NEW DEAL : ENJEUX
27 janvier 2007
Nicolas SARKOZY propose d'abaisser le taux des prélèvements obligatoires de 4 points afin de ramener la France à la moyenne européenne tout en établissant un bouclier fiscal à 50% des revenus. Est-il possible de financer toutes nos dépenses collectives, de réduire les déficits publics (budget de l'Etat et dette, sécu...) en se privant d'une recette de 70 milliards d'euros ? Là est le vrai débat. C'est une vraie ligne de clivage avec ce que propose la gauche qui a bel et bien l'intention d'augmenter encore les prélèvements de quelque manière que ce soit. En fait la question est de savoir quelle part de richesse nationale doit être redistribuée sans être excessive au point de ralentir la croissance.
Le retour à l'équilibre des "fondamentaux" est nécessaire pour donner un coup d'accélérateur à notre machine économique. C'est le choix courageux que propose Nicolas SARKOZY. Tout le monde "sensé" voit bien que l'impôt excessif tue l'emploi, et que les capitaux sont nécessaires pour créer la richesse, donc l'emploi. Peut-il réussir ? D'abord, il faudra du temps et la durée du quinquennat n'y suffira peut-être pas. Mais il bénéficie de deux bonnes nouvelles : le gouvernement de Dominique de VILLEPIN a réussi à ramener le déficit budgétaire à 36 milliards (2% du PIB) en 2006, ce qui est une vraie performance, et l'Allemagne qui est notre principal client a renoué avec la croissance. Le moteur économique de la France tourne avec un seul piston : la consommation des ménages. Il est urgent de réactiver les autres pistons que sont les investissements qui créent l'emploi et la compétitivité des entreprises pour juguler le déficit de notre commerce extérieur dont dépendent 5 millions d'emploi.
Il faut donc convaincre les Français de s'engager dans cette voie. Si le thème de la baisse de l'impôt sur le revenu qui ne touche que la moitié d'entre eux rencontre le scepticisme des Français, presque tout le monde verse des cotisations sociales et les smicards s'intéressent aux propositions de Nicolas SARKOZY, comme le montre sa percée dans les classes populaires. C'est pourquoi il fait de la revalorisation du travail, à la fois dans les esprits et par le pouvoir d'achat, le principal argument pour lutter contre la mentalité de la chaise longue et des caisses vides qui s'est installée depuis les "rtt". ... suite lundi.
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