Le bloc-notes de Daniel Houlle

C'est le slogan "d'ouverture" de TOUTANKOM. Ainsi donc, le maire sortant comptera dans sa liste deux "personnalités" connues pour avoir fréquenté longtemps l'UDF en son temps et même pour l'une l'UMP. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idées. Nous respecterons donc leur choix. Cela ne doit pas nous empêcher de nous interroger sur les motivations qui l'ont provoqué.

Cela interroge en effet sur la manière de faire de la politique. Pour moi, ce qui compte en premier, c'est la fidélité à des idées qui s'est traduite par des engagements successifs selon un parcours qui me paraît cohérent : des Jeunes Giscardiens au Parti Républicain puis au PPDF, partis composant l'UDF au cours de son évolution, et enfin à l'UMP quand le rapprochement des idées a justifié la fusion des partis du centre et de la droite. J'aurais certainement pu à un moment ou un autre, comme d'autres l'ont fait, rejoindre Jean MONNIER. C'était tentant. Je ne l'ai pas fait par respect pour ceux qui m'avait fait confiance à plusieurs reprises en m'apportant leur vote. Par respect aussi pour les adhérents qui m'avaient confié des responsabilités dans ma formation politique. Je ne l'ai pas fait enfin parce que je ne partageais pas toutes les options politiques de l'ancien maire d'Angers. Cela ne m'a pas empêché de travailler avec lui, le moment venu, quand il s'est agi de sortir l'OPPL de l'ornière ou pour présider le conseil d'administration de l'IUT. Mais cela n'engageait pas nos convictions à l'un et à l'autre.

L'ouverture c'est bien, à condition de ne pas conduire à "l'unanimisme" qui est un poison pour la démocratie. Les clivages existent et la démocratie c'est le choix. Le maire d'Angers actuel est socialiste et je ne partage pas ses idées ni sa manière de faire dans bien des domaines. Qu'il cherche à faire, selon le mot à la mode, "l'ouverture', en essayant d'élargir ses alliances, pourquoi pas, et c'est de bonne guerre : ce type d'ouverture n'est que de la tactique électorale. Et si Solange et Jacques se retrouvent dans son projet pour la ville pour les six prochaines années, c'est leur affaire. Mais si c'est seulement par goût du pouvoir, ou besoin de reconnaissance, alors je les plains.

Enfin, quelle idée de rejoindre le maire sortant au moment où il va perdre !

MOTOMASO.....Tout est dit !

La dernière note de conjoncture de l'OCDE n'est pas très optimiste pour la croissance de la France en 2008, qu'elle situe à 1,8% alors que le Gouvernement table sur  une fouchette comprise entre 2 et 2,5%. De quoi annihiler le "choc de confiance" escompté avec la mise en oeuvre des mesures du "paquet fiscal" voté cet été. Ce "choc de confiance est nécessaire pour relancer la croissance. C'est peut-être pour cette raison que le Président multiplie ses déplacements en province : il importe de maintenir la pression et montrer que la volonté politique est toujours présente.

Tel le furet de la chanson, Le Président qui était la semaine dernière en Corse, lundi dans un centre Leclerc de la région parisienne, mardi à Blois pour la rentrée des classes et lancer sa "lettre aux éducateurs", sera lundi prochain en Allemagne, mardi à Rennes, mercredi à Nantes et vendredi à Budapest.... "Il est passé par ici, il repassera par là..."

"Mais qu'est-ce qu'on attend de moi? Que je sois chaque jour de la semaine à l'Elysée, à attendre le chaland, avec la poussière qui tombe sur la pile des dossiers?", a-t-il lancé aux ouvriers de l'usine Liebherr. "Je veux essayer d'apporter des réponses aux problèmes des Français", a-t-il affirmé, déclinant les réformes déjà entreprises par son gouvernement, notamment sur les 35 heures, ou encore la fusion de GDF et Suez, affirmant qu'il conduirait "d'autres projets industriels" de ce type.

Réaffirmant sa volonté d'augmenter le pouvoir d'achat, il a ajouté: "j'irai encore plus loin dans l'allègement du coût du travail" et si la croissance n'est pas au rendez-vous, "je n'attendrai pas les bras croisés, je prendrai d'autres décisions".

Autrement dit, "quand on veut, on peut !" . Ce discours volontariste sera-t-il suffisant pour maintenir le moral des troupes, déjà entamé par l'été maussade, et sur quoi repose une bonne part de la réussite de la relance. En tout cas, on ne pourra pas repocher au Président de ne pas se "bouger", et on peut compter sur lui pour être réactif. Mais il faut faire avec les effets néfastes et inévitables de la crise immobilière des Etats-Unis qui a sûrement déstabilisé plus qu'on ne le dit certaines de nos banques. Et contre la conjoncture internationale on ne peut pas grand chose, sinon faire avec. Au moins on sait que Nicolas SARKOZY ne restera pas planté en spectateur à se battre les flancs. Il utilisera tous les leviers à sa disposition pour tenir le cap autant que possible. C'est déjà ça !

Chers lecteurs,

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Vous n'y échapperez pas ! Toutes les éditions de journaux TV y consacrent la moitié de leur temps, les colonnes de vos journaux quotidiens en sont remplies, .... l'"OVALIE", telle un tsunami, va nous submerger. Au début, je n'y avais pas prêté attention. Tout juste quelques reportages un peu insistants et itératifs. Mais voilà que les choses s'accélèrent : c'est que c'est pour bientôt ! Si vous ne le savez pas encore, c'est que vraiment vous ne faites attention à rien, vous êtes sous-informé, à la limite un (ou une) citoyen indigne.

Vous n'avez pas pu manquer l'arrivée sur notre territoire de toutes les équipes concurrentes. Vous n'avez pas pu manquer dans les supermarchés les objets créés pour la circonstance. Vous avez sûrement vu les maillots bleus frappés du coq au rayon sport... Notre pays a commencé à vivre au rythme "ovalien". Les fast-foods font des hamburgers ovales, les pizzas changent de forme, il n'y a que les oeufs des poules qui n'ont pas d'effort à faire. Les pubs sont "ovaliennes" : ce type viril qui se rase et que vous ne connaissez pas, c'est sûrement un as du ballon ovale ; même Zizou est mis à contribution et tape avec virtuosité dans un ballon qui ne lui est pas habituel. Alors, ça percute ?

Eh oui, vendredi soir, l'OVALIE commence !!!!! J'ai mis du temps à comprendre qu'il s'agissait de la coupe du monde de "rugby" (prononcer rubi, pour faire accent du sud-ouest). Mais du moment que Zidane et Jacquet sont de la fête, tout va bien pour l'équipe de France. Histoire de remuer les symboles, les deux compères ont téléphoné (ou rendu visite, je ne sais plus) à leurs collègues du ballon ovale, dans leur repaire de Marcoussis (vous voyez que je m'instruis), pour les encourager.

Ah oui, cette coupe du monde, il faut la gagner ! Pour faire plaisir à ma copine ROSELYNE, d'abord, et pour que Bernard LAPORTE arrive à ses côtés en vainqueur. Et pour Nicolas aussi. Imaginons que la France perde sous les yeux du Président : ça ferait désordre !

Le problème, c'est que si je m'y retrouve un peu dans les joueurs de foot, en ce qui concerne le "rubi " je suis plutôt sec. J'en suis resté à Albaladéjo et aux commentaires de Roger Coudert.... Si vous êtes comme moi, un peu rétif avec les règles de ce jeu compliqué, faites un effort au moins pour le 1er match, vendredi soir. Il paraît qu'avec un bon apéro et des tapas, les 80 mn passent très bien. Vous pouvez aussi inviter des copains qui s'y connaissent, et à plusieurs devant l'écran, y a plus d'ambiance. Il fera beau, on peut donc mettre le rosé au frais !

Au fait, La prochaine coupe du monde de foot, on l'appellera la "RONDIE" ?

En ces temps de rentrée, l'éducation est à la mode. On ne peut pas ouvrir un canard sans tomber sur un article qui glose sur notre système éducatif et sur le pourquoi du comment qui fait que ça fonctionne pas aussi bien qu'on voudrait... Parmi tous ces avis, convenus pour la plupart, il y en a un qui sort du lot.

C'est le  cri d'alarme, que dis-je, le hurlement que pousse Jean-Robert PITTE, le patron de notre prestigieuse Sorbonne au sujet du "désastre" que représente à ses yeux le bac actuel. Et de prendre un exemple qui tue : en 2006, avec près de deux mois d'interruption des cours pour cause de manif' anti-CPE, on a battu tous les records de réussite. Seulement voilà, il constate que 72% des inscrits en 1ère année dans son université (il est obligé d'inscrire tous les bacheliers qui se présentent) disparaissent en cours d'année, incapables de suivre. Autrement dit, le bac ne vaut rien : c'est un diplôme qui n'a plus aucun sens. "C'est un désastre !" affirme-t-il. Et comme 2007 a donné des résultats encore meilleurs....

Cela veut-il dire que les élèves ne savent rien ? Pas nécessairement, mais il est de fait que les différents bacs ont des niveaux de connaissances très inégaux, et le grade universitaire qu'il confère est le même. Enfin, un diplôme a d'autant plus de valeur qu'il est difficile à obtenir et qu'il est rare sur le marché. Les étudiants qui refusent la sélection en subissent une bien plus terrible : celle de l'échec. En tuant la méritocratie, on a aussi généré de l'injustice sociale.

Mais le Président de la Sorbonne ne mâche pas ses mots : il parle d'effondrement des connaissances, de décadence linguistique,de bacheliers quasi "illettrés"... Aussi milite-t-il pour un bac utile assis sur un contrôle continu exercé par des professeurs du secondaire qui aient la capacité de dire qu'un élève est capable de passer dans la classe supérieure. Bref, refaire du bac un vrai sésame pour la sortie du secondaire, sans penser exclusivement aux universités, car les BTS et les IUT ont des places vacantes (16 000) et proposent des formations avec des emplois au bout....

Une réflexion décapante, au moment où notre Président veut "refonder" le système éducatif et se fend d'une lettre aux presque 900 000 enseignants ! A lire si vous vous intéressez à l'éducation.

"Stop à l'arnaque du bac" , Jean-Robert PITTE, Oh ! Editions.

De la dioxine a été détectée dans le lait de plusieurs exploitations de la région de Redon. Elle proviendrait du maïs qui aurait servi à nourrir les bêtes. Tout le problème est de savoir sur quelles terres ce maïs a poussé. Evidemment, plusieurs pistes sont étudiées, car il est important de connaître l'origine de cette pollution. Tout de suite, on s'est empressé de nous faire savoir qu'il n'y avait pas d'incinérateur dans le coin. Forcément, quand on parle de dioxines, on pense tout de suite aux incinérateurs, principaux pourvoyeurs de ce poison dans notre atmosphère.

C'est oublier que jusqu'en 2000, Redon avait un incinérateur du type "barbecue", c'est-à-dire de la génération des plus polluants. Il a été fermé parce qu'il ne pouvait pas respecter les normes en vigueur. Pendant combien de temps a-t-il craché son poison dans l'atmosphère du coin ? Quand on sait que les dioxines ne sont pas solubles dans l'eau et qu'elles mettent trente ans à disparaître, il ne serait pas étonnant que de nombreux terrains contiennent des taux de concentration susceptibles de contaminer le maïs qu'on y a planté. Sans parler des mâchefers qui ont été abondamment employés pour remblayer les terrains du marais...

Une autre piste concerne l'incendie d'une entreprise de polystirène de la zone industrielle de Redon qui a brûlé il y a quelques temps. Il est possible que les fumées dégagées alors aient déposé de la dioxine dans les zones exposées au panache, en concentration suffisante pour polluer les sols.

Mais depuis, c'est le black out. Espérons que nous aurons les résultats des recherches entreprises. Ce serait une pièce de plus à verser au débit des incinérateurs. Mais il faudra sûrement sonner plusieurs fois pour se faire entendre, parce qu'en la matière, l'administration n'est jamais très pressée de communiquer sur ce genre de problème.

C'est le nom d'une secte religieuse pré-islamique du Kurdistan irakien. elle est réputée pour son pacifisme. Alors quel mal a-t-elle bien pu commettre, sinon celui d'exister, pour s'attirer les foudres des terroristes d'Al-Qaïda ? Toujours est-il que deux villages ont été victimes d'un attentat on ne peut plus odieux : quatre camions bourrés d'au moins deux tonnes d'explosif y ont sauté, faisant au moins 250 morts (près de 400 selon les derniers bilans).

La communauté internationale et les médias n'y ont pas apporté, à mon sens, toute l'attention qu'il aurait été nécessaire. L'évènement s'est fondu dans la routine des attentats quotidiens qui frappent malheureusement l'Irak. Et il a été bien vite oublié. Il aurait dû soulever une vague de protestation par son caractère sanglant et barbare, mais surtout la violence de cet attentat contre cette modeste communauté relève d'une sorte de volonté de génocide. Et à ce titre, il méritait plus que de l'émotion : que nous manifestions de l'indignation à la hauteur du crime commis.

C'est le SCOOP de la rentrée. Le Maire d'Angers n'aura pas attendu longtemps pour lancer la campagne des municipales en annonçant "qu'il briguerait un nouveau mandat", dès fois qu'un "jeûnot" lui aurait volé la primeur.... en fait le scoop, ç'aurait été qu'il annonce qu'il ne se représentait pas. Car son annonce n'est une surprise pour personne.  Attardons-nous sur ce qui motive sa décision : il faut faire entrer Angers dans la "modernité" et il veut faire aboutir les projets qu'il a amorcés : le tramway, la bétonification urbaine, le développement économique etc... Depuis 1977 qu'il est entré à la Mairie, il en est passé de l'eau sous le pont de Basse Chaîne. Eh bien Angers n'est pas encore dans la "modernité" : la faute à qui ?  Et si le chômage y est plus élevé qu'ailleurs, les salaires plus bas, le logement malaisé, il n'y est sûrement pour rien ! 

En fait, il s'agit de faire oublier l'âge du capitaine par une communication hyper dynamique en façade. Alors tout y passe, même le sauvetage de la planète ! Et voilà notre édile en apôtre de l'ouverture, déguisé en bon samaritain de la tolérance. Alors s'il est si tolérant, pourquoi les députés UMP d'Angers ne sont-ils jamais invités à aucune manifestation quand elles ont lieu dans les quartiers sur leur circonscription ? Alors, s'il est si ouvert, pourquoi a-til sanctionné durement son adjoint Hervé CARRE qui avait eu l'outrecuidance de prendre au Conseil Général une position qui ne convenait pas au Maire. 

Il veut faire une liste ouverte, renouvelée, diversifiée....  C'est bien connu, le renouvellement c'est jamais pour soi, toujours pour les autres. Quant à l'ouverture, j'ai encore en mémoire la place qu'il a réservée à Jean-François JEANNETEAU au Conseil d'agglo. Il est vrai que le nouveau venu n'avait pas tout à fait la bonne coloration. En fait, le maire d'Angers n'est tolérant qu'en apparence et quand cela sert ses intérêts. En vérité, il est sectaire et ne supporte pas la contradiction.  Son discours d'autosatisfaction était prévisible. Qu'il trouve aujourd'hui des vertus à SARKOZY est plus inattendu et montre surtout qu'il est prêt à tout pour garder son siège. D'ailleurs sa participation au "Grenelle de l'environnement" n'est qu'un épiphénomène lié à son appartenance à l'intelligentsia "bobo" du réseau des grandes villes.

Angevins, dormez tranquille, TOUTANKOM veille sur vous et prépare votre avenir. Et c'est vous qui écrirez le projet : c'est bien la preuve qu'il n'en a pas ! C'est pourquoi le même Hervé CARRE proclamait au début de l'été qu'il cherchait "une vision, un projet pour l'avenir.".. Mais on sait bien que cette manière de faire n'est que de la manipulation bien orchestrée comme l'a été la "démocratie participative" de Ségolène.

Pour la fin, un dernier argument : la ville est bien gérée, "la mieux gérée de France" ! Rien que ça. Pas froid aux yeux le Jean-Claude ! Il faut dire que tout ce qui fâche est pris en charge par l'Agglo qui, elle, est lourdement endettée. Discours biaisé une fois de plus et qui ne rend pas compte de la réalité. Les Angevins savent eux qu'ils paient les impôts fonciers parmi les plus chers de France !

Vraiment, on attend la suite avec impatience. Face à un homme qui tente de faire oublier qu'il a plus de trente ans de pouvoir dans les bottes, et l'usure qui va avec, quoi qu'il en dise,  on a hâte d'entendre ce que pourrait dire aux angevins les "jeunes qui font (soi-disant) de la politique à la grand-papa" ....

                                                                      Nous avons enfin trouvé le soleil du côté d'Avignon, à Vaison la Romaine : 35°. Evidemment ça nous a changé du soleil "cache-cache" sur vent frisquet que nous avions abandonné à notre départ et que nous avons retrouvé à notre retour. Et en plus, dans ce coin-là, le vin est excellent avec l'embarras du choix entre le Beaumes-de-Venise, Gigondas et autre Vacqueyras ... Nous avons été désolés, mais à peine surpris, de constater que la fontaine de Vaucluse ne crachait plus son eau : sécheresse oblige. Quant au site de Vaison, il nous a séduit par la richesse des vestiges gallo-romains (impressionnants) et la beauté simple et sans ostentation (mais préservée avec justesse) du village médiéval. Pour terminer, dans le prolongement de ma chronique sur le "rosé", j'ai craqué sur place pour un rosé du Ventoux, 60% Grenache-40% Syrah, servi bien frais un soir alors que nous dînions sur une terrasse sous un énorme figuier, et qui vous fait trouver un intérêt renouvelé pour la vie en ce bas monde. J'en ai encore les papilles qui se trémoussent !

Et maintenant, le calepin va s'intéresser à nouveau à des centres d'intérêt plus en rapport avec vos attentes. Vous l'imaginez bien, j'ai en réserve quelques sujets locaux et nationaux que l'actualité des dernières semaines m'a inspirés. Ce sera à partir de lundi.

A bientôt donc,

                         Daniel.