepteurs".
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