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L’AVENIR DE L’EAU

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Voici comme promis, une présentation succincte des sept convictions d’Erik Orsenna qui concluent son livre « L’Avenir de l’Eau ».

1. « Au commencement de toute humanité est l’eau. Au commencement de toute dignité, de toute santé, de toute éducation, de tout développement. Dans l’ordre des priorités, rien ne précède l’accès à l’eau. Et l’accès à l’eau n’est rien si ne lui est pas joint un réseau d’assainissement… » Et suivent des constats et des questions qui traduisent l’incompréhension de l’auteur  face à « l’incapacité de la communauté internationale ».

2. « L ‘eau vient de la nature. Préserver le milieu naturel est donc la meilleure manière de garantir la ressource. Et ceux qui se moquent de dégrader parce qu’il existe des techniques de dépollution, ceux-là sont des gens coûteux, pire, des irresponsables. » Mais l’accès à la ressource est compliqué par l’urbanisation, la répartition inégale des pluies… L’eau est le plus souvent un produit « manufacturé ». Ce qui n’empêche pas qu’elle soit un « bien commun » qui doit être partagé.

3. « Toute eau est liée à des lieux. Car l’eau est très inégalement répartie sur notre planète. Car l’eau étant lourde et fragile, il n’existe pas de marché mondial de l’eau. Par suite, toute réponse aux besoins d’eau est forcément locale. Corollairement, aucune solution technique n’est valable partout. » Et l’auteur d’analyser l’inévitable disparité des situations régionales avec à la clé les conflits locaux qui vont se multiplier..

4. « Etant donné sa double importance, réelle et symbolique, l’eau, source de vie, relève toujours d’une responsabilité politique. » Et de poser la problématique de la « régie publique » ou de la « concession privée ». Là encore, il est bien difficile de trancher entre les deux, tant chacune a ses avantages et ses inconvénients. « La solution miracle n’est pas de ce monde ». « Apprendre à se répartir l’eau, c’est apprendre à vivre ensemble ». Une démonstration suit qui met en parallèle la notion de démocratie. Avec une nécessité, celle de connaître la consommation de chacun. Un enjeu où les plus modestes ont le plus à perdre.

5. « Deux préférences sont fort dommageables … : de préférer le visible à l’invisible », les solutions qui se voient à des stratégies d’économie et de recyclage ; « de préférer l’eau à la merde ». C’est-à-dire de dédaigner l’assainissement.

6. « A l’illusion de la gratuité, préférons l’obligation de la solidarité ». Une manière de dire que les plus démunis doivent bénéficier de la solidarité minimum d’une communauté en leur assurant sans payer les 50 litres quotidiens nécessaires à la vie de chacun. Une exigence commandée par « le lien absolu de l’eau avec la vie ».

7. « Même optimiste de nature et par morale, le voyageur, revenu de son tour du monde, sent sourdre en lui une angoisse… »

                             

                                               

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