HISTOIRE
MAIS A GOUA BON ?
2007 : ENFIN LE 3ème MILLENAIRE ?

AH, LES BONS APOTRES

FaclettresLa loi réformant les universités a été adoptée la semaine dernière par le Sénat. Et nos syndicats angevins de l'enseignement supérieur s'indignent. Comment donc, demain nos universités pourraient être administrées par un Conseil d'Administration restreint, maître de son budget, de ses recrutements, de son personnel et de ses bâtiments. Les Présidents disposeront de vrais pouvoirs....

C'est bien de ça que les enseignants ne veulent pas. Vous pensez, rendre des comptes à un patron ! Alors la coalition des intérêts acquis refait surface avec le paravent pratique de la défense du service public, de l'intérêt des étudiants et -maître mot-, la défense de la "démocratie universitaire" (est-elle participative, celle-la ?). C'est ainsi que dans la négociation nationale, ils ont déjà obtenu la suppression de la sélection en master, privant l'autonomie d'une part de sa valeur. C'est qu'ils préfèrent encore que continue la double sélection sociale et par l'échec .

Ah oui, j'oubliais : il y a aussi la concurrence. Rendez-vous compte, il faudra être bon, sinon, on se fera piquer les élèves par des universités plus performantes. Où est le problème ? Nos universités sont en perdition. La meilleure d'entre elles se situe au cinquantième rang mondial !!!! Le scandale doit-il continuer ? A quoi bon réclamer des moyens à un Etat qui ne les a plus ? D'ailleurs, cet Etat patron ne peut plus rien diriger, parasité qu'il est par la capacité de manoeuvre interne des syndicats enseignants. Et comme le dit fort bien Jean-Luc DOMENACH : "scandale d'enseignants qui ne remplissent qu'en apparence les obligations qui sont les leurs ; scandale des bureaucraties étudiantes qui cachent derrière le voile du rituel révolutionnaire leur incapacité à voir le monde en face..."

Cette réforme n'est qu'une étape. Des campus se regroupent. Des grandes écoles les rejoignent... Les Universités sont à nouveau en première ligne, pour peu qu'on leur donne la liberté de se développer elles peuvent devenir l'instrument privilégié du sursant de la recherche française. le Président de la République avait bien compris l'enjeu. Son programme est une synthèse de ce que pensent les intellectuels et les universitaires qui ne sont pas emprisonnés dans des logiques corporatistes ou bardés d'hypocrisie. Il s'agit de libérer les énergies sans pour autant décharger les universités de leurs obligations sociales.

Nos syndicalistes angevins vont plaider leur cause auprès des députés pour qu'ils ne votent pas la loi... On va voir lequel d'entre eux est prêt à tourner le dos à la nécessaire réforme.... Je ne parie pas.

                                                                                     

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