HISTOIRE
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RETOUR A LA SOBRIETE

CROISSANCE A L'ATTALIENNE

Rapport Attali : 316 propositions pour relancer la croissance
Le rapport, dirigé par Jacques Attali et remis le 23 janvier au président de la République, a pour objectif de libérer la croissance. Il laisse une large place à l’enseignement, au développement durable, aux PME ou encore au marché du travail.

A la demande du président de la République en juillet dernier, Jacques Attali a conduit avec 43 membres, pendant plus de six mois, la « commission pour la libération de la croissance française ». Objectif : transformer en profondeur l’économie et la société françaises pour « libérer la croissance ».
L’ensemble des mesures devrait permettre de relever les défis suivants :
- Gagner un point de croissance supplémentaire d’ici à la fin 2012
- Abaisser le chômage à 5%
- Diviser par trois le chômage des jeunes
- Ramener à trois millions le nombre de Français sous le seuil de pauvreté
- Créer plus de 10 000 entreprises dans les banlieues
- Ramener la dette publique à 55% du PIB

Pour satisfaire ces objectifs précis et ambitieux, c'est un foissonnement de propositions que d'aucuns qualifieront "d'ultra libérales", bien qu'il ne s'agisse que de faire "l'aggiornamento" de toutes nos féodalités, tous nos privilèges, tous nos conservatismes. Alors évidemment, ça décoiffe. "C'est un tout" a proclamé le rapporteur. Donc à prendre en bloc ou à laisser. On sait déjà qu'à moins de deux mois des cantonales, le Président a annoncé qu'il ne supprimerait pas les départements, donc les Conseils Généraux. Evidemment. Pour le reste, on aura l'occasion d'en reparler bientôt.

                                                                     

Commentaires

Lucien Martin

Je suis déçu que Sarkozy refuse la suppression des départements créés :
"La taille de ces départements était fixée de façon telle qu'il devait être possible de se rendre en moins d'une journée de cheval au chef-lieu de chacun de ceux-ci depuis n'importe quel point de leur territoire. Dans la même optique, les départements furent nommés non pas d'après des critères historiques, pour ne pas rappeler le découpage en provinces de l'Ancien Régime, mais purement géographiques (noms de rivières, de montagnes, etc.)"
Comme rupture, on a fait mieux.
Je pense aussi qu'il faudrait supprimer le sénat, qui coûte très cher et ne sert à rien, sinon de maison de retraire à des politiciens fatigués ou de voie de garage à des politiciens médiocres.

Mais bien sûr, en supprimant les départements et le Sénat, on fait beaucoup de mécontents. N'est-ce-pas ce qu'on appelle le courage ?

Tintin

Supprimer les départements, certes, mais ce n'est pas si simple. Il faut prévoir une réforme de l'Etat en même temps pour supprimer aussi les préfets départementaux. C'est donc une action en profondeur qui doit se préparer minutieusement, mûrir avant d'être mise en oeuvre. L'annoncer deux mois avant des élections, ce ne serait pas sérieux. en attendant qu'une autre organisation administrative naisse, plus économe et plus simple, on aura encore besoin des départements. quant au Sénat, c'est remettre en question le bicamérisme bien nécessaire dans un pays où les foucades électorales font balancer les majorités souvent de manière excessive de l'Assemblée Nationale. Le rôle modérateur d'une assemblée plus stable composée d'élus expérimentés est toujours nécessaire.
Tintin.

Roger Benvénuti

Bonjour!
Sans prendre partie pour telle ou telle proposition de Jacques Attali, je vois dans son rapport l'électro-choc dont notre pays à un besoin impérieux. Les mesurettes sont dépassées et nous nécessitons un remède de cheval. Ce n'est pas le monde qui s'adaptera à la France mais l'inverse.Et faute de faire cette adaptation de manière raisonnée er adaptée, nous devrons la subir car les autres pays ne nous attendent pas.A bon entenfeur ,salut!

Lucien.martin@free.fr

Mon cher Tintin, voulez-vous bien répondre honnêtement à ma question ?
Etes-vous Conseiller Général ou Sénateur ?
Sous les beaux discours et les phrases alambiquées, je pressens la défense d'un intérêt particulier. Peut-être me trompe-je mais j'en doute...

Tintin

Ni sénateur, ni conseiller Général, ni élu. C'est mon tempérament de juriste et ma connaissance de l'histoire des institutions qui m'inspirent ces réflexions.
Tintin

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