LIBERTE GOUT BULGARE
25 juillet 2007
Enfin, ils sont libres ! les infirmières bulgares et le médecin palestinien ont pu retrouver l'air libre grâce aux efforts conjugués des avocats, des instances européennes et de la contribution française. Que celle-ci ait été déterminante ou non, que sa forme soit sortie des standards habituels de la diplomatie, rien ne doit occulter l'essentiel : six personnes condamnées injustement à mort ont été tirées des griffes d'un tyran capricieux. Alors pourquoi gloser sur le rôle de Cécilia SARKOZY ? sur les contre-parties que la France aurait pu consentir ? .... Comme si on voulait nous faire croire que ce qui était recherché, c'était plus le "coup d'éclat" à tout prix que le résultat humanitaire. Il y a quelque chose de pernicieux dans les questions posées par Jean-Marc AYRAULT qui dénotent avec son habituelle retenue. Noël MAMERS, passe encore ! Il y a longtemps qu'on s'est habitué à ses "saillies" excessives et sectaires. Et si le "coup d'éclat permanent", comme dit François HOLLANDE, durait cinq ans, qui s'en plaindrait ? Cela ne voudrait-il pas dire que la France réussit dans tous les domaines où le Président a décidé d'agir, notamment sur le terrain qui nous est si cher de la défense des Droits de l'Homme ?
Il y a beaucoup d'autres personnes privées arbitrairement de liberté qui méritent que la France s'active, à commencer par Ingrid BETANCOURT à qui le dénouement libyen nous oblige à penser. Dans ces dossiers, tout est compliqué et difficile. Contentons-nous d'approuver quand au bout du chemin les efforts aboutissent.
Ramener la volonté du Président de la République, largement affichée pendant toute sa campagne, à un calcul politicien est tout simplement absurde.
A la lumière de l'interview du fils Khadafi , ce billet a un goût amer. Quand je pense que Sarkozy a dit qu'il voulait remettre la morale dans la politique !
On est décidément bien loin du Général...
Rédigé par : Lucien Martin | 02 août 2007 à 14:41