HISTOIRE
LES PROMESSES NE COUTENT RIEN PUISQUE C’EST DE L’ARGENT PUBLIC….
DESOLANT !

LES PROMESSES NE COUTENT RIEN PUISQUE C’EST DE L’ARGENT PUBLIC….

Bagarre_village_gaulois

 

La campagne est officiellement lancée.

Chaque camp y va de ses promesses les plus séduisantes.  La palme revient probablement au nouveau « Front Populaire » avec près de 300 milliards dé dépenses à la clé, tandis que le camp macroniste avec Attal est reparti battre le terrain, carnet de « chèques en bois » à la main. Les uns et les autres oublient tout simplement que les caisses sont vides et que les capacités d’emprunts de la France ont atteint leurs limites. La catastrophe n’arrivera pas tant que l’Europe, et surtout l’Allemagne, tiendront face au déferlement démagogique. Les résultats du 7 juillet décideront de la suite. Le Rassemblement national l’a très bien compris et surjoue la modération. Le voilà bientôt devenu le pôle rassurant, un comble, de ces élections législatives.  

Entre le Front populaire et le RN, c’est l’espace de la confusion où l’on peine à s’organiser. Il est bien difficile pour les électeurs modérés de s’y retrouver, qu’il soit de gauche, du centre ou de la droite.  L’un aura beaucoup de mal à voter pour la nouvelle coalition dans laquelle Mélenchon reste dominant et exerce ses talents staliniens, l’autre devra choisir entre deux ou trois candidats très voisins issus de l’UDI ou d’un parti macroniste, le dernier dérouté par l’explosion des Républicains aura parfois à trancher entre le candidat « institutionnel » et le dissident. Bien malin qui peut prédire ce qui sortira des urnes le soir du 30 juin.

Le  socle le plus homogène.

Il y a gros à parier que le « bloc » qui tirera son épingle du jeu est celui qui s’appuiera sur le socle le plus homogène.

Du côté du Front populaire, l’union n’est que de façade. C’est une stratégie défensive qui permet d’assurer l’unité de candidature, ce qui peut provoquer un avantage dans le cadre du scrutin majoritaire, mais « l’effet bloc » peut aussi avoir un effet dissuasif pour les électeurs qui ne votent pas LFI qui se taille la part du lion dans le partage des circonscriptions. Quel crédit apporter à un label qui réunit sous sa bannière François Hollande et Philippe Poutou !  L’électeur peut se poser la question, à juste titre, de ce qui se passerait en cas de victoire, tellement l’incapacité à gouverner ensemble est voyante.

Le Premier Ministre en campagne semble appeler de ses vœux la constitution d’un « bloc central » grâce à un sursaut des électeurs et que voudraient favoriser des accords de non agression passés ici et là.  Cette perspective repose sur des ralliements d’opposants résolus hier, de droite et de gauche et l’élargissement exigerait une cohérence programmatique qui n’existe pas, si tant est que la volonté politique de la réaliser soit là. Elle est d’autant plus difficile à imaginer que c’est la partie de l’échiquier électoral où l’équation personnelle des candidats est la plus présente, ceux-ci se moquant bien des « imprimatur » nationales.

Finalement, c’est Marine Le Pen qui bénéficie de la situation la plus confortable. L’apport de Ciotti peut lui être utile, mais n’impose pas de réorienter son projet. Elle avance dans la clarté et sa formation est la seule qui peut afficher l’identité de son premier ministre. Et plus l’extrême-gauche agite le spectre du fascisme et multiplie les manifestations et les désordres, plus elle engrange le soutien des citoyens qui aspirent au calme et à la paix. Comme le souligne Sarkozy dans son interview, il faut tenir compte du travail que le RN a fait sur lui-même pour devenir respectable, sinon on se trompe de cible. Et de fait, le diable, aujourd’hui, c’est Mélenchon ! Le RN peut même se payer le luxe d’opérer chaque jour des infléchissements pour rendre compatible son coûteux programme avec la réalité financière du pays. Il peut même se revendiquer en « pôle de stabilité » face à l’inquiétant Front Populaire et à ses dépenses « plus de beurre que de pain », et à la majorité sortante déboussolée par la dissolution dont les soubresauts font penser à l’alpiniste qui a dévissé et cherche désespérément ses points d’appui.

En ce 18 juin, je me demande bien quel appel pourrait être lancé, susceptible de sauver la France, et par qui… S’il nous regarde de là-haut, j’imagine le Général bien triste devant le spectacle que notre classe politique lui offre, ceux qui se réclament de lui en tête !

 

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