HISTOIRE

LA PORTE ETROITE



 Sarko relance 4                                                                       

 

Le passage n’est pas large, en effet, pour le Président de la République dans sa négociation avec les partenaires sociaux. Il lui faudra trouver les bonnes mesures ponctuelles qui calment la revendication sur le pouvoir d’achat sans obérer l’avenir tout en nourrissant le débat sur la répartition de la richesse qui doit faire l’objet d’un débat en profondeur. Mais les finances de la France sont telles qu’il ne dispose que d’un fusil à un coup. Encore faut-il le tirer au bon moment, ce qui n’est pas facile, car tout le monde s’attend maintenant à une aggravation de la situation dans les tout prochains mois. L’année 2009 risque d’être longue.

 

Parmi les pistes évoquées par Nicolas SARKOZY lui-même et celles que les partenaires sociaux amèneront dans leur besace, il y a le bon grain et l’ivraie. C’est-à-dire les mesures utiles et celles dont les effets pervers annihileraient à court terme la satisfaction immédiate obtenue. Parmi celles-ci vient en premier la revalorisation du SMIC. Même significative, son impact sur le pouvoir d’achat serait plus psychologique que réelle et elle s’impose d’autant mois que l’inflation est en recul et que sa répercussion sur les salaires menacerait des milliers d’emplois dans les PME. De même toute prime immédiate (300 à 500€), même si elle serait souhaitable, n’est pas envisageable en raison de son coût et de la faible efficacité à en attendre sur la relance en dehors du très court terme. La baisse de la TVA n’est pas non plus souhaitable : soit elle est ciblée et soumise à l’accord des autres pays de l’Union (!!!!), soit elle est globale, et alors elle ne peut être que d’un point ou un point et demi, ce qui serait d’un faible impact sur les prix à la consommation et le pouvoir d’achat, avec en contrepartie un trou énorme dans les recettes de l’Etat. Le gouvernement ne pourra guère souscrire non plus à la demande du patronat de baisser les prélèvements obligatoires.

 

Il reste quelques bonnes idées qui peuvent soulager la difficulté de ceux qui perdent leur emploi, qui peuvent lutter contre la précarité tout en ménageant les emplois existants et préparant l’avenir. Ainsi, l’idée avancée par la CFDT de mettre en place un fonds d’investissement social, destiné à la qualification des salariés à temps partiel et des chômeurs, et à l’insertion des jeunes. Reste à trouver une solution pour abonder les 6 milliards qu’il nécessite, les intérêts des prêts aux banques étant loin de suffire. Plutôt que de suspendre les décisions prises lors de l’été 2007 (loi TEPA et autres), pourquoi ne pas faire appel à l’épargne privée volontaire sous forme d’une souscription nationale dont la forme est à trouver. On peut aussi envisager la hausse du niveau d’indemnisation du chômage partiel jusqu’à 80% du salaire net, et l’instauration d’une allocation d’insertion pour les jeunes n’ayant pas droit au chômage. On peut aussi penser à améliorer les chèques emplois services à destination des personnes âgées et des femmes seules. Tout cela peut venir s’ajouter aux amortisseurs déjà existants : assurance chômage, contrats de transition professionnelle, emplois aidés du plan de relance… On sait que le gouvernement pense à une réduction d’impôts en supprimant un tiers de la première tranche du barême. Cette mesure vise le bas des classes moyennes et son impact sera plus symbolique que réel.

 

Il restera aussi la mesure emblématique de l’interview du 5 février : la suppression de la taxe professionnelle. Peut-être le principe en sera-t-il acté, mais il serait étonnant que le Président nous dise par quoi elle sera remplacée dès maintenant. Et puis le grand chantier qu’il veut mener à bien d’ici la fin de l’année sur le pacte social qu’il souhaite voir s’établir autour de la répartition de la richesse produite entre actionnaires, investissements et salariés. Des gages sociaux, il peut en donner d’autres. On sait que Nicolas SARKOZY appelle les syndicats à la vigilance dans les entreprises pour qu’ils dénoncent les comportements « non vertueux » et qu’il n’est pas hostile à la mise en place d’un comité de suivi de la crise et des plans de relance en partenariat avec les acteurs sociaux.

 

Comme on le voit, la porte est étroite, mais le grain à moudre ne manque pas. Restons donc optimistes !

        

                                                                                           

           

         


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                             

 

 

618050.  C’est en Euros, le total des sommes déboursées  cette semaine dans des ventes aux enchères. L’une pour acquérir le « nez » du paquebot France (273 200€), l’autre pour devenir propriétaire d’un exemplaire d’une mythique DS, carrossée par Chapron (344 850€). Manifestement, la crise n’empêche pas les folies… Nostalgie, quand tu nous tiens !

 

+ 3%. C’est l’augmentation consentie pour le budget de la santé. C’est beaucoup pour un pays dont le taux de croissance a été moitié moindre. C’est que les dépenses croissent avec le vieillissement de la population, entre autre. Si nous voulons garder le haut niveau de protection dont nous bénéficions, il faut que chacun de nous soit vertueux et que le système de soins utilise plus rationnellement les moyens qui lui sont accordés.

 

20. C’est le nombre d’années de prison fermes infligées à l’agresseur qui avait tenté d’immoler la jeune Charhazad car elle refusait de l’épouser. Celle-ci avait été brûlée à 60%. Ce sera l’occasion pour lui de méditer sur l’adage « quand on aime (de cette manière), on a toujours vingt ans » et les conséquences de coutumes barbares qui n’ont pas lieu d’être chez nous.

 

1 à 3.  C’est l’écart moyen des salaires entre la moyenne des 10% de Français les mieux payés (salaires nets, primes et avantages inclus = 36 938€) et la moyenne des 10% les moins bien payés (12 717€). Il était de 1 à 4 en 1968. Ce constat est fait par plusieurs experts au moment où on pointe du doigt la dérive des bonus touchés par une poignée de privilégiés….Mais à condition d’être un salarié à temps complet. Les petits revenus sont d’abord ceux qui travaillent à temps partiel ou en interim et autre CDD.

 

13,9.  Ce sont les milliards d’Euros de profits de TOTAL en 2008. Avec un pétrole qui a frisé les 150 $ le baril avant de s’effondrer, ce n’est pas étonnant. Un pactole tentant pour nos professionnels du partage (pour les autres) qui verraient bien qu’on taxe  ces « super profits ». Rappelons que notre fleuron pétrolier est tout petit à côté des géants américains (Exxon a fait 30 milliards d’euros) et  que beaucoup de ses profits sont réalisés ailleurs qu’en France… L’essentiel n’est-il pas plutôt que notre pétrolier investisse et crée des emplois.

 

7.  C’est le nombre de salariés grévistes d’un chantier naval privé de Marseille qui ont été licenciés pour « entrave à la liberté du travail ». La guerre que mène la CGT contre la réforme portuaire dans le port méditerranéen pour garder son « monopole » est en train de le ruiner. Comme le souligne l’Union Navale Marseille, à l’origine des licenciements, « le blocage de l’activité par une minorité met en péril l’avenir de l’ensemble de la société ».

 

128. C’est le nombre de chercheurs de l’Institut universitaire de France qui ont signé une lettre ouverte à Nicolas SARKOZY : « le manque de considération dont vous avez fait preuve à l’égard des chercheurs …. ». Pour eux les propos qu’il a tenus dans son discours du 22 janvier sont jugés insultants et calomnieux ! Il a mis le doigt sur quelques vérités qui font mal, oui ! Mais le problème est loin d’être nouveau. Déjà en 2001, sous Jospin, un rapport remis à Jack LANG, préconisait que les obligations de services des enseignants chercheurs soient fixées par contrat avec leur université. Le texte de Valérie PECRESSE n’est jamais que le 3ème contre lequel ils se dressent. Va-t-on reculer une fois de plus ?

 

20%.  C’est la manne publicitaire touchée en plus par ….Canal + depuis l’abandon de la pub sur les chaines publiques le soir. Précisons que les chaines de la TNT ont vu progresser leurs recettes de 78%, et même à France 2 et 3 (+9%) pour la programmation avant 20H. Pendant ce temps il se confirme que TF1 en perd 16% et M6, - 8%....  On est loin des calculs et autres procès éructés par Noël MAMERE à longueurs de couloirs dans des micros complaisants, comme quoi Sarko voulait favoriser les télés privées !

 

 

 

TONNERRE DE BREST !

 

                                                           




TOUT EST BON


                                                      

 

Qu’est-ce qui arrive à Pierre PEAN ? Cet auteur, connu jusque là pour le sérieux de son travail et qui a derrière lui une œuvre respectable de journaliste d’investigation, aussi bien sur « Le Monde » que sur le passé vichyste de Mitterrand, tombe cette fois-ci avec « Le monde selon K. » dans ce que ce genre de littérature peut produire de plus contestable.

 

Les accusations contre Bernard KOUCHNER reposent sur des chiffres utilisés de façon à porter le discrédit sur le Ministre des Affaires étrangères, tout en reconnaissant que celui-ci n’avait commis le moindre acte illégal, puisque les activités citées ont eu lieu entre 2002 et 2007, période pendant laquelle il n’exerçait aucune fonction officielle. Les jugements et les commentaires que l’auteur délivre portant sur le « cosmopolitisme anglo-saxon » qu’il prête à M. Kouchner (et au philosophe Bernard Henri Lévy par la même occasion) sont pour le moins étranges pour ne pas dire révoltants, et ne sont pas démontrés. Quand on connaît les proximités de l’écrivain avec Jacques CHIRAC … rien n’empêche d’imaginer qu’on s’en prenne au Ministre le plus symbolique de l’ouverture pour atteindre Nicolas SARKOZY.

 

Car la classe politique s’est évidemment emparée du sujet. A gauche comme à droite, certains clans veulent que Bernard KOUCHNER s’explique, tout en espérant faire le procès de l’ouverture. Celui-ci a riposté par un démenti cinglant sur l’accusation d’avoir mélangé des activités rémunérées de consultant avec ses activités officielles. Il n’empêche, même si les preuves sont là, même si l’auteur se retranche hypocritement derrière le fait qu’il n’a porté aucune accusation (et pour cause), le fracas médiatique aura été suffisant pour porter atteinte à l’honneur d’un homme qui a consacré sa vie à la cause humanitaire et qui est admiré en France et dans le monde, pour des actions connues et vérifiées. Ce qui n’est pas le cas du procès en américanophilie à fort relent d’intolérance dont il est victime.

 

Quelle drôle de période. ! Tout est bon pour déstabiliser le pouvoir exécutif. C’est typiquement gaulois. Il y en a toujours pour s’activer à créer la division, discréditer, calomnier, alors qu’on a plus besoin de cohésion et de se serrer les coudes.

                                                                                                                   



LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                                 

 

 

NPA. La gauche révolutionnaire du-petit-facteur-de-Neuilly (image d’Epinal) a enfin terminé sa mue. Le mot « anticapitalisme » a remplacé le bon vieux slogan « révolutionnaire ». Cela ne veut pas dire que l’objectif n’est plus le même, les statuts, à cet égard, sont clairs. Mais il fallait passer un coup de « Ripolin » sur la façade. Il n’empêche « Nulle Part Ailleurs » vous ne trouverez « autant d’idées ringardes » sorties tout droit du XIXème siècle. Merci à Xavier Bertrand de l’avoir rappelé.

                          

Confusion. D’aucuns se sont émus de la volonté d’Eric BESSON, forcément tête de turc toute trouvée puisqu’il a pris le poste très exposé à la vindicte « libertaire internationaliste » de Ministre de l’Intégration et de l’Immigration, de proposer un titre de séjour à tout immigré clandestin qui « dénoncerait » son « passeur ». Comme si « dénoncer » un malfaiteur n’était plus un acte citoyen comme le stipule notre droit. Ceux-là confondent avec la « délation » qui n’est pas du tout la même chose. Mais aujourd’hui, on n’est plus à une nuance près !

                    

PLENEL. Qu’est-ce qui a pris à Yves Calvi d’inviter cet hurluberlu pour débattre après l’interview du Président de la République ? Ce n’est pas pourtant les opposants distingués et intelligents qui manquent. On peut ne pas aimer le style caustique de Domenach, ni recevoir ses arguments, mais c’est la ligne de son journal. Le Président de Mediapart, lui, pratique un antisarkozysme primaire, sans nuance et absolument outrancier qui retire tout crédit à son propos. On ne sait pas ce qui l’emporte en lui de la haine ou de la névrose obsessionnelle ! Franchement, on méritait mieux et ses interlocuteurs aussi.

                                   

CHAROGNARD. Y-a-t-il la moindre occasion de rouler des mécaniques, dénoncer une décision, demander des comptes ou accuser, que vous le trouverez arpentant la salle des quatre colonnes de l’Assemblée Nationale, à la recherche de micros gourmands. Sa préférence va aux proies vivantes, de droite de préférence, mais un « traître » fait forcément l’affaire. On l’a donc vu dans ses oeuvres à propos de Bernard KOUCHNER. Ce personnage aurait fait merveille sous la Convention en « commissaire du peuple ». Qui est-il donc ? Mais si, vous connaissez forcément ce Fouquier-Tinville du pauvre : son prénom commence par A ….

                                                                        

Des chercheurs qui cherchent… on en trouve, « mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Les choses n’ont guère changé depuis que le Général De Gaulle avait sorti cette boutade. Le changement de statut dans le cadre de la loi sur l’autonomie des Universités fait qu’ils dépendront, comme il est logique, du président de leur Université. Où est le problème ? Ils seront face à un patron qu’ils auront démocratiquement élu avec leurs collègues.  Que celui-ci leur demande des comptes sur leurs travaux ne me paraît pas dénué de fondement, non ? Au moment où l’état fait un effort budgétaire sans précédent pour la recherche, leur manifestation est plutôt malvenue. D’autant plus que la France peut progresser : elle recule face aux autres pays et nous sommes le pays qui a le plus de chercheurs et proportionnellement le moins de publications… A noter que les 900 suppressions d’emplois de "fonctionnaires chercheurs" non remplacés concernent des…. administratifs !

                               

OU…TROP !  ou encore « Outreau ». Le passage devant le Conseil de la Magistrature du juge Burgaud laisse sans voix. Qu’il se défende est normal. La justice, même en ce domaine, a grand besoin d’être contradictoire. Il a raison de dire qu’il n’était pas seul et on peut déplorer que sa hiérarchie ait été blanchie. D’autant plus que les propos d’un haut magistrat éclairent d’un jour surprenant le climat dans lequel il baignait. Surtout ce qu’on y apprend est terrifiant : si on l’en croit, on peut donc se tromper sur toute la ligne de l’instruction tout en détruisant une douzaine de familles, et avoir juridiquement raison ! Du coup, on se serait bien passé des cris absurdes « de lynchage » par la Chancellerie, de la part de magistrats syndicalistes qui oublient totalement les dégâts de l’affaire. « Outreau », c’est toujours l’outrance quand ce n’est pas l’outrecuidance !

                                                   

INTERVENTIONNISTE.  L’interventionnisme du Président de la République pour faire face à la crise fait dire au sociologue Dominique Wolton que Nicolas Sarkozy "a totalement changé de philosophie politique, même s'il a eu le tort de ne pas le dire clairement". "Pendant vingt ans, il n'a vendu que le libéralisme échevelé, maintenant il parle d'intervention et de régulation de l'Etat", souligne-t-il.  Pour ce spécialiste des médias, ce jugement erroné ne fait pas montre d’une grande connaissance de son sujet. S’il avait lu tous les discours de la campagne présidentielle, ne serait-ce que ceux-là, il aurait constaté que le libéralisme de Nicolas SARKOZY était beaucoup plus nuancé, et que le retour actuel de l’état dans l’économie est du pragmatisme imposé par les circonstances. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Président ne franchit pas certaines limites (comme le contrôle des banques) que d’autres préconisent. A droite, il n’y a pas « d’idéologie » salvatrice et immuable. C’est toute la différence.

                   

PREDD.  Allez, un peu de régional. Lors de sa dernière session, le Conseil Régional des Pays de la Loire a voté son « Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux ». Un plan qui doit être coordonné avec les plans départementaux d’élimination des déchets ménagers, les plans départementaux des déchets du BTP, les autres plans régionaux…Le constat que l’on peut faire est tout simplement étonnant : voilà un plan voté et qui sera coordonné avec ???? pas grand-chose, puisque qu’il n’y a que la Vendée qui est à jour. Tous les autres plans sont en cours ou en révision…. Un plan régional, déjà bien approximatif dans ses constats qui se retrouve dans le vide !  Cela n’arrête pas la majorité de gauche.

                                       

CRIS D’ORFRAIE. Et pour finir, du local : à peine la décision connue de supprimer la Taxe Professionnelle (un vieux souvenir il est vrai pour nos édiles) que Jean-Claude ANTONINI et Daniel RAOUL sont montés au créneau pour dénoncer cette mesure qui ampute les recettes de l’agglo, rivalisant de superlatifs grotesques. Pas honnête du tout de protester en laissant croire que la recette ne sera pas remplacée par une autre, équivalente, comme l’a annoncé le Président de la République !

            

                       

TONNERRE DE BREST !

 

                                                                

            


HLM : VERS LA MOBILITE


                                                         

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Logement Logement Logement                                                 

C’est en partie la clé de la crise du logement. Si, dans les zones urbaines de forte densité, comme la région parisienne, il faut construire des logements parce qu’il en manque beaucoup, ce n’est pas le cas partout. Par contre, les HLM ne remplissent plus depuis longtemps leur rôle d’habitat social et de ce fait, beaucoup de nos concitoyens ne peuvent plus réaliser ce qu’il est convenu d’appeler « le parcours résidentiel ». Il est urgent de rétablir la mobilité qui n’est plus que de 9,4% par an, voire seulement 5% dans les zones de tension comme PACA, Rhônes-Alpes ou Ile-de-France.

Des ménages occupent aujourd’hui des logements alors que leurs revenus leur permettraient de rejoindre le parc locatif du privé voire devenir propriétaire. En restant sur place, ils ne permettent pas l’accès à ceux qui en auraient réellement besoin. De même, beaucoup de personnes occupent un logement devenu trop grand, parce que, par exemple, les enfants sont partis. Optimiser la taille d’un logement « aidé » relève du simple bon sens.

C’est pour essayer de fluidifier davantage le « turn over » dans les logements HLM, que Christine BOUTIN défend devant le parlement une loi sur « la mobilité pour le logement et la lutte contre l’exclusion ». Le texte remet clairement en cause le droit au maintien dans les lieux au sein du parc HLM. Mais d’abord, elle modifie le plafond de ressources de 10% de façon à ramener de 70% à 60% la proportion de personnes éligibles à un logement social. Ce qui devrait par ailleurs entraîner une hausse du supplément de loyer de solidarité (SLS), appliqué aux ménages dont les ressources dépassent de 20% les plafonds en vigueur depuis le 1er janvier.

Elle prévoit aussi que les ménages qui présenteront pendant deux ans des revenus supérieurs au double du plafond de ressources devront trouver un logement dans le privé dans les trois ans. Ils pourront rester dans les lieux si leurs revenus repassaient entre temps sous ce seuil.

Les personnes occupant un logement trop grand devront le quitter, sauf si l’un des occupants a plus de 70 ans ou présente un handicap. Le bailleur devra leur faire jusqu’à trois propositions de relogement, au plus loin dans une commune limitrophe, pour un loyer égal ou inférieur.

On le voit, la Ministre veut s’entourer d’un maximum de précautions humaines. Cela n’empêche pas la volonté de mettre fin à des situations qui sont parfois à la limite du scandaleux, de ménages qui occupent un logement HLM et sont propriétaire par ailleurs d’une résidence secondaire… Et pendant ce temps, des ménages modestes ne trouvent pas à se loger.


                                                                           


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                      

 

La « revue » d’Archibald a pris un peu de retard, en raison de l’abondance de l’actualité. Mais vous allez vous régaler ! Du moins j’espère.

                  

CONSUL. Alain DUHAMEL a écrit un bouquin pour comparer Nicolas SARKOZY à BONAPARTE et le début de son quinquennat avec le Consulat. Point de concordance : les réformes et l’appétit de pouvoir. Effectivement le Consulat  a été la période pendant laquelle tous les acquis de la Révolution ont été traduits en lois et mis en ordre : code civil, organisation administrative et territoriale de la France, création des lycées… une période intense qui a permis à la France de traverser le XIXème et le XXème siècles. Deux cents ans après, il faut effectivement remettre tout cela sur le métier et c’est Nicolas qui s’y colle. On ne l’appelle pas encore Nicolas 1er. La similitude ne m’avait pas échappé puisque j’avais rédigé une note intitulée « SARKONAPARTE »… dès le 23 avril 2007.

                                                                

CHEMINOTS JE VOUS HAIS ! Ce sont les « usagers » de la gare St-Lazare qui n’en peuvent plus après un mois de grève insupportable et incompréhensible (59 mn), la fermeture totale et à nouveau la grève de jeudi dernier. Il a suffi qu’un accident de personne, un vrai, provoque un arrêt des trains pendant deux heures pour que la fureur s’empare des passagers, envahissant les voies et prenant d’assaut un local d’accueil dont ils ont cassé les vitres. La tension est encore palpable et se lit dans le regard des passagers quand ils croisent un cheminot.  Ces blocages qui gênent tant des gens qui travaillent sont d’autant plus mal compris qu’ils sont orchestrés par des salariés bénéficiant d’un emploi à vie….

                                               

DE LA CONCERTATION.  Il faudrait écrire un traité qui porte sur ce beau concept. Ne serait-ce que pour arriver à une définition acceptée par tous. L’usage qui en est fait me laisse perplexe. Je retrouve ce mot à une fréquence élevée dès que des opposants de gauche contestent un projet. C’est quasi universel, du Conseil Municipal de Saint-Barthélemy d’Anjou aux plus hautes instances syndicales et politiques : vous décidez sans concertation. Mais vous pouvez toujours y aller, concertation veut dire : « adopter nos propositions ». Autrement, dialoguez toujours, vous avez à faire à des sourds.

                              

MILLEFEUILLE. On appelle indûment du nom de ce gâteau savoureux l’empilage indigeste des 7 échelons de la gestion administrative de la France. Tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut y mettre bon ordre. Cherchez le maillon faible : il se trouve quelque part à la charnière entre le Département et la Région. Oui mais voilà, à gauche on s’inquiète et on ne veut rien changer. On ne voit plus l’intérêt national, on ne veut voir qu’une volonté d’attenter aux territoires qu’elle détient. Attendons les élections de 2010 : quand elle aura reperdu la moitié des Régions, elle sera peut-être plus raisonnable !

                                                 

CHERCHEZ L’ERREUR.  Le Vice-Président du Conseil Général, Christian GILLET, s’est exprimé récemment pour dresser un tableau sombre de la situation du logement dans le département en annonçant une « grave crise », tout en constatant le nombre grandissant de logements vacants… De son côté, Michel PIRON, dont on connaît l’expertise en la matière, affirmait l’autre dimanche, à la réunion d’Avrillé, qu’il n’y avait pas de crise du logement dans notre département… Ah, au fait, ils siègent tous les deux au Conseil Général. Mais peut-être qu’ils ne parlaient pas de la même chose.

                      

COURRIER. C’est le Directeur de la Rédaction d’Ouest France qui nous entretient régulièrement de ses problèmes postaux à travers des petits billets humoristiques. L’autre jour, il avait perdu ses lettres qui étaient tombées de sa poche pendant qu’il pédalait (ça, c’est bien pour la planète). Aujourd’hui, c’est une carte de vœux qui lui est revenue avec la mention « adresse erronée ».  ll ne lui reste plus qu’une solution : se faire embaucher au Courrier… de l’Ouest !

                               

GRAND JURY. Il se trouve que voici deux dimanches de suite, je me suis retrouvé sur la route à l’heure de cette émission de RTL. Hier soir, c’était Brice HORTEFEUX qui en était l’invité. « Chic, me dis-je ! », on va passer un bon moment. Las ! je n’ai pas tenu vingt minutes. Les réponses de Brice, ça le fait pas, dirait mon grand petit-fils ! J’ai failli tomber dans l’apathie : réponses à côté de la question, langue de bois à tailler au rabot, discours creux, poisson noyé dans la piscine…. Alors que la semaine précédente je m’étais régalé des réparties malicieuses et millimétrées d’Eric BESSON déjouant allègrement tous les pièges qu’on lui tendait. Du coup, on s’est rabattu sur « Nostalgie »…

                                                             

LA GAUCHE EST DE RETOUR ! C’est le slogan de Martine, lancé à ses troupes réunies à la Mutualité pour séance de « boosting ». J’avais envie de crier « Au secours » en contrepoint. Mais finalement, ça ne vaut pas le coup de s’alarmer. Cette gauche-là n’a aucune chance de réunir une majorité en France. Ou alors, il faudrait que la crise soit terrible, ce que personne ne peut souhaiter. D’autant plus que Ségolène publie ces jours-ci un livre qui ne solde pas les comptes…. Pendant la crise, la crise au PS continue. Mais ce n’est pas une crise de rire. Enfin, si. Tout dépend de quel côté on se place.

 

TONNERRE DE BREST !

                                                                                                


CHAPEAU, MAESTRO !

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Ce n’est pas pour rien si son surnom c’est « le prof’ ». Il a encore donné une leçon à tous ses adversaires en gagnant son 2ème Vendée Globe. Et sa victoire, il ne l’a pas volée. Obligé de faire demi-tour à cause d’une panne électrique après une nuit homérique dans le golfe de Gascogne, il est reparti avec 40 heures de retard et 600 000 milles dans la vue. Mais voilà, Michel DESJOYEAUX est de la race de ceux qui ne renoncent jamais tant qu’il y a une petite chance. Et puis, il y a les petits coups du destin associés à une science et un flair météo qui lui permettent d’anticiper les « bons coups ». L’anticyclone de Sainte Hélène qui avait barré le passage à la flotte s’ouvre pour lui et lui permet de recoller. La course chaotique dans l’Indien et le Pacifique lui donne l’occasion de grappiller les places une par une et de reprendre la tête quand ses concurrents les plus dangereux son victimes d’avaries irréversibles. … La remontée de l’Atlantique n’aura été finalement que du grand classique.

Et cet homme trouve en plus l’élégance d’arriver un dimanche après-midi, vers 16 heures, histoire d’honorer son rendez-vous avec la gloire et la grande foule. C’est bien simple, Même le soleil a cru bon de saluer l’événement, au moment du passage de la ligne !!!

Cela méritait bien une paire d’heures d’attente dans le froid pour partager ce moment avec lui.

Ce que c’est beau le talent !

                                         

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PLAN EN PIECES


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Un plan de relance entre mauvaise foi et mensonge : c’est celui présenté par Martine AUBRY !

 

Un plan d'urgence socialiste, pas si urgent que cela...

Présenté le 21 janvier, ce plan intervient cinq mois après la faillite de Lehman Brothers, quatre mois après le débat sur la crise financière qui s'est tenu à l'Assemblée, trois mois après la présentation du plan de sécurisation du système financier, deux mois après la présentation du plan de relance du gouvernement et un mois après que ce plan de relance a commencé à être débattu devant l'Assemblée. 
C'est pas un peu tard ?

 

… dans lequel l’idéologie l’emporte sur la raison

Le plan de relance du parti socialiste est essentiellement tourné vers une relance de la consommation. Il consiste à distribuer de l’argent à tout le monde, sans contrepartie d’activité supplémentaire. Il s’agit là d’une véritable erreur économique.

La France a d’abord un problème de compétitivité. L’aide à la consommation, elle existe déjà et elle est importante : c’est la baisse des prix. L’inflation, en 2009, sera, dans notre pays, à un niveau historiquement bas et les salaires réels ont progressé au troisième trimestre de +1 %.

 

Au-delà du geste sympathique qui consisterait à faire un chèque de 500 euros aux Français (et cela ne serait possible qu’une seule fois), à augmenter le SMIC ou encore à baisser la TVA comme le proposent les socialistes, il convient de s’interroger sur les conséquences économiques :

- Un chèque anti-crise de 500€ ? ERREUR !
Ce chèque anti-crise irait non pas vers la consommation mais plutôt vers l’épargne, les Français inquiets pour leur avenir étant moins enclins à dépenser. Ou bien, ils dépenseront cette somme pour acheter des produits importés, ce qui dégraderait le déficit commercial.

- Baisser d'un point la TVA ? ERREUR !
Concernant la baisse d’un point de la TVA, il s’agit d’une mesure coûteuse sans réel impact sur le porte-monnaie des ménages. D’ailleurs aucun pays de la zone euro n’a retenu l’idée d’une baisse de la TVA. Et parmi les 27 de l’Union, le Royaume-Uni est le seul à l’avoir décidée. L’effondrement de sa consommation et son économie de services nous distingue des Britanniques. Pour l’heure, au premier mois de cette baisse de la TVA, les ventes de détail ont baissé outre-manche de 3,3%, soit la plus mauvaise performance depuis quatorze ans.

Augmenter le SMIC de 3% ? ERREUR !
Une telle hausse du SMIC, est  inadaptée et dangereuse pour l’emploi, car elle freinerait considérablement la compétitivité des entreprises déjà fragilisées par la crise. Dans le contexte actuel, c’est en réalité condamner des dizaines de milliers de salariés au chômage !
Et lorsque le Parti socialiste met en avant l’exemple de ce que José Luis Zapatero a fait en Espagne en doublant le salaire minimum, il oublie de préciser que celui-ci est de 600 euros, alors que le SMIC français s’élève à plus du double.

- Supprimer la loi PEPA ? ERREUR !
Par ailleurs, le plan de relance socialiste propose de supprimer les mesures fiscales adoptées à l’été 2007 (loi PEPA). C’est, en réalité, procéder à une augmentation des impôts de 11 milliards d’euros ! La gauche prétend vouloir donner du pouvoir d’achat en plus aux classes moyennes, et elle le finance par du pouvoir d’achat en moins pour les classes moyennes ! Comme l’a fait remarquer le premier Ministre dans sa réponse aux socialistes lors du débat sur la motion de censure déposée par l’opposition, que les socialistes précisent ce qu’ils veulent supprimer :
« Il serait socialement injuste de supprimer l’exonération des heures supplémentaires qui a bénéficié à 6 millions de foyers fiscaux modestes. Reprendre aux Français qui travaillent davantage les 3 milliards d’euros qui les récompensent serait inique. Supprimer le crédit d’impôt logement, au moment même où il faut compenser le tarissement du crédit immobilier et l’essoufflement du secteur du logement, ce serait totalement irresponsable. Enfin, supprimer l’exonération des successions et des donations, à l’heure où les familles sont soucieuses de s’entraider, ce serait injuste. »

- Augmenter le coût des licenciements ? ERREUR !

Autre défaut de ce plan, il propose d’augmenter le coût des licenciements dits boursiers. Martine Aubry (déjà elle) avait déjà mis en place cette mesure dans le cadre de la loi de modernisation sociale, sans pour autant que les plans sociaux ne diminuent.

- Geler les suppressions de postes dans la fonction publique ? ERREUR !
Enfin, le plan de relance des socialiste engage des dépenses qui seront durables pour notre économie et qui sont vouées à rendre impossible toute remise en ordre ultérieure de nos finances publiques. Et parmi ces dépenses, figure le gel des suppressions de postes dans la fonction publique. Et pourtant, il n’est pas un pays d’Europe, qu’il soit libéral ou qu’il socialiste, qui n’ait modernisé l’organisation de son Etat et qui n’ait réduit ses effectifs ! 30.000 emplois de plus dans la fonction publique, ce n’est pas un choix ponctuel pour répondre à la crise, c’est simplement un choix idéologique !
Sans réforme de l’état, sans révision de nos politiques publiques, nous n’arriverons jamais à rééquilibrer nos comptes ! Et par là même, nous n’arriverons pas à rétablir la confiance qui s’attache à la saine gestion de la France.

 

Ce plan d’un autre âge montre combien les socialistes ne sont pas en phase avec les réalités économique et n’ont pas changé d’idéologie. Certaines propositions que le PS met en avant sont judicieuses. Problème : le Gouvernement les a déjà mises en œuvre.

                                                

                                       

                                                                              

 


RELANCE ET COMMUNICATION

 

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Après les manifestations d’hier, importantes sans être exceptionnelles, que peut-on dire à tous ceux qui ont défilé aux côtés des professionnels de la contestation parce qu’ils sont réellement inquiets. Inquiets pour leur emploi, inquiets pour leur pouvoir d’achat, ils peuvent l’être à juste titre. On peut se contenter de leur dire la vérité : à savoir que la priorité du gouvernement c’est l’emploi, que c’est pour cette raison que le plan de relance privilégie l’investissement, que celui-ci vient seulement de finir son parcours législatif et que par conséquent il est un peu tôt de dire qu’il n’a pas produit d’effets. On pourrait aussi se répandre en lamentations pour stigmatiser un temps politique beaucoup trop long pour valider une décision, et en même temps revendiquer l’exigence démocratique : incohérent ! On peut aussi expliquer que le Gouvernement préfère mettre ses moyens disponibles sur l’investissement parce que ce choix est deux fois plus efficace que la relance par la consommation pour chaque euro dépensé et que nous n’avons malheureusement pas les mêmes marges de manœuvre que nos voisins après 30 ans de laxisme budgétaire tous gouvernements confondus.

 

Mais la vérité trop brutale peut tuer. Surtout quand la démagogie s’en mêle et que l’on fait croire aux Français qu’on pourrait continuer de puiser sans retenue dans une caisse vide, donc à crédit, pour saupoudrer des revenus artificiels, ou que l’on met sur le même niveau les milliards de garantie ou de prêts au système bancaire, et ceux que l’on devrait distribuer pour donner un supplément illusoire de pouvoir d’achat. On pourrait aussi dire à la gauche que nier la réalité, ne change pas la réalité. Bien que ces observations soient recevables, elles n’apportent pas de solution au problème posé : comment redonner confiance à ceux à qui le Président a dit qu’il serait le « Président du pouvoir d’achat ». La preuve ne pourra venir que par les faits et si nous réussissons à passer la crise en tenant le cap, « sans rien lâcher » comme le dit Eric WOERTH, les années 2011 et 2012 devraient voir la promesse se réaliser. Seulement avant qu’on en soit là, le temps va être long, car comme le dit le proverbe chinois : "quand les gros maigrissent, les maigres meurent !".

 

Alors, il faudra que Nicolas SARKOZY soit bien inspiré jeudi prochain pour faire comprendre qu’il fait face avec les moyens que ses prédécesseurs lui ont laissé, que les réformes n’ont qu’un seul but, celui de rétablir la solidité de la France et de son économie, et que la défense de l’emploi et le maintien de l’outil de production sont des enjeux bien plus importants en ce moment, que l’augmentation du pouvoir d’achat, déjà effective d’ailleurs, par la baisse de l’inflation et le complément qu’apporte les augmentations des minimas sociaux.

 

Il devra démontrer combien la poursuite des réformes, de toutes les réformes engagées, est nécessaire pour l’avenir, à court, moyen et long terme. Combien elles conditionnent notre niveau de vie et surtout celui de nos enfants. Combien elles sont nécessaires pour que la France tienne sa place à armes égales dans le concert européen et la concurrence mondiale.

Cela mérite bien un effort de mise à jour de notre administration, de rationalisation de notre système éducatif ou de santé, de modernisation de notre manière de rendre la justice, d'adaptation de nos comportements à la révolution verte qui s'ébranle au fur et à mesure que le Grenelle de l'environnement entre en application.

 

Enfin, on aimera qu’il rassure les Français en dénonçant les procès qui lui sont faits en « autoritarisme », qu’il n’a en rien limité les droits du parlement, la liberté des médias, l’indépendance de la justice. Et que ses projets sont à l’inverse. Non, les libertés ne sont pas menacées quand une loi permet un service minimum dans les transports ou d’accueil dans les écoles. Mais elles le sont par les « jusqu’auboutistes » de la grève et ceux qui prônent la prise du pouvoir par la « rue »…. Et aussi par ceux qui accompagnent de leurs discours de circonstance par pure posture politicienne.



                                                                                                              

 


 


TERRIENS EN YOURTES


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C’est à une exposition bien particulière que nous invite Yann ARTHUS BERTRAND, au Grand Palais à Paris. Ce n’est pas la traditionnelle galerie de photos plus belles les unes que les autres de notre si attachante planète à laquelle il nous avait habitués. Ce n’est pas non plus la projection de films à la qualité incomparable mettant en scène les plus beaux sites terrestres.

 

Cette fois-ci il nous convie à la rencontre de « 6 MILLIARDS D’AUTRES ». Sous l’immense voute métallique il n’a certes pas réuni tous les terriens pour un grand « pow-pow », non !  Mais nous aurons le droit à un échantillon représentatif, aurait dit un paneliste d’institut de sondage.

 

Nous y sommes allés par curiosité, alléchés par la présentation faite par le maître des lieux lors de son passage un midi au journal de France 2, dans la rubrique « l’invité des 5 dernières minutes ». Nous pénétrons donc sous la tente, façon de parler de la verrière magnifique qui nous abrite. Mais c’est au sens propre aussi : en effet, Yann ARTHUS BERTRAND nous propose des rencontres avec des habitants des 5 continents (75 pays) selon un parcours thématique que l’on découvre en pénétrant dans des yourtes.

 

L’une est dédiée à l’amour, l’autre à la guerre, une troisième au sens de la vie, une autre à la famille ou aux rêves d’enfant, une autre encore aux identités : être chez soi, quitter son pays… Ainsi sont exposés dans 7 quartiers thématiques de cet improbable village plus d’une vingtaine de thèmes.

 

Vous vous heurterez d’abord à un immense parasol central sur lequel est projeté une mosaïque saisissante de visages en mouvement qui parlent à tour de rôle dans une sorte de brouhaha de foule. Les deux premières yourtes nous ont un peu déroutés : la surprise d’être confrontés à des gens qui parlent, de telle façon qu’on se sent tout de suite concerné. La beauté époustouflante de la photo ne tarde pas à nous captiver. Puis vraiment on est pris. Et l’on se surprend à sortir d’une yourte pour filer avec gourmandise et curiosité vers une autre : la magie Arthus opère ! Au passage on a droit à un thé à la menthe offert gracieusement.

 

Nous n’avons pas pu tout voir, le temps que nous nous étions donné était trop court. Pensez donc, 20 heures de films, 5 000 interviews…. Mais nous sommes ressortis avec le sentiment rassurant d’appartenir à une seule espèce humaine, tant les préoccupations, les gestes, les mimiques, les paroles, les émotions, les combats exprimés sont proches des nôtres ou de ce que l’on a vécu. L’homme est partout intelligent…

 

A voir absolument si vous passez par Paris. C’est jusqu’au 12 février.

 

                                                                                    



OBAMA OBOULO

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Grâce à la transition institutionnelle, le Président OBAMA commence à gouverner avec un dispositif complètement au point. Il a réuni autour de lui des gens compétents en se moquant de leurs origines.

 

Porté au pouvoir par la crise, sa mission prioritaire est de maintenant la résoudre. Mais il a pris soin de donner une dimension morale à ses premières décisions, pour restaurer l’image de la démocratie américaine, autant pour les Américains que pour le reste du monde. Rétablir en Amérique un Etat de droit que son prédécesseur avait fait disparaître en réduisant à néant l’habeas corpus. A cet égard la décision de fermer dans un délai d’un an Guantanamo et d’abolir la justice d’exception est impressionnante de lisibilité.

 

Mais le nouveau Président progresse sur plusieurs fronts en même temps. On attend de lui, et pas seulement aux Etats-Unis, des changements immédiats, visibles et tangibles et il multiplie mesures et annonces sur tous les sujets sensibles, en totale rupture avec G W BUSH. 

 

Sur le front économique, la Chambre des représentants se prononçait aujourd’hui sur son plan de relance de 825 milliards de dollars et les établissements financiers bénéficiaires seront tenus de rendre des comptes sous trente jours. Et il espère avoir l’aval du Congrès avant le 6 février. Barak OBAMA veut créer 3 millions d’emplois en 2009 et il lui faut beaucoup d’argent, pour lancer son plan de grands travaux et pour réduire de 1 000 dollars par personne les impôts que paient 95% des Américains, pour financer aussi l’éducation et sa politique sociale.

 

Sur le plan diplomatique, la rupture est éclatante. La guerre contre le terrorisme façon BUSH est totalement abandonnée. Cela ne signifie pas que l’Amérique baissera la garde. Il a fait des choix décisifs  en nommant Richard HOLBROOKE pour gérer les dossiers du Pakistan et de l’Afghanistan, celui-là même qui a fait signer aux Serbes les accords de Dayton, et en désignant George MITCHELL comme émissaire américain pour le conflit israélo-palestinien. C'est ce dernier qui a réussi à mettre fin à la guerre civile entre Irlandais.

 

Comme on le voit, le nouveau Président mène sa politique à « cent à l’heure ». Il a pratiqué l’ouverture en constituant une équipe où sont présents des Républicains, afin d’envoyer un signal d’unité. Il pratique déjà la rupture en se positionnant à l'extérieur sur un multilatéralisme propre à rassurer le monde et à l’intérieur par la réforme du système de santé et sa politique de l’environnement.

 

Mais le projet d’OBAMA est bien de réaffirmer la puissance américaine. Si ce n’est par les moyens militaires, ce sera par d’autres moyens. Les Chinois s’en aperçoivent déjà qui viennent de recevoir une mise en garde de Timothy GEITHNER, secrétaire au trésor. Celui-ci les soupçonne de manipuler la valeur de yuan avec pour conséquence de creuser le déficit américain. Non mais !

                    

                                   

                                                                                                             

                                                                    



 


COMMENT OCCUPER LE TERRAIN ?


                                                                              

 

C’était l’une des recommandations de Xavier BERTRAND, dimanche dernier, aux militants du Maine-et-Loire. Aller sur le terrain, être à l’écoute, se faire connaître. C’est bien joli, mais encore faut-il avoir le mode d’emploi. De ce point de vue les gens de gauche peuvent nous donner des leçons. Ces temps derniers, ils ont fait beaucoup d’efforts d’imagination pour renouveler les modalités de leurs actions.

 

Bien évidemment, il y a le modèle classique : la bonne vieille manif’ avec ses pancartes, ses banderoles, ses slogans, sa musique et ses chants détournés. Ils sont cependant sortis des sentiers battus en étant présents dans tous les combats divers et variés, sociaux ou sociétaux. On a vu les profs et les parents organiser des « nuits des lycées » en occupant des établissements le soir et la nuit. On assiste maintenant au boycott des tests dans les CM2. D’autres renouvelle le genre « pétition » à la sortie de l’école, pétition militante camouflée sur le thème rassembleur de « l’école laïque et républicaine ». A Saint-Barthélemy, les militants de gauche (surtout PC), manifestent leur désaccord avec la fermeture d’une école en revêtant des gilets jaunes fluo. Dans le département, des « cercles de silence » prétendent protester contre les conditions faites au sans-papiers, et de fait ils interpellent et arrivent à persuader des gogos.…Derrière tout cela, se cache une seule et même stratégie au service d’une seule et même idéologie. La manipulation par la gauche prolétarienne, libertaire et universaliste est évidente. Elle est relayée par une multitude d’associations plus ou moins anodines dont le « Réseau Education Sans Frontières » est l’un des fleurons.

 

Ne nous cachons pas la vérité : toutes ces actions, relayées par l’activisme national des députés d’opposition, ajoutées à l’anxiété ambiante liée à la crise, contribuent à accentuer le malaise que traverse notre société.

 

En face, nous ferions bien de réfléchir aux types d’actions originales qu’il faudrait mener pour rassurer nos concitoyens et ramener dans notre giron ceux qui sont saisis par le doute, tout ébaubis qu’ils sont par le déluge de désinformation auquel ils sont soumis. Le bon vieux tractage ne sert plus à grand-chose. Les réunions publiques n’attirent que les convaincus.

 

Il est grand temps de faire travailler les méninges si l’on veut intéresser et élargir le cercle de notre influence.  



                                                   

                                                                         


ON NE VOUS LE DIRA PAS ASSEZ

                                                                     

 

Nicolas SARKOZY «  veut limiter les droits du Parlement après avoir limité ceux de la justice, de la presse... nous ne sommes plus dans une réelle démocratie". Martine Aubry s’est déplacée spécialement à l’Assemblée pour faire une conférence de presse, n’étant pas parlementaire, pour venir y asséner « ses » vérités, à l’occasion de la motion de censure déposée par les députés de son parti. François BAYROU lui a emboité le pas pour pouvoir continuer à exister.

 

Ces mensonges érigés en slogans rebattus sont pourtant démentis par les faits.

 

Contrairement à ces affirmations, c’est Nicolas SARKOZY qui lance un plan de soutien de l’Etat à la presse écrite, "face à l’urgence de la crise économique que traverse celle-ci depuis des années". C’est 200 millions par an pendant trois ans qui seront consacrés à alléger les tarifs postaux, à la diffusion des journaux et au portage à domicile, à la mise à disposition gratuite d’un quotidien pour tout jeune français dans l’année de ses 18 ans… Ces mesures émanent directement des Etats-Généraux de la presse que le Président avait ouvert voici  quatre mois. L’aide ira aussi aux journaux numériques. « 2009 devrait être une année de rénovation et de refondation puissante » a souhaité en conclusion le Président.

 

En fait de limites imposées à la presse, il aura contribué, par son action à la sauver !

 

On découvre aussi que France Télévisions investit … plus que l’an passé. Alors qu’on nous prédisait tout et n’importe quoi pour le service public, c’est Patrice DUHAMEL, directeur général, qui indique qu’il allait investir 375 millions d’€uros dans la production d’œuvres audio visuelles cette année, contre 365 l’année dernière. Cela représente même une hausse de 17% par rapport à 2005. Il a affirmé aussi qu’il ne toucherait pas aux œuvres et à l’information, deux domaines sanctuarisés, une façon de répondre aux « inquiétudes des auteurs et producteurs »…  Selon lui, les premiers sondages montrent que « les téléspectateurs se sont rapidement habitués aux nouveaux horaires et sont globalement satisfaits » et « le phénomène le plus important concerne les 2èmes parties de soirée, avec des résultats tout-à-fait satisfaisants ».

 

Comme on le voit, La volonté de Nicolas SARKOZY de supprimer la pub pour les chaînes publiques tout en leur garantissant leurs ressources, est loin de les avoir mises à mal, bien au contraire. Que de procès d’intention ne lui a-t-on pas fait ! Pendant ce temps-là, TF1 qui voit fondre ses recettes publicitaires, est obligée de « dégraisser » en procédant à des licenciements.

Dans le concert de protestations qui a accueilli l'annonce par le Président de la République, de son intention de remplacer le juge d'instruction par un juge de l'instruction, la voix des avocats parisiens (ils sont 20 000)  apporte une note qui change des lamentations habituelles. Le Bâtonnier CHARRIERE-BOURNAZEL s'est dit "satisfait des étrennes judiciaires " du Président. Il y voit l'occasion de "passer d'une justice bonapartiste vieille de 200 ans à une véritable séparation des pouvoirs telle que décrite par Montesquieu". Cela change des avis gauchos du syndicat de la Magistrature.

« Les libertés sont menacées ! » continue de proclamer François BAYROU. Au MODEM, sûrement, mais en dehors, c’est de la fiction ou de l’aveuglement !

               

                                                                                 

                                          

 


LE MOUVEMENT POPULAIRE

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C’est le nouveau nom de l’UMP. Du moins tel qu’il se décline avec l’arrivée de Xavier BERTRAND aux commandes. Et de « mouvement » il en a été fortement question et au Conseil National de Samedi  et à la grande réunion publique d’Avrillé de dimanche après-midi à laquelle près de 1 000 personnes ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste au nouveau Secrétaire Général, entouré de Marc LAFFINEUR , Président de l’UMP de Maine-et-Loire, et de nombreux parlementaires locaux et régionaux.

 

Le « mouvement », c’est d’abord la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante avec quatre secrétaires Généraux adjoints dont Eric BESSON, au titre de l’ouverture. Un Parti qui se veut plus que jamais rassemblé dans toutes ses composantes d’origine, mais aussi ouvert aux apports extérieurs, tant il est vrai que le sectarisme est le refuge des faibles, de ceux qui ne sont pas sûrs d’eux.

 

Le « mouvement » c’est un objectif de 500 000 adhérents d’ici 2012. Un pari que Xavier BERTRAND, le bosseur, est capable de tenir. Son discours est déjà dans l’action : « éviter l’arrogance, accepter la différence et la diversité » « aller au contact, sur le terrain, être à l’écoute, tester les projets… »

 

Le « mouvement », c’est aussi une autre manière de faire de la politique. Le meeting d’Avrillé à cet égard aura été le prototype de la nouvelle relation que le secrétaire Général veut nouer avec les adhérents et le public. Pas de discours, mais un dialogue permanent du début jusqu’à la fin, avec des questions posées par les militants, préalablement sollicités et présents sur la scène. Des questions « webcams » aussi, posées à distance par des militants. Une animation avec des clips qui résument les positions nationales. Et tout y passe : le service minimum à l’école, la formation des candidats, le rôle d’internet, le RSA, le droit opposable au logement, le coût du Grenelle…autant de sollicitations qui permettent à Xavier BERTRAND d’exposer les actions qu’il veut engager, mais aussi aux élus présents d’apporter un point de vue plus précis comme a pu le faire Michel PIRON à propos du logement.

 

« Je vais vous faire une confidence », pour reprendre un tic verbal du nouveau patron, cette réunion renouvelle le genre et elle m’a plu. Du rythme, du dialogue, du parler vrai.

 

La réunion s’est ouverte sur l’événement du jour : Christophe BECHU désigné comme tête de liste pour les européennes de juin prochain pour la circonscription du Grand Ouest. Il était là, avec Elisabeth MORIN, députée sortante. C’est lui qui a ouvert le bal. Il a expliqué pourquoi il avait accepté. Il a confirmé qu’il ne quittait pas la scène angevine même si le combat ne sera plus nécessairement au Conseil Municipal. Avec la conviction qu’on lui connaît il a décliné sa motivation européenne, d’une Europe qui, avec la crise,  n’est plus un problème mais la solution. De quoi donner du souffle à la campagne qui va s’ouvrir.  Le « mouvement » à l’UMP c’est aussi le renouvellement des hommes et des femmes qui conduisent le combat politique.

 

A quoi sert le Mouvement Populaire ? Soutenir le Gouvernement (1/3) et à être devant  en éclaireur pour ouvrir la voie (2/3).

                                              


         

                                                                                                                        





LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                                              

 

« OH ! BANANIA : Y’A BON ! » C’était du temps de mon enfance l’heure du petit déjeuner. La boite jaune ornée de la tête d’un bon noir souriant coiffé d’une chéchia rouge et qui disait « y’a bon ! » faisait partie du décor de la table du matin. Le « politiquement correct » étant passé par là, le personnage a perdu la parole et il est devenu une sorte de logo stylisé. Rien à voir, évidemment, avec l’OBAMANIA qui rythme notre vie quotidienne sinon qu’on en attend, comme avec la célèbre marque de cacao, « le plein d’énergie »… Ceux qui me connaissent me pardonneront ce parallèle souriant avec ce qui n’est qu’un mauvais calembour auquel je n’ai pas pu résister. Et il ne faut surtout pas voir dans ce slogan qui fait partie de mon enfance une quelconque notation raciste.

                                                            

CIRQUE . La gauche est en train de transformer l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en grand cirque où tout est permis. En cherchant à faire croire que la majorité veut les bâillonner, les députés de l’opposition confondent obstruction parlementaire et débat sur tous les textes et multiplient les « coups médiatiques » pour faire parler d’eux. Méthodes que n’auraient pas désavouées les fascistes de Mussolini, mais en fait directement inspirées de l’extrême gauche. Martine AUBRY aurait décidé d’utiliser ses méthodes pour reprendre du terrain au « Tintin des soviets ». A défaut d’idées… De quoi faire regretter aux parlementaires de la majorité d’avoir abandonné l’usage du 49-3 dans la réforme de la constitution. Ils sont servis !

                                                                          

PARTIALITE.  Le Maire de Cholet, Gilles BOURDOULEIX, qui n’a pas l’habitude de mettre sa langue dans sa poche, s’en est pris publiquement aux « feuilles de chou » locales, à savoir Le Courrier de l’Ouest et l’Ouest France, plus préoccupées de soigner ses opposants que de rapporter objectivement les résultats qu’il obtient. Il faut dire qu’il est gâté ! Il a dit tout haut ce que beaucoup de gens qui ont voté pour lui pensent. Alain MACHEFER, Directeur départemental de la rédaction d’Ouest-France, a cru bon de prendre la défense de ses collaborateurs en se fendant d’un billet peu convaincant. Il ferait d’ailleurs bien de veiller un peu plus à ce qui est écrit sous sa responsabilité. Parce que rendre compte de la cérémonie des vœux de la fédération départementale de l’UMP comme cela a été fait, on tombe carrément dans l’indigence journalistique : le Président départemental, Marc LAFFINEUR, est affublé du titre de secrétaire départemental et Catherine DEROCHE est devenue secrétaire adjointe alors que c’est elle la secrétaire départementale… Ne parlons pas du contenu : le compte rendu est une caricature. La moindre des choses pour un journal c’est de donner des informations justes, précises et vérifiées. On en est très loin !

                                      

JUGES … ET PARTIES. Les médias veulent savoir ce que les gens pensent de la réforme de la justice. Comme ils s’imaginent que le citoyen lambda a besoin d’être éclairé, ils ont pensé que le mieux était d’interroger ceux qui l’exercent. D’un certain point de vue, on peut le comprendre. Mais il ne faut pas être déçu des réponses. Si on s’adresse à la caste, elle est quasi unanime pour… ne rien changer. Sauf à mettre en place une usine à gaz très coûteuse et dont on n’est pas plus sûr que ça de l’efficacité : la collégialité. Quant aux juges d’instruction, ils sont très majoritairement contre. Ils ne sont pas les mieux placés pour donner un avis et leurs arguments ne sont guère convaincants compte tenu de ce que l’on sait du fonctionnement actuel du système. Ils n’ont pas compris qu’il faut changer de logiciel, d’urgence !

                                                        

OBAMITUDE. On s’interroge toujours sur le sens de la présence de Ségolène ROYAL à Washington, pour l’investiture de Barak OBAMA, où il est de tradition qu’aucun étranger ne figure parmi les invités officiels. Anonyme parmi la foule, elle ne représentait qu’elle-même selon Pierre MOSCOVICI,  jamais avide de gentillesse pour les copines. Nouvelle forme de snobisme émotionnel ou opération médiatique pour faire parler d’elle, histoire de faire une image avec une belle écharpe rose tendre, ou tout bêtement de « l’Obamadôlatrie » comme le soupçonne Frédéric LEFEBVRE …

                                

SANS RANCUNE. Le Président veut que tout le monde soit sur le pont pour lutter contre les effets de la crise. Il mobilise les syndicats aussi. Il leu demande de suivre les entreprises en difficultés, pour surveiller les comportements et cibler celles qui profiteraient de la crise pour licencier sans justification, parfois dans les ateliers ou dans les bureaux. L’histoire ne dit pas si « Sud » est concerné. Il est vrai qu’on le trouve surtout dans les entreprises publiques, et particulièrement à la SNCF.

 


                                                                                                                                             


OBAMA DAY

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« L’OBAMANIA » nous submerge au moment de l’investiture de Barak comme 44ème président des « younaétides stètes ».

 

Le titre de ce billet se veut le reflet de la dimension de l’événement, de l’approbation quasi unanime des américains et de son caractère planétaire. En Barak OBAMA reposent tant de nos espoirs ! Et surtout, si tout le monde a le regard tourné vers lui, c’est parce qu’on sent bien qu’il est le seul qui puisse remettre le monde sur le chemin de la croissance, tant le poids de l’Amérique reste encore déterminant dans le destin du monde.

 

Son investiture a d’abord une dimension nationale. Pour l’histoire des Américains, l’élection d’un noir, fût-il métis, c’est un événement sans précédent et l’aboutissement d’un long chemin pavé de secousses et de souffrances mais aussi d’espoirs. Cette élection est de nature à les réconcilier entre eux (87% de soutien) au moment où leur pays pourrait douter. Plus même : à les souder pour faire face aux épreuves qui les attend car la crise économique est brutale et désastreuse. Avec Barak OBAMA, c’est une nouvelle ère qui commence. Son parcours politique est trop court pour qu’il ait été quelque peu perverti par le système. La pureté que son discours exprime est de nature à rétablir la confiance dont ce grand peuple a besoin. Il incarne l’unité nationale américaine.

 

Son investiture a pris, plus que par le passé, une dimension planétaire. L’administration BUSH laisse une Amérique en guerre, crainte ou haïe par de nombreux peuples et un monde enfoncé dans une crise sans précédent partie des Etats Unis. C’était une erreur de situer le combat contre le terrorisme comme une croisade du bien contre le mal. L’Amérique arrogante dominait le monde et imposait sa vision. Le fait que l’Amérique n’ait pas craint d’élire un homme de couleur rassure. Son discours d’ouverture aussi. Sa volonté de retirer les troupes d’Irak est bien perçue, comme celle de fermer Guantanamo. Un pays qui n’hésite pas à faire le ménage chez lui, c’est plutôt sympathique non ? Avec l’élection de Barak OBAMA, c’est un nouveau visage qu’elle offre à la planète. Partout, l’attente est forte.

 

Enfin, son investiture a aussi une dimension messianique. Cela tient à la fois de la nature religieuse de la démocratie américaine et du contexte dans lequel Barak OBAMA arrive au pouvoir. Il est attendu comme le Messie. Par les américains qui espèrent qu’il va les sortir de la crise économique rapidement. Par les Européens qui comptent sur lui comme partenaire pour mettre en place une régulation et une moralisation des échanges internationaux. Par les Palestiniens qui espèrent de sa part un engagement plus ferme pour la création de leur état… Mais son discours lui-même est emprunt de messianisme, un discours qui annonce des temps nouveaux, rempli de références aux valeurs qu’il porte : l’effort, la justice, la dignité de l’Homme… Cet homme parle bien et surtout il parle juste. Il ne touche pas que les cœurs, il touche aussi les âmes !

 

Souhaitons-lui de réussir pleinement dans son mandat. C’est l’intérêt de son pays, certes, mais c’est aussi le nôtre.

 

Faut-il croire en OBAMA ? YES, WE CAN !


                                                                                    

                                          


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                     

 

 

TONIQUE. « Il n’y a pas de péril » proclame notre Zohra locale. Pas celle de Rachida, celle de la CGPME ! Contrairement à la bourse qui envisage l’avenir avec l’œil dans le rétroviseur au lieu d’avoir le regard sur la ligne d’horizon, elle fait le point de la situation sans dramatiser, puisque les entreprises qu’elle représente sont encore peu touchées. Et puis, comme elle dit « elles sont petites, réactives, peuvent resserrer les boulons et faire le gros dos »… au passage elle redit la nécessité de créer une « maison des PME ».

Bravo Zohra !

                                                                      

TRIPLE ZERO. C’est la note qu’on peut attribuer à ces enseignants qui s’offusquent des évaluations commanditées par la Ministère. Curieux, je ne les ai jamais entendus quand c’était au temps des ministres de Gauche… Qu’elles soient inadaptées, comme le constate quelques directeurs du Segréen, c’est possible … mais ce n’est pas nouveau. C’était déjà le cas il y a six ans. Je me souviens avoir lu un texte à des élèves de 5ème dont ils ne captaient pas un mot sur cinq. Pourtant, à cette époque-là, personne ne mouftait. Comme c’est bizarre ! Que 80% de directeurs du Segréen refusent de le faire passer, cela sent le mouvement concerté, la volonté de s’opposer pour s’opposer. Je trouve l’inspecteur d’Académie bien mou. Un fonctionnaire, c’est fait pour « fonctionner » et appliquer les textes en vigueur. Un blâme aux récalcitrants serait justifié. Sinon, où va-t-on ? Qui casse le service public ?

                                                                    

DROIT….ne veut pas dire obligation. Le retour de Rachida DATI à son Ministère continue d’agiter le microcosme des gardiens vigilants de nos droits et acquis sociaux. Oui, il y a un droit au congé post natal, mais si une personne désire ne pas en bénéficier et reprendre son travail, je ne vois pas où est le problème.  Si elle le fait, c’est que sa santé le permet. D’ailleurs, combien de commerçantes se retrouvent régulièrement dans la même situation ?

                                                                    

REMANIEMENT. C’est raté pour Bruno RETAILLEAU. L’éruption de boutons de son patron a été fatale à sa nomination. Dommage, parce qu’il aurait été un ministre compétent.

C’est Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET qui prendra donc le numérique où elle pourra soigner sa borlose allergique. Dans le même genre de glissement, on trouve Fadela AMARA qui change de patron pour cause de boutinite chronique. Le coup de maître du tandem SARKOZY-FILLON, c’est quand même la nomination d’Eric BESSON à l’immigration et à l’identité nationale. Il donnait déjà des boutons à la gauche, ça va être franchement la rougeole ! Et Brice va aller exercer ses talents dans un super-maxi-ministère du travail, des relations sociales etc… Il n’a pas à rougir de son bilan et il n’est en rien le croque mitaine dont la gauche a fait la caricature. L’écologie reste en plan et c’est bien dommage.

                                                                    

PRO DE LA PROVOC…on a atteint le summum avec la fermeture de la gare St-Lazare. C’est SUD qui est en cause. Le syndicat des petits copains à Besancenot a décidé de saisir toutes les occasions pour déclencher des grèves et désorganiser le service. Sous couvert d’améliorer le service et d’augmenter le personnel, c’est un plan bien huilé pour faire monter le mécontentement et créer les conditions d’une explosion, en espérant qu’à un moment, les usagers se tourneront de leur côté. Changement d’horaires : grève, déplacement d’un local : grève, agression d’un agent : grève, …ils ont réussi à faire annuler le plan de redressement du fret avec à la clé le recul de la SNCF, voire la perte de ce secteur par incapacité de faire mieux que la concurrence. Drôle de combat pour l’emploi que de perdre un secteur entier. PEPY lâche du lest qui « plombe » chaque fois un peu plus l’entreprise nationale.

                                                                         

PESTE ! Les eurodéputés n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller à doser. C’est une vingtaine de pesticides qui vont être interdits d’ici 2018, tels que l’Amitrole ou l’Ioxynille. Le Dinocap est interdit dès cette année. De quoi faire gémir les fabricants de produits phytosanitaires, notamment les allemands dont c’est une part importante de l’industrie. Les « verts » proclament, eux, la « Victoire »… Je ne sais plus qui disait qu’il en mangeait le matin à la petite cuiller : il va être obligé de changer de régime !

                                                                      

ECHARPE. Dès qu’on parle de réformer le « mille feuille », on entend des voix s’élever pour justifier la pertinence de son « étage ». Et comme il y en a sept, entre la commune et l’Europe, il y a de quoi alimenter le débat. Que voulez attendre d’un président d’une association de maires ? Vous seriez étonné s’il ne vous disait pas que son niveau est un rouage essentiel. C’est que les « écharpes » ont la vie dure dans notre pays. Notre président départemental, comme beaucoup d’autres, est contre l’élection des membres de communautés de communes au suffrage universel. Sauf que nous les citoyens, on en a marre des « écrans » et on est pour.  C’est tellement facile de dire ensuite « C’est pas nous, c’est la communauté de communes » ; comme d’autres disent : « c’est pas nous, c’est l’Europe ». Alors il faudrait peut-être qu’on soit aussi entendu !

 

 

TONNERRE DE BREST !

                                                        

                                                                        


LE CALEPIN DANS LE COUP ….

                                                                      

 

Il y a des moments charmants quand on constate qu’on n’est pas trop mauvais.

Sans voir mes chevilles trop enfler, j’ai le plaisir de retrouver dans les pistes suivies par Edouard BALLADUR pour la réforme du « millefeuilles », celles que j’avais développées le 1er décembre dernier en évoquant la fusion des mandats de conseiller Général et de Conseiller Régional, avec le recours éventuellement à un mode de scrutin mixte (liste à la proportionnelle pour les villes, uninominal majoritaire pour le rural). Dire que ce sera retenu, c'est moins évident.

D’autre part, j’ai récemment évoqué ma conception de l’organisation du territoire à l’intérieur des régions et affirmé la nécessité de favoriser les villes moyennes et le monde rural. Deux enquêtes du Conseil Economique et Social Régional viennent de sortir et corroborent ma manière de voir et contrebattent les thèses du développement forcené des métropoles. Deux habitants sur trois de notre région préfèreraient habiter à la campagne, s’ils avaient le choix. Autre constat : plus ils habitent dans des grandes villes, moins leur lieu de vie actuel leur semble idéal….Cet attrait est plus fort chez nous qu’ailleurs en France et concerne les catégories populaires et les 25-44 ans. Ceux qui sont attirés par les villes sont les jeunes et les catégories supérieures. Une étude que devraient lire attentivement les responsables d’ALM et que je conseille vivement à Marc GOUA.

Quelque part, ça fait du bien de pouvoir se dire qu’on est encore dans le coup….

                                                                                                                  



La semaine d’Archibald


                                                                               

 

DATI. Rachida ne respecte pas les dates. La voilà à son poste seulement cinq jours après avoir accouché. Déjà que l’on ne sait pas qui est le père, maintenant il faut qu’elle en rajoute en reprenant le boulot derechef. Ce qui met en danger nos « acquis », paraît-il. Plus même, ce serait dû au « harcèlement moral » que le Président exerce sur les membres du gouvernement. Cette dernière connerie, est « ROYAL » dixit. Autrement dit, rien de nouveau.

 

J’EN AI PLUS QUE TOI….nananère ! Depuis que les résultats du recensement sont connus, il y a des communes qui ont gagné des habitants et d’autres qui en ont perdu. Les uns crient leur satisfaction d’avoir empilé les habitants plus que les autres, et les autres gémissent sur le vieillissement de leur cheptel, le manque de reproduction et les freins à leurs projets de constructions… Et puis il y a ceux qui veulent à tout prix se justifier. Vaines querelles ! De toute façon tout le monde sera, un jour pas très lointain, confronté au délicat problème de la répartition des habitants dans un contexte fortement concurrentiel, avec des logements vides à la clé !

 

CINEMATHEQUE. Notre époque aime la violence. Elle hante la réalité, les jeux vidéos, les romans et aussi la filmographie. En cette période sensible où le conflit israélo-palestinien s’exacerbe, où la crise  est propice aux manifestations et aux débordements qui vont avec, voilà qu’on nous sort des films dont on peut se demander si le moment est bien choisi. Les héros en sont MESRINE, le tueur dont on voudrait nous faire accroire qu’il a été assassiné et maintenant CHE GUEVARA, héros révolutionnaire dont on exalte le romantisme mais dont la réalité fut beaucoup plus noire et sanglante (son surnom n’était-il pas « el carnicerito » -le petit boucher). De quoi faire rêver nos jeunes révolutionnaires lycéens ? Les assassins à l’honneur, c’est bien de notre temps !

 

CALCUL SORDIDE. A force de roquettes lancées sur Israël, en rythme et en nombre croissant, le HAMAS a-t-il obtenu ce qu’il voulait ? Une riposte surdimensionnée de l’Etat juif.

La stratégie serait alors d’avoir le maximum de victimes civiles pour provoquer un sursaut des pays arabes et déclencher un embrasement général qui serait le seul moyen de rayer l’ennemi juré de la carte. Pour le Hamas, il n’y a pas de victimes, il n’y a que des martyres.

L’intervention d’Israël est d’autant plus cruelle que, excepté en manifestations, personne ne bouge. Mais les habitants de la bande de Gaza, conditionnés par les islamistes, peuvent-ils se rendre compte d’un tel cynisme.

 

FICELLE.  Le plan de relance français est bien ficelé. C’est du moins ce qu’en pense un expert de l’Institut Rexecode. Il va donner de l’oxygène aux entreprises sans trop peser sur le budget. Et il arrive à point pour aider à enrayer la spirale déflationniste qui nous guette. Il cible en effet en priorité la trésorerie des entreprises soit en anticipant les remboursements de crédits impôt-recherche, des trop versés d’impôts sur les sociétés,  et de TVA. Cela va permettre de limiter les destructions d’emplois, notamment dans le bâtiment. Même s’il ne pèse pas trop sur le budget, puisque beaucoup de dépenses sont des anticipations de dépenses prévues, le déficit budgétaire ne va pas s’améliorer ce qui justifie de serrer malgré tout la vis des dépenses.

 

R.S.V.  R, comme « responsable », S comme « solidarité », V comme « volontarisme », ce sont les trois points du triptyque développé par Christophe BECHU devant les Maires, les élus de tous grades et les personnalités civiles et militaires rassemblées à l’occasion de la cérémonie annuelle des vœux. Responsable, il assume l’augmentation des impôts du département. Solidarité, ce sera la mise en place du RSA par le Conseil Général. Volonté, ce sera d’agir pour le développement économique en continuant à aider les entreprises… Exposé brillant et pertinent. J’allais dire « comme d’hab’ ».

 

SOURIRE. Il en faut un pour terminer. On fête cette semaine les 80 ans de TINTIN. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais l’oublier. L’octogénaire se porte bien. Il caracole toujours en tête des ventes de BD. Un américain essaie d’attirer l’attention en émettant l’hypothèse que notre héros était homosexuel, arguant qu’aucune femme ne gravite autour de lui. Cela ne m’offusque pas, mais c’est méconnaître l’univers de Tintin. A ce compte-là, Spirou aussi, Alix serait pacsé avec Enak, et Léonard coucherait avec le disciple. Sans parler de Blake et Mortimer….

 

A la semaine prochaine,

 

 

TONNERRE DE BREST !


                                                                                                                              


LA FIN DES SHERIFS ?


  P1020005                                                                                                                    

 

Nicolas Sarkozy a annoncé, à l'occasion de la rentrée de la Cour de Cassation, son intention de supprimer la fonction du juge d'instruction, l'un des piliers du système pénal français depuis près de 200 ans, pour en faire un "juge de l'instruction" qui ne serait plus chargé des enquêtes, mais en contrôlera le déroulement.

Le juge d’instruction, dans sa forme actuelle, n’est pas un arbitre et les nombreuses fuites, organisées ou non, au cours de leur instruction, mettent à mal les droits de la personne et la présomption d’innocence. On l’a encore vu avec l’affaire DRAY.

La justice française s’orienterait dès lors vers une procédure contradictoire, plus adaptée aux évolutions de la police technique et scientifique. Le culte de l’aveu doit laisser la place à la culture de la preuve.

Mais le chef de l'Etat veut une réforme globale et souhaite voir instaurer une audience collégiale publique pour le placement en détention provisoire, ce qui entraînerait la disparition du juge des libertés et de la détention (JLD), créé par la loi sur la présomption d'innocence en 2000. Cette proposition était l'une des recommandations en 2006 de la commission parlementaire chargée d'enquêter sur le fiasco de l'affaire d'Outreau.

 

Dans le même esprit, il a également appelé de ses voeux "une audience publique sur les charges" reprochées aux personnes poursuivies.

Cette réforme qui devra être "engagée dès cette année", intervient moins d'un an après la mise en place en mars des pôles de l'instruction, une innovation également consécutive à Outreau, censée renforcer les droits de la défense.

Cette proposition est un nouveau pavé dans la mare. Elle était pourtant prévisible, mais elle prend une fois de plus l’opposition de court qui en est réduite à faire chorus avec les syndicats du « non à tout » par ses jérémiades et ses accusations qui sont autant de procès d’intention sans fondement.

Il est en effet comique de voir la gauche une fois de plus crier au viol démocratique contre une proposition qui met fin à une fonction léguée par Napoléon et directement héritée des anciens « lieutenants criminels du roi ». Il est aussi grand temps que notre système français s’aligne sur les règles judiciaires européennes. La cour européenne des droits de l’homme dénonce régulièrement notre pays pour ses atteintes à la présomption d’innocence, les délais déraisonnables des enquêtes, des procès et l’absence de débat contradictoire.

C’est à une révolution intellectuelle que le Président nous invite, tout autant que judiciaire, tant il est vrai que les procédures contradictoires s’imposent partout et que la religion de l’aveu semblent sorties d’un autre siècle.

Enfin, Outreau ne se reproduira plus !

Résumer ce débat au seul procès d’intention en mise sous tutelle de la justice par l’exécutif est une imposture !

Mais au fond, l’opposition par ces procès permanents qu’elle nous assène ne nous projette-t-elle pas ce qu’elle ferait, elle ? Parce qu’en la matière, elle est mal placée pour donner des leçons… ou elle a la mémoire courte.


                                             


2009 : ENFER OU PURGATOIRE ?

                                                  

 Nuages noirs                                       

                                           

« Annus horribilis », l’année 2009 ? C’est l’expression qui revient souvent chez les commentateurs et chroniqueurs. Les Français, bien qu’inquiets –on le serait à moins- n’y croient pas vraiment si l’on se réfère au dernier sondage publié par Ouest-France. Leur moral aurait même remonté par rapport à l’été dernier. Allez comprendre !

Une année exécrable nous attend. Acceptons-en l’augure pour en apprécier la moindre amertume si elle est moins moche que prévue.  Elle sera exécrable au moins à trois points de vue. 

Sur le plan économique d’abord. La crise ne fait pas de cadeau à l’économie et particulièrement aux pays où les activités financières sont prédominantes comme la Grande Bretagne et l’Espagne. Avec l’immobilier, c’est la moitié de leur produit national brut intérieur qui est atteint. Et si la France est moins touchée compte tenu de la part énorme des dépenses publiques (54%) dans la richesse nationale, le marasme qui touche le bâtiment et l’automobile est sans précédent. La crise du crédit en est la cause première évidemment.

Sur le plan social ensuite. Le risque est grand en effet d’une exploitation politicienne des difficultés que le monde traverse. La surenchère que l’extrême gauche ne va pas manquer de provoquer sur le front de l’emploi et du pouvoir d’achat, en exploitant l’avalanche de statistiques épouvantables à laquelle il faut s’attendre, pourrait déboucher sur une situation incontrôlable. Espérons que la mise en place du RSA, qu’il faudrait peut-être accélérer, et les différentes mesures d’assouplissement du financement du chômage technique, de la formation professionnelle et autre « traitement social du chômage », permettront d’endiguer ces velléités.

Sur le plan international enfin. Le règlement de cette crise profonde passe en effet par des décisions que la communauté internationale doit mettre en œuvre pour une meilleure régulation et un contrôle plus exigeant des marchés financiers et du commerce mondial. Mais dans ce contexte, le danger du retour du protectionnisme est le principal écueil. La tentation du chacun pour soi serait la pire réponse. Elle conduirait à accroître encore les inégalités entre pays riches et pays pauvres, promettant un terrain fertile pour les radicalismes de tout poil. De même, la dévaluation du dollar est inéluctable. Elle contribuera à renforcer l’Euro, et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’Europe.

Il nous reste à espérer que les efforts engagés par Nicolas SARKOZY depuis dix huit mois pour libérer les énergies portent leurs fruits, et que l’arrivée de Barak OBAMA à la Maison Blanche soit suffisamment convaincante pour faire repartir le mouvement. Car c’est des Etats-Unis qu’il repartira. Sinon….

Entre purgatoire et enfer, la marge sera ténue.


                                                                                                   

                                                                                            

 


C’est Ces Q ?

 

                                                                 

La dernière séance du Conseil municipal de l’année avait au menu une délibération proposant une « charte » pour les CCQ (Comités consultatifs de Quartiers). Ce fut l’occasion pour Romain THOMAS de se lâcher gentiment, rappelant au passage les nombreuses démissions des membres de ces comités, la main-mise tutélaire de la mairie sur ces comités et leur ordre du jour....
                                           
La suite dans la chronique de la vie angevine de décembre.
                                             
                                                                                                                                        


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                                          

                                                                       

Relance. Martine AUBRY a beaucoup d’imagination. Il faut un 2ème plan de relance pour lutter contre la crise, a-t-elle affirmé. C’est une bonne idée ! Mais enfin, si on attendait que le 1er soit en action ce serait mieux. Le gouvernement n’a pas perdu de temps : 15 jours après l’annonce par Nicolas SARKOZY, il était approuvé en conseil des Ministres et il sera présenté au parlement dès la rentrée. Difficile de faire plus vite. Mais peut-être que la 1ère secrétaire a une baguette magique.

Relance (bis). Angela MERKEL prépare un nouveau plan de relance : la Chancelière est un diesel sans turbo. Elle aurait dû écouter son copain Nicolas. Voilà qu’elle va rajouter 25 milliards d’euros pour favoriser la consommation au 12 prévus initialement. Elle s’était pourtant déjà fait piéger par la faillite de sa principale banque en rentrant tout juste d’un sommet à 4 où elle venait de refuser un plan commun pour enrayer la crise financière.

Et de 16 !  La SLOVAQUIE vient de rejoindre la zone euro le 1er janvier. Le plus drôle c’est que l’évènement a lieu au moment où sa consoeur la république Tchèque va assurer la présidence, alors qu’elle n’en fait pas partie.

Super. Le sans plomb 95 autour de 1€, personne n’aurait parié sur un tel prix, il y a 6 mois. C’est le prix le plus bas depuis 2005. quant au gazole, le litre est passé en-dessous de 1 € et s’oriente vers le seuil des 95 centimes… Mais ne nous leurrons pas. Dès que la reprise sera là, la tension sur les carburants reviendra…. Et la hausse des prix avec. En attendant, c’est un répit utile pour notre pouvoir d’achat, ce dont personne ne parle et une aubaine pour les caisses des entreprises qui n’auront pas à verser les primes transport et autres… au fait, la « prime à la cuve » est-elle suspendue ?

Chose promise… La promesse du Président est en passe d’être tenue. Le taux des boursiers en classe préparatoire s’élève à 23%. Valérie PECRESSE, Ministre de l’Enseignement Supérieur, prévient toutefois les proviseurs qui ne respecteraient pas les quotas demandés, que les statistiques, l’an prochain seront publiées lycée par lycée…  Le but promis c’est 25% en 2009 et 30% en 2010. Encore un petit effort !

Manifestons. Les manifestations contre la guerre d’Israël contre le Hamas se multiplient. Etre pour la paix, c’est bien ! Tout le monde est d’accord. Mais pourquoi personne n’a-t-il manifesté pour protester contre les tirs quotidiens de roquettes sur les localités israéliennes ?  Pour faire la paix il faut être deux, pas vrai ?

NPA. Alors, lancé, pas lancé ?  Le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) de BESANCENOT doit voir le jour pour remplacer la LCR. Le Tintin peut passer chez Drucker pour amadouer le bobo, il n’en reste pas moins aussi sulfureux. Sa proximité avec Jean-Marc ROUILLAN est édifiant.

Malus. 160€, c’est le tarif pour toute immatriculation d’un véhicule neuf très polluant, émettant plus de 250 g de CO2/km. Cela ne remplace pas le système de bonus/malus qui est en place. C’est en sus. La crise ne doit pas faire baisser la garde sur les mesures contre le réchauffement climatique. On ne lâche rien a dit le Ministre du Budget !

                                                                         

Tonnerre de Brest !                                                                              

                                                                              


AU GUI L’AN NEUF !


                                                                              

                            Boule-de-gui                                                            

Le calepin redémarre pour une nouvelle année de commentaires (partisans), de critiques (acerbes), de chroniques (humoristiques), de reportages (vécus).

En 2009, la variété sera au menu. Le calepin s’est étoffé d’une page spéciale de l’actualité angevine : « Sous le ciel de Boboland ». Il va s’enrichir d’une nouvelle série : après la « Semaine d’Archibald » qui met sous le projecteur quelques événements de la semaine précédente choisis selon mon humeur, vous verrez bientôt les « Trouvailles de Tryphon » consacrées à des articles à caractère scientifique. Et tous les jours (ou presque), évidemment, un sujet d’actualité.

Voilà de quoi alimenter votre curiosité et encourager votre fidélité. A la fin de l’année 2008, nous avons dépassé les 56 000 pages vues.

Merci pour votre assiduité et les commentaires enthousiastes que je reçois par mel.

A tous, je renouvelle mes voeux de bonne et heureuse année. Je pense qu’on en aura tous bien besoin.                                                                                 

A bientôt sur le bloc-notes.

                                             

                                               Daniel

                                                                     

                                                                             

                                                                                    

 

 


2009 !

                    

A tous les visiteurs du calepin,
Paulette se joint à moi pour leur souhaiter
une année nouvelle
pleine de joie et de bonheur !



                                                                         


                                                Bonne année


Voeux

                                                                                              
                                                                                    
                                                     

LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                           

 

 

                                               

Les fêtes approchent et la maison commence à se remplir. Avant de faire la pause traditionnelle de la « trêve des confiseurs », voici une dernière livraison en forme de « Semaine d’Archibald ».

                                   

GODILLOTS ?  Pour ceux qui croyaient que le groupe UMP était composé de godillots le petit doigt sur la couture du pantalon  pour exécuter toutes les volontés du château, c’est raté. La volonté du Président de permettre le travail du dimanche fait les frais d’une résistance très clairement exprimé de nombre de députés qui le font, non pour fronder, mais au nom de convictions personnelles très respectables. Et puis, il y a les tirailleurs : tendez donc un micro à Hervé Mariton, vous verrez qu’il ne manquera pas de faire sonner sa petite différence…On referai bien pour lui la plaisanterie bien connue de la question qu’on pose au gars qui débarque de son avion : « Vous n’avez rien à déclarer ? –si, où sont les caméras ? »

C’est la richesse du groupe UMP qui s’exprime d’autant plus que l’opposition n’a rien à proposer. Dans cette majorité, il faut tout faire, même l’opposition !

                                                           

HAMON. On savait que le Benoit était partisan d’une alliance à gauche, très à gauche… Il en adopte même les thèmes d’incitation à la révolte. Ses allusions à la crise sociale qu’il appelle de ses vœux font une référence explicite à une situation qui pourrait créer une « crise politique »…

                                                

MADE « OFF ». Derrière le magicien de Wall Street se cachait un escroc. De riches gogos attirés par l’appât du gain en ont fait les frais. Ce qui est moins drôle c’est que certaines de nos banques sont tombées aussi dans le panneau. Et Natixis confirme sa réputation de mauvaise élève de la finance. Pour le jongleur, tout se passe bien tant que les balles tournent. Et puis vient la chute et tout s’écroule …

                                                        

PILOU. Un Conseiller Général socialiste de Maine-et-Loire s’est récemment « lâché » en séance, dans une diatribe clouant au pilori le festival d’Anjou, profitant, on le comprend, de l’absence momentanée du Président. Dans son élan lyrique il a ravalé cet événement culturel très prisé des angevins à un festival des « petits fours ». Chaque fois que j’ai eu l’occasion de m’y rendre, j’ai pu constater que pour les « petits fours », il n’était pas le dernier…

                                                                          

COUCOU. C’est certain, Roselyne BACHELOT sera candidate pour être la tête de liste de l’UMP pour les élections régionales de 2010. Retour en terres connues pour celles qui ne les a jamais totalement quittées. Quand vous la croiserez à Paris, regarder bien ses escarpins, il y a toujours une infime parcelle de terre de sa circonscription accrochée après…Cela met fin à une rumeur savamment entretenue comme quoi elle avait quitté définitivement l’Anjou. Il y en a toujours qui prennent leurs désirs pour des réalités.

                                                               

DROITE DURE. C’est l’expression couramment employée par les responsables de la gauche pour désigner l’UMP et le gouvernement. Un slogan pour cacher la misère de leur opposition.

Ce qu’ils ont en face d’eux, c’est une majorité réformatrice qui tente de remettre notre pays dans le train de l’Europe et du monde. Nous sommes obligés de nous adapter. Il faut modifier le statut de nos grandes entreprises publiques sous peine de les voir exposées complètement démunies à la concurrence des autres entreprises européennes. C’était vrai pour EDF-GDF, pour France Télécom : les a-t-on vues péricliter ? Demain La Poste sera sur un marché ouvert. Si l’entreprise publique reste en l’état, elle sera balayée et les postiers avec !

Le slogan n’est qu’un prétexte. Les partis de gauche sont contre la réforme. Ils incarnent un conservatisme idéologique (encore récemment concrétisé par l’élection de Martine Aubry), qu’ils sont les seuls en Europe à défendre. La vérité, c’est que jamais gouvernement n’a fait autant de réformes sociales (droit du travail, RSA, …).

                                                                 

PAGAILLE. Je serais curieux de savoir ce que pensent les Français du « tohu bohu » que mènent les députés de gauche, Mamère et Ayrault en tête, à l’Assemblée. C’est le seul moyen que les députés socialistes (tendance non-à-tout) ont trouvé pour faire oublier le sacre raté de Reims. Pas glorieux !

                                                        

                                                                

Tonnerre de Brest !

                                                                   


DE QUOI PARLE-T-ON ?

                                                                            

                          

                                        

Le Ministre a annoncé qu’il reportait l’entrée en application de la réforme d’un an pour prendre plus de temps de concertation. Tout le monde devrait être content. D’ailleurs certaines organisations syndicales d’enseignants ont salué la décision. Seulement voilà quand on a mis des idées dans la tête de jeunes et qu’ils ne savent pas quoi en faire, on arrive au résultat que l’on découvre aujourd’hui. Quand on pousse les potaches à faire le chahut, il ne faut pas s’étonner ensuite que les moins motivés –ceux qui préfèrent sécher un bac blanc- prennent la direction des opérations.

                                                        

J’ai observé les images des manifestations. Quels sont les slogans ? Excepté le conventionnel « Darcos t’es foutu… » que l’on met à toutes les sauces, les banderoles protestent contre la « casse du service public d’éducation ». Mais il est cassé, et depuis pas mal de temps. Cela est tellement vrai que réforme après réforme, il ne fonctionne toujours pas correctement. Ce que le Ministre essaie de faire, avec ses propositions, c’est de le réparer.

                                                                        

Et arrêtons les procès d’intention. Prenons un exemple : les IUT. Les étudiants manifestent pour empêcher la réforme de s’appliquer sous prétexte qu’elle va leur retirer des moyens. Cela ne correspond à aucune réalité. Tout simplement, dans le cadre de l’autonomie des universités, les IUT devront négocier leur enveloppe dans le cadre de leur université et non plus directement avec l’Etat. On ne me fera pas croire que ce sera plus difficile. On met fin à un régime d’exception qui faisait que les IUT avaient un statut particulier qui leur permettait d’échapper à la négociation financière à laquelle tous les UFR sont logiquement confrontés au sein de leur conseil d’administration.

                                                 

Enfin, dernière observation : ces manifestants qui utilisent les moyens très « démocratiques » que constituent les blocages et les intimidations, quand ce n’est pas la violence, combien sont-ils, si on retire les moutons de panurge qui suivent inévitablement ? Et même en les comptant ! Tout au plus quelques dizaines de milliers dans toute la France, qui sont loin de représenter la majorité de tous les lycéens.  Alors, que le Ministre les écoute, je veux bien, c’est même normal. IL veut reprendre la main en organisant des « Etats-Généraux » : bonne idée, mais avec des interlocuteurs sourds qui ne veulent rien changer, je lui souhaite bien du plaisir. Qu’il se souvienne aussi que sa légitimité à lui vient du vote des Français, qui ne saurait en aucune façon être dévoyé par des manifestations de rue. Sauf à récolter un retour de bâton dans les urnes, le moment venu.

                                                                      

Les activistes de gauche sont toujours habiles à occuper le terrain et à fabriquer des images médiatiques. Ils ont inventé de nouvelles formes d’agitation : occupations d’établissements, veillées, etc… pour tenter d’attirer à leurs thèses les parents de la majorité silencieuse.  Mais c’est surtout pour désinformer et susciter des craintes à partir de faux constats et de faux procès. « On va nous supprimer des postes ! » Ah, manque de chance, dans les Pays de Loire, pour les lycées, il n’y en pas de prévues, etc…Finalement,  le vrai patron de l’éducation n’est-il pas Gérard Aschiéri, à la tête du SNUIPP ?

                                                      

Ah, si on pouvait libérer l’éducation !

                                                           

Au bout du compte, ce sont les élèves qui sont les grands perdants !

                                                   

                                                               

                                                               


CURIEUSE DEMOCRATIE

                          

                               

 

Le Ministre de l’Education vient de faire preuve de sagesse. Car les quelques milliers de lycéens qui bloquent les lycées et manifestent dans les rues ne sont pas là que pour protester contre une réforme. Ils sont la partie visible de l’iceberg idéologique qui sévit dans le service public. Même si sa décision peut avoir un effet désastreux sur l’opinion publique modérée, il ne pouvait pas prendre le risque de laisser la rue à quelques excités en mal de révolte avec tous les dérapages qui n’auraient pas manqué d’en résulter. Benoit Hamon serait trop content. La majorité n’est tout de même pas là pour lui servir la soupe et exaucer ses vœux, lui qui rêve d’une bonne et grosse crise sociale qui déboucherait sur une crise politique.

                                          

Mais dans quelle curieuse démocratie vit-on, où ce sont ceux qui ne votent pas qui imposent leur loi ! Et leur victoire, si victoire il y a, est en réalité la défaite de leur avenir. S’ils étaient lucides, ils verraient bien que sans réforme, le lycée d’aujourd’hui les envoie dans le mur, avec des options qui débouchent sur des voies de garage, et la perspective d’échouer au bout d’un an ou d’eux d’études supérieures. Ceux qui les encadrent ne veulent rien changer, faute d’être capables de se remettre en cause. Et le constat est là : les performances de notre enseignement secondaire diminuent de manière inquiétante. Les comparaisons avec les autres pays de l’OCDE sont sans appel.

                                           

Le lycée n’est pas un droit : il est une discipline qui impose des devoirs, à commencer par celui de l’effort. Avant d’être un plaisir, le savoir est souvent une douleur, celle d’apprendre !

Le baccalauréat n’est pas un droit non plus : il est une récompense !

                     

Encore faudrait-il que ceux qui réclament un lycée juste et solidaire (sic) sachent de quoi ils parlent. La vérité c’est que la massification est un obstacle à la construction démocratique des élites, dont les plus défavorisés socialement sont les premières victimes. Le talent est noyé, la méritocratie bafouée quotidiennement. Ce n’est donc pas avec tous les slogans creux qu’on leur fait recracher, qu’ils construiront un avenir sérieux.

                                    

Les lycéens nous disent qu’il n’y a pas eu de concertation. Un mensonge de plus. Fin juillet un protocole a été signé avec tous les partenaires de l’éducation sur les objectifs de la réforme. Mais à quoi bon. Il faut bien reconnaître que si la désinformation a pu fonctionner c’est que par ailleurs il y a eu déficit de communication. Et Xavier Darcos a appris à ses dépens en allant se fourvoyer dans un face à face avec les représentants élus des lycéens, comme Jacques Chirac en son temps, que les jeunes n’ont plus aucune retenue et n’ont aucun respect des convenances. Donner le spectacle d’un Ministre qui se fait huer et chahuter est toujours désolant. Il est vrai que ceux qui les encadrent ont déjà bien du mal à leur apprendre le respect, et à se faire respecter eux-mêmes.

                                           

Peut-être a-t-on, après des années de renoncement devant ses mouvements erratiques, tous gouvernements confondus, la jeunesse que l’on mérite !

                           

                                                

 


SARKOMAGNE

                                                                                                        

Sarko Europe                                                                   

                                                                                

La Présidence Française de l’Union européenne s’achemine vers sa fin. Le bilan en est impressionnant. On peut affirmer sans se tromper et sans exagérer que jamais l’attelage n’aura été tiré à une telle allure, avec autant de dossiers en charge, de crises à gérer. Nicolas SARKOZY a tout mené de front, sans pour autant négliger les affaires de notre pays. Qui le voyait le matin en province pour égrener les mesures d’une réforme le retrouvait l’après-midi à l’autre bout de l’Europe pour une séance de travail.

                                                                          

Sans vouloir vexer personne, le commun des mortels pourrait être tenté de comparer sa redoutable efficacité au spectacle que nous a donné récemment le parti socialiste. Mais peut-être cela est-il aussi incongru que la présence d’un sourd-muet sur le plateau de la Star’Ac.

                                                                                                    

Sans tomber non plus dans l’énumération fastidieuse, et mon intention n’est pas de lasser le lecteur, citons quelques-uns des dossiers traités, dont, je vous le rappelle, la plupart soulevait le scepticisme des médias sur la possibilité de trouver un accord…. unanime, puisque le traité de Lisbonne ne s’applique toujours pas. L’union s’est prononcée sur la politique d’immigration, sur la l’Union Pour la Méditerranée, sur le « paquet climat ». Le Président a porté la parole unanime de l’Europe face à la Russie et contribué à la mise en place d’un cessez le feu rapide sur le front géorgien. De la même façon, il a réussi à parler au nom de l’Europe sur la scène mondiale en pleine tourmente financière, et s’est trouvé le principal moteur d’une réforme du système financier international au sommet de New-York, avec des résultats tangibles par les actions engagées. On le retrouve à la manœuvre pour la coordination de l’action de relance sur le vieux continent… Même pour l’Irlande, il a réussi le tour de force d’obtenir les compromis qui permettront aux adeptes de la Guinness de revoter avant juin 2009.

                                                                                    

Les esprits chagrins lui reprocheront de ne pas avoir abouti sur la TVA réduite pour la restauration. Echec provisoire puisqu’il semble que cela devrait se faire au printemps prochain.

                                                                    

Mais la présidence tournante est ce qu’elle est. Il faut bien en prendre son parti en espérant qu’après le trop plein, ce ne sera pas le grand vide. Normalement, le principe du pacte ternaire de la présidence assistée sur trois exercices (celle qui quitte, celle qui a précédé et celle qui suit), devrait assurer une cohérence à toutes les actions engagées.

                                                                      

Nous n’en sommes pas encore à l’Europe de Charlemagne, mais pendant six mois, on aurait pu s’y croire.

                                                                              

                                                                                                        

                                                                        


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                   

                                                     

                                                            

La main dans le sac.  La mésaventure des placements à risque d’ « Eco-emballage » dans un paradis fiscal est quand même très choquante. Même s’il s’agit d’un organisme privé, l’argent est destiné aux collectivités locales partenaires de l’organisme chargé de racheter contractuellement toutes les matières premières qu’elles récupèrent dans les déchetteries. L’envolée du cours des matières premières a permis à l’organisme en situation de quasi monopole de faire de substantiels bénéfices dont les collectivités pourraient bien ne pas voir la couleur. 60 millions d’euros ! De quoi scandaliser Jean-Louis Borloo… et nous avec !

                                                     

Contre vérités. Le débat sur l’audio visuel public est l’occasion pour l’opposition d’étaler toutes les contre vérités possibles pour abuser l’opinion publique. On se contentera de relever que l’Etat s’engage dans la loi, à assurer 3 ans de ressources garanties aux chaines privées de pub. C’est d’autant plus appréciable que les chaînes privées, elles, voient fondre leurs ressources publicitaires avec la crise !

                                                                  

« Révolution ! » Jeudi dernier j’étais en centre-ville d’Angers à faire quelques courses quand une bande de quelques dizaines de jeunes, des lycéens probablement, a déferlé en vociférant. Je me demandais quels étaient leurs slogans, m’attendant à quelque chose du genre « Darcos tu l’as dans l’os ! », mais non, cela n’aurait pas été sérieux. Le mot qu’il scandait était bel et bien : « Révolution ! » … Maintenant, si vous venez me dire que leur mouvement est spontané, là vous allez me faire rire, doucement rire ! Surtout quand on voit l’âge, bien jeûnot, des braillards !

                                                           

Monnaie de singe. Le PC est en congrès pour faire sa remise à jour. Après BUFFET, ce sera BUFFET …Quel changement ! Mais il faudra qu’elle retourne à l’école pour apprendre la différence entre « garantie » et « prêt ». Comme je ne lui ferais pas l’injure d’imaginer qu’elle est sotte, c’est qu’elle le fait exprès. C’est tellement mieux de faire croire au bon peuple qu’on a refilé 360 milliards aux banques (symbole du capitalisme) et rien aux « pauvres ». Elle pousse la ringardise jusqu’à éditer des faux billets de 500 € comme supports de propagande. Le PC vous paie avec de la monnaie de singe : ça ne s’invente pas !

                                                            

Développement du bulbe. Toutes les idées sont bonnes à prendre. Le Président de la Région, Jacques Auxiette, fait son marché en jouant la carte de la « démocratie participative » : beaucoup de portes ouvertes enfoncées, mais au débotté on peut toujours glaner quelques idées originales. Une pré-campagne qui permet de sensibiliser les copains, tant il est vrai que ce genre de réunion n’attire que les convaincus. Mais tout de même….

                                                                    

Soutien individualisé. Le débat autour des fameux « rased » est vif. Et pourtant, le soutien individualisé est la meilleure réponse que l’on puisse apporter à un élève. C’est en effet l’enseignant qui a l’élève en classe au quotidien qui est le mieux à même de lui apporter ce qui lui manque. Il n’a jamais été dit qu’il fallait s’en occuper pendant le même temps scolaire que les autres élèves de la classe. Les heures de soutien se font en dehors du temps de classe, et elles sont prises sur le temps que l’enseignant doit à l’éducation nationale. A lui de choisir le meilleur moment. Autant que possible celui qui est le plus favorable à l’élève et pas pour lui-même… 

                                                                                                                          

Jamais contents. Les écolos divers et variés étaient interrogés sur ce qu’ils pensent de l’accord intervenu au Conseil européen sur le climat. Pensez donc : c’est une occasion perdue ! On a été trop conciliant avec les Polonais, les Allemands… Pourtant, l’important c’est d’avancer, non ? Oui, mais comme c’est Sarkozy qui est à la manœuvre, vous comprenez, ça ne peut pas être satisfaisant.

                                                              

                                                          

Tonnerre de Brest !