MAUVAISE FOI DE QUI ?
31 janvier 2007
Le gouvernement obtient de vrais résultats sur le front du chômage. Cette embellie est le résultat des effets conjugués du plan de cohésion sociale avec ses mulitples contrats aidés (pourtant chers à la gauche), au décollage des services à la personne, à une croissance de 2% en 2006 somme toute correcte et à l'effet démographique grandissant (moins de jeunes à entrer, plus de séniors à sortir). Mathématiquement, Dominique de VILLEPIN peut même se permettre d'anticiper sur une décrue prolongée.
Comme ces chiffres tombent mal pour l'opposition -mais y peut-on quelques chose ?-, évidemment elle les conteste, alors que l'outil de mesure partagé, reconnu par le BIT est inchangé depuis plus de dix ans. Si le gouvernement s'en glorifie, peut-être un peu trop fort (mais mettons-nous à sa place), la gauche sombre dans la pire des caricatures, en affichant un pessimisme outrancier quand elle ne se livre pas au procès d'intention, son exercice préféré.
Il reste que les chiffres ne prennent pas en compte la partie invisible du chômage, et qui est réelle à travers les multiples stages, petits boulots, contrats à temps partiels. Ce n'est pas les ignorer pour autant. Tout le monde sait bien que la précarisation de l'emploi est une caractéristique de notre époque et un fléau contre lequel chacun tente de proposer ses solutions.... Assistance renforcée ou dynamisation de l'économie ? Un bon débat pour la campagne !
cliquez sur le graphique pour l'agrandir. (source Le Figaro)
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