QUESTION DE METHODE
21 janvier 2007
On comprend pourquoi la candidate socialiste s'entête à intégrer dans sa campagne une partie "participative". C'est le seul moyen dont elle dispose pour se différencier peu ou prou du programme pur et dur voté par le congrès du Mans. Nicolas SARKOZY n'a pas ce problème : la phase d'écoute et de réflexion s'est faite pendant 18 mois, depuis 2005, au cours de 18 conventions thématiques réunissant des experts de tout bord et des militants, le catalogue des propositions a été ensuite soumis aux adhérents de l'UMP par questionnaires pour un tri "sélectif" de façon à en faire sortir les plus partagées. Le programme qui en est découlé, on le sait, a été ensuite soumis au vote. Le résultat est plus que probant : si on reprend les questions du sondage réalisé pour l'Institut de l'Entreprise, sur les dix questions posées, six correspondent à des propositions de Nicolas SARKOZY, avec des taux d'approbation allant de 67% (unifier les règles de fonctionnement des régimes de retraite en les alignant sur celles du secteur privé) à 89% (inciter financièrement les chômeurs à la reprise du travail). Mieux : 68% approuvent la prise en compte du mérite dans la rémunération et la carrière des fonctionnaires...
Voilà pourquoi Il n'est pas un "homme providentiel", comme voudrait l'insinuer sa rivale. Il parle juste parce que le diagnostic a été fait en profondeur. C'est pourquoi aussi, en ce début de campagne, il a un train d'avance.
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