QUELQUES VERITES (suite)
04 janvier 2007
- La croissance pour financer les propositions, c'est un pari hasardeux. Sur les 25 dernières années, le taux de croissance de l'économie française n'a dépassé 3% qu'à cinq reprises. Et la confiance ne se décrète pas par la seule élection. Seules des réformes profondes portant sur nos prélèvements et le train de vie de l'Etat pourraient nous remettre dans la course pour financer des priorités comme la recherche, le remboursement de la dette, ou la baisse des charges sur les entreprises pour favoriser les investissements et créer de l'emploi....
- Il est facile d'attaquer la BCE (Banque Centrale Européenne) sous prétexte qu'elle échappe au pouvoir des élus... C'est au contraire une chance ! En France, on sait bien comment les politiques jouaient avec la valeur de la monnaie (et la gauche s'y entendait) pour reprendre d'une main ce qu'ils donnaient de l'autre. Sortir de la zone Euro ne ferait que nous appauvrir un peu plus. Sans la monnaie européenne, la France ne pourrait continuer à financer une dette à 3%. Et chacun sait bien que ni l'Euro, ni la politique monétaire européenne ne sont responsables des difficultés de l'économie française qui réalise l'essentiel de ses échanges avec ses partenaires de la zone Euro. La réalité est toujours plus cruelle qu'on ne pense. L'Euro fort nous fait souffrir, un Euro faible ne résoudrait pas notre problème de compétitivité, sans l'Euro nous serions morts !...
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