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DES REGIONALES CAPITALES

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C’est sûr, pour la majorité présidentielle, la partie ne sera pas facile. Pour le Président comme pour le gouvernement, il n’est pas évident de vendre à des Français désemparés par la crise les résultats de la politique menée depuis 2007. « Travailler plus pour gagner plus », « la sécurité », « le retour au plein emploi en allant chercher la croissance avec les dents », « la réduction de la dette publique »… rien de tout cela n’est au rendez-vous, même si le chemin en a été pris : les résultats sont masqués par les effets de la crise. Même l’excellente gestion de la crise pendant cette période n’est pas non plus évidente et le fait d’avoir réussi à maintenir une situation moins mauvaise que nos voisins n’est pas de nature à satisfaire une opinion publique qui ne voit que ce qui la touche de près : le chômage et son pouvoir d’achat.

  

La gauche a beau jeu de surfer sur cette vague défavorable au pouvoir en place à qui tout semble échapper, même l’engagement dans le développement durable avec le semi fiasco de Copenhague et la censure de la taxe carbone.

 

Même le réformes engagées, dont tout le monde s’accorde pour dire qu’elles sont nécessaires, n’ont pas suffisamment abouti pour pouvoir en tirer un quelconque avantage. En un mot, la majorité est le dos au mur. C’est peut-être sa chance : au fond elle n’a rien à perdre.

 

Dans ce contexte, l’enjeu régional paraît bien mince. Ce sont les thèmes nationaux qui vont animer la campagne. Parce que la gauche veut faire de l’échéance régionale une sanction contre Nicolas Sarkozy et des Régions les contre pouvoirs pour tenter d’annihiler les efforts consentis au niveau national. Même si ce n’est pas dans les compétences régionales, le social sera au cœur des discours, avec la litanie sur l’éducation, le bouclier fiscal, l’emploi. On connaît les solutions : les faux emplois qu’on appelle « tremplins » alors qu’il s’agit de « toboggans » et la « justice » qui passe par une politique fiscale délirante.

 

Et les électeurs de la majorité auraient bien tort de ne pas se mobiliser. Les réformes engagées sont vitales pour l’avenir de notre pays. Là où l’opposition ne voit que des arrière-pensées, préférant la tactique à l’intérêt général pour ménager ses intérêts, il y a de vraies nécessités : simplifier notre administration territoriale, réactualiser l’organisation de la justice, mener à bien la plus grande réforme de la santé que notre pays ait connu, diminuer le nombre de nos fonctionnaires, réduire les dépenses publiques en supprimant les dépenses superflues, les gaspillages et les doublons, rénover les quartiers, le système éducatif, permettre à La Poste de s’adapter sans périr…

  

La majorité est unie, c’est sa chance. Simplement, il faut qu’elle mène une campagne incisive et qu’elle mette la gauche et ses solutions éculées au pied du mur. Comme on le voit, il y a de quoi faire. L’important c’est de maintenir le cap et de ne pas douter de son bien fondé. L’audace sera communicative. La gauche veut faire le grand chelem. Elle pourrait bien perdre L’Ile de France, Poitou Charentes, les Pays de la Loire, la Lorraine… Mais le premier tour sera décisif !

 

 

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