HISTOIRE
CES BONNES NOUVELLES QU’ON OUBLIE DE NOUS DONNER…
LA SEMAINE SELON SAVINIEN

QUI AURA L’AUDACE DE FAIRE UNE CAMPAGNE DE VERITES ?

 

Nous sommes à huit mois de l’élection présidentielle. Les nuages s’accumulent à nouveau sur l’horizon avec la menace d’une nouvelle récession. Après la crise financière, voici celle des dettes souveraines. L’économie réelle commence déjà à être asphyxiée par la paralysie qui gagne une nouvelle fois les banques qui hésitent à se prêter…

Pendant ce temps-là, le bal des prétendants nous joue l’air de l’été en pente douce. Rien ne paraît encore bien grave ; nous campons sur notre richesse acquise, bien réelle mais déjà sérieusement écornée : le déficit de nos exportations nous le rappelle chaque mois. A qui remettre les clés du destin de la France pendant les cinq prochaines années ? A Martine la dépensière qui croit encore à ses chimères de relance par la consommation comme elle croyait que les 35H allaient partager le travail ? A François Hollande, Monsieur « on verra », qui élude les réponses à toutes les questions décisives ? A Marine la ruine, avec ses projets fous  national-totalitaires et hexagonocentriques ? Au Président sortant qui porte déjà la croix de ses réformes pour avoir voulu mettre les Français devant la réalité, et encore a-t-il reculé sur plusieurs projets et tenté maintenant de temporiser pour ne pas oberrer toute possibilité d’être réélu ?

Qui ne voit que la situation actuelle exige une politique de redressement forte et volontaire. Les Français des couches populaires sont tentés de la voir dans les propositions radicales du Front National. Sa présidente rêve de la France au fond du trou ce qui lui permettrait, pense-t-elle, de prendre le pouvoir. La pente fatale. Il n’y a rien de pire que les politiques du pire. Il serait temps que les partis de gouvernement acceptent de voir et surtout de dire la vérité. Mais ce n’est pas demain la veille pour le PS qui refuse toujours de voter la "règle d’or" par aveuglement politicien.

Quelle est-elle cette vérité ? Que nous sommes en déclin économique depuis presque trente ans et nous arrivons à nos dernières cartouches. Le mal provient de la dette, de la perte de compétitivité et de l’Europe. Chacune de ces causes a besoin d’un traitement.

La dette a pris une telle ampleur qu’elle parasite l’Etat au point de réduire ses marges de manœuvres à peu de choses. C’est l’Etat providence qu’il faut radicalement remettre à sa place. Il faut réduire les dépenses et réinventer la protection sociale en ciblant les maux d’aujourd’hui, la précarité des emplois et les aides aux plus démunis tels que mères seules avec des enfants, ou encore les jeunes.

Pour réarmer notre industrie, il faut que l’état retrouve des moyens d’action, ne serait-ce que pour renforcer les investissements en recherche développement. Rendre nos entreprises à nouveau compétitives sera notre principale planche de salut. Contrairement  à ce que l’on pense généralement, ce ne sont pas les  délocalisations qui sont responsables des 500 000 emplois perdus dans l’industrie. Ils ont purement et simplement disparus par la mort de secteurs entiers  sous les coups de la concurrence internationale et nous avons été incapables d’en reconstruire suffisamment dans les filières nouvelles. Elargir notre recherche-développement trop concentrée et insuffisante, baisser le coût du travail (merci les 35h), baisser les impôts et charges (17% du PIB en France, soit 6 points de plus que ma moyenne européenne)  tout cela pour redonner des marges qui permettent les investissements et donnent les moyens d’aller sur les marchés d’exportation.

A condition aussi de tordre le cou aux idées reçues : à savoir que les entreprises ne gagnent pas trop d’argent, bien au contraire ; que le capital ne capte pas trop de valeur ajoutée aux dépends du travail ; que le coût du travail est pour beaucoup dans la compétitivité.

Entre la réduction de la dette et le besoin de relancer l’industrie, il faut déplacer 10 points de PIB en cinq ans vers l’Etat (dette) et vers l’entreprise par une TVA sociale. Beaucoup l’ont compris. Pourquoi a-t-on peur de fâcher les Français.

De toute façon, le prochain président de la République ne pourra pas faire autrement que d’assumer la baisse du pouvoir d’achat et les hausses d’impôts. Autant le dire franchement et passer un pacte avec les Français avec des objectifs ciblés pour les cinq prochaines années. Le risque d’être battu est énorme au vu de l’état de l’opinion à l’heure actuelle. Mais justement, j’y vois une opportunité pour le président sortant : il n’y a guère que Nicolas Sarkozy qui pourrait le proposer : il a les c…. pour le faire mais aura-t-il le courage de relever ce défi à haut risque pour sa réélection ?

Rappelons-nous : « de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace… et la France est sauvée ! »

 

Commentaires

jibe124

La Vérité ! quelle vérité ?
J'aime la vérité. Je crois que l'humanité en a besoi. Mais elle a bien plus grand besoin du mensonge, qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies (Anatole France )...

Et là, on comprend tout de suite que certains sont particulièrement qualifiés pour parler de cette négation de la Vérité (retour à 60 ans pour l'age de la retraite, 300 000 emplois créés, centaines de milliers d'emplois-jeunes etc etc... Martine n'a rien appris depuis les affirmations qui concernaient la semaine de 35 heures. heureusement qu'il reste le mensonge pour continuer de faire croire que le monde c'est "bisounours, Oui-Oui, ou Martine et sa vérité !"

Remember

Bonjour Daniel!
J'ignorai que Maitre Colard et l'ancien directeur de la DG machin faisaient parti de la couche populaire et que tu te plaçais dans la couche supérieure.
Pour différentes raisons je ne partage pas TOUTES les idées De Marine Le Pen mais peut-être que si la France tombait au fond du trou(ce que je ne souhaite pas),elle ne pourrait pas descendre plus bas et serait obligée de se relever(Voir l'Allemagne en 1946)et ne ferait le yo-yo et ne jouerait pas depuis 30 ans à saute-moutons avec à sa tète des hommes de gouvernement avident de pouvoir qui négligent bien souvent leur fonctions de politiciens au service de LA FRANCE
Bien amicalement
Remember

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