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On ne peut pas suspecter Eric BESSON et Jean-Pierre RAFFARIN de complicité et de concertation. Et pourtant la manière dont ils décrivent la "ROYAL" présente des similitudes troublantes. Dans son livre "La dernière marche", présenté comme une lettre à Nicolas SARKOZY, il n'épargne pas, lui non plus, la Madone du Chabichou. Le ton n'est pas aussi emporté que chez BESSON et le style est plus pathelin. On sent que Jean-Pierre n'aime pas dire du mal des autres et qu'il force sa pudeur naturelle, mais il arrive un moment où il faut "en finir avec les faux-semblants" et "révéler la vraie nature d'une adversaire qui a beaucoup donné le change".

"Madame ROYAL est une solitaire. elle est incapable de la moindre démarche collective. Elle a introduit du sectarisme et de la tension dans une région bien tempérée qui avait retrouvé sa vieille fibre radicale et où les opposants vivent en bonne entente, sans abjurer leurs convictions mais en privilégiant le bien commun face à leurs ambitions personnelles ou boutiquières. Bien sûr elle se pose en pasionaria des petits, des sans-grade, qui seraient saignés à blanc par la voracité des notables aux grandes dents pointues. Elle oublie simplement que jouer trop fort de cette corde populiste risque de nous ramener tout droit à un certain 21 avril avec des électeurs déçus se réfugiant aux extrêmes."

"On peut ne pas être du même bord et s'estimer politiquement et personnellement. Avec Madame ROYAL, c'est difficile. Elle s'interdit tout contact avec qui n'est pas de son camp. elle se refuse à reconnaître l'humanité de son adversaire de peur de perdre cette violence qui est en elle et qui lui fait porter les coups les plus bas, sans hésitation aucune."

"Sur le plan humain, cette femme reste pour moi un mystère. Quinze ans après, je ne comprends toujours pas comment elle fonctionne, comment elle peut faire preuve d'un culot aussi sidérant... Elle ne respecte rien et se fiche comme d'une gigne de ceux qui la combattent comme de ceux qui la soutiennent.... Tous ceux qui entrent dans sa sphère d'influence, fidèles, ennemis, collaborateurs, employés, sont soumis à un autoritarisme pusillanime et à ses bousculades imprévisibles."

Quelques passages qui permettent de se faire une idée assez précise d'un personnage qui prétend aux plus hautes fonctions et qui manifestement manque des qualités humaines minimales et indispensables pour les exercer. C'est ça qui est le plus grave. Le reste, le programme, c'est important aussi, mais je persiste à penser que l'essentiel doit se trouver dans la personnalité, quand il s'agit de la Présidence de la République qui doit pouvoir s'exercer au nom de tous. Je comprends encore mieux Eric BESSON quand il dit :"Je ne le souhaite pas pour mon pays, je le redoute pour mes enfants."

                                                                                  

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