HISTOIRE
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LE RAPPORT BALLADUR DANS LE DETAIL

SARKOZY-AUBRY : LE MATCH

 P1030292    Sarko relance 4                        

 

Pour qui le temps travaille-t-il ?

 

D’un côté, on assiste à une réunification du parti socialiste qui consacre la toute puissance de Martine AUBRY. Si l’on avait besoin d’une démonstration sur l’importance de tenir l’appareil, elle est faite. La direction du PS s’est donc « enrichie » de 31 nouveaux, ce qui, personne n’ayant démissionné, porte le nombre des membres du bureau à 80. Le ridicule n’est pas loin, mais ce n’est pas l’important. Peut-on pour autant parler de réconciliation entre Ségolène et Martine ? C’est cela qui serait la bonne nouvelle. Le geste de la 1ère secrétaire est plus politique qu’affectif. Elle a besoin, pour rendre crédible sa direction, d’associer au travail le courant de l’ancienne candidate. Eviter un schisme vaut bien une « messe » à 80. Il faut dire que le geste intervient au moment où Mme Royal s’est considérablement affaiblie, dépréciée par sa mise à l’écart et ses déclarations intempestives. Elle est donc bien aise de saisir la main « secourable » qui lui a été tendue.

 

Martine AUBRY, ayant neutralisé le Maire de Paris, muselé la gauche de Benoit Hamon, se paie le luxe de faire rentrer au bercail la brebis qui risquait de s’égarer et devenir incontrôlable. Avec sureté et méthode, la maire de Lille pave son chemin de 2012. Si elle manque de charisme, elle peut compter sur son image de « bosseuse », la fermeté d’un discours d’opposition jamais excessif, et surtout la trempe d’un caractère bien affirmé. Sa rivale aura bien besoin de revêtir l’armure de Jeanne d’Arc à qui elle se compare parfois. Condamnées à faire un bout de chemin ensemble, leur situation n’est pas si confortable que ça, alors que la crise leur déroule pourtant un tapis rouge. D’autant plus que d’autres ambitions commencent à percer…

 

De l’autre côté, le Président de la République, dont la popularité chute au fur et à mesure que le chômage monte, semble en difficulté. Beaucoup d’observateurs estiment qu’il n’est pas seulement victime de la crise, mais aussi de ses erreurs et de ses provocations. Voire ! Il faudrait aller bien vite en besogne pour croire qu’il n’aurait plus la possibilité de faire aboutir toutes les réformes.  Ce n’est pas parce que la mode est de tirer tous azimuts sur lui que la cible est atteinte dans la durée.

 

Les Français peuvent légitimement avoir une lecture brouillonne du flot de réformes entamées et non abouties. On est au milieu du gué. Ceux qui prônent de prendre du temps sont aussi ceux qui voudraient que le rythme ralentisse parce qu’ils ont du mal à suivre ou que certaines réformes ne se fassent pas. Le sentiment actuel se renforce aussi du cafouillage antillais dans lequel le Président ne s’est pas vraiment impliqué et dont les Ministres de tutelle n’ont pas trouvé la clé dans des délais convenables.  Peut-être, un peu comme le font les autruches en se fourrant la tête dans le sol, les Français aspirent-ils à une pause parce que la crise les effraie. En gros ils voudraient qu’on ne s’occupe que de l’emploi et du pouvoir d’achat, au moment où le gouvernement recule sur la réforme des lycées et des Universités. Il est vrai, le tableau de ce début d’année n’est guère favorable au gouvernement et au Président.

 

Mais c’est à la saison venue qu’on mesure la valeur de la récolte. Nicolas SARKOZY ne baisse pas les bras, parce qu’il sait qu’il est engagé dans une course contre la montre à la fois contre la crise  et pour l’aboutissement de ses réformes. Et il a encore des arguments dans la besace. Il sait que son plan de relance, qui va bientôt frémir de ses premiers effets, était le bon choix, étant donné le maintien de la consommation à un niveau satisfaisant, l’accroissement de l’épargne et la désinflation qui s’avère un allié utile pour le pouvoir d’achat. Il sait que les réformes permettront un redémarrage plus facile de la croissance de notre pays. Il sait, que le moment venu, quand il faudra commencer à reboucher l’immense trou que la crise aura creusé, elles rendront les efforts moins pénibles aux Français. En attendant, il aura encore de multiples occasions de montrer ses talents, à commencer par le sommet mondial du début avril.

 

Dans ces conditions, le temps est encore le meilleur remède. Ce temps qui permettra aussi de digérer la crise. Peu importe que l’opposition en fasse des tonnes à propos de toutes ses décisions jusqu’à la moindre. Etant très divisée elle-même, elle n’en tire guère profit, car les Français ne sont pas dupes. C’est le temps qui offrira à Nicolas SARKOZY l’occasion de se refaire une santé politique. Un homme de sa trempe n’a jamais dit son dernier mot.

 


                                                                                                                                


 

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