UN PEU COURT
08 novembre 2006
Ce dernier débat entre les trois candidats socialistes consacré aux affaires internationales m’a laissé sur ma faim. Comment prétendre à la magistrature suprême, dont le rôle en la matière est prépondérant, sans une allusion à l’OTAN qui garantit encore notre sécurité, sans une parole pour l’Afrique pour laquelle le co-développement est urgent si l’on ne veut pas être submergé par l’immigration, sans une seule proposition concrète pour la relance de la construction européenne autre que deux slogans : « l’Europe par la preuve » et « l’Europe sociale ». Si l’on y ajoute une vision « fantomatique » de l’Irak à mille lieues des réalités et un constat erroné de DSK sur le fonctionnement du couple franco-allemand, on frôle ce ballet incertain teinté d’irréalité de « l’insoutenable légèreté de l’être ».
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