DOUX REVEURS
09 avril 2007
Les études d'opinion se suivent et se ressemblent. Les sondages sont ce qu'ils sont. Ils ne sont que des indicateurs dont il faut lire les données avec précaution en ayant en tête la marge d'erreur de quelques pour cent dont ils ne peuvent s'affranchir. Les fourchettes qu'ils donnent quand on les regroupe nous disent la même chose depuis plusieurs semaines : Sarkozy est toujours devant, autour de 28/30%, suivi de Royal à 23/24% ; Bayrou est scotché aux alentours de 18% poursuivi par Le Pen à 14%. Pour le reste, c'est la Bérézina : seul le tintin des soviets approche des 5%, les autres candidats végètent entre 0,5% et 3% ... Le 21 avril 2002 est passé par là et le corps électoral ne se fera pas prendre deux fois avec les "petits candidats". Cela ne les empêche pas de "croire en leurs chances" et d'espérer que la "surprise" sortira des urnes ! Un langage qui ne trompe personne, à moins d'être de "doux rêveurs". Que peuvent-ils dire d'autre, sinon avouer que leur candidature est bien inutile s'il s'agit de l'élection présidentielle ?
Leur présence a une autre explication : le financement public. Le nombre de voix recueilli permet d'obtenir ensuite une subvention qui permet de faire vivre leur officine. Détournement d'élection, évidemment, mais efficace !
Commentaires