MON PETIT RAPPORTEUR
12 juin 2019
Capitalisme fou : la dernière sortie de Macron devant l’OIT (Organisation Internationale du Travail). Il aime bien dire ce que son auditoire a envie d’entendre. No comment.
Le tweet : “The United States has very low inflation, a beautiful thing !”. Trump se réjouit que l’inflation est très basse et trouve que c’est une bonne nouvelle. En économie, c’est une aberration. Bref !
Ralentissement du commerce mondial : on l’attribue à la guerre commercial US-Chine. Probable. Mais on oublie que l’argent en est le carburant, or avec les taux très bas, les banques n’ont pas assez d’argent. Bah oui, on oublie ce qui est basique !
Les taux bas : la France emprunte à 10 ans à pratiquement 0%. Un vrai poison pour un pays addict à la dépense publique.
Les taux bas, toujours : ils dopent l’emprunt dans tous les domaines, notamment l’immobilier et les entreprises (175% du PIB). La hausse de l’endettement privé est elle aussi inquiétante. Des « bulles » se forment un peu partout.
Les taux bas, encore : Les Français auraient bénéficié de 8,5 milliards d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire depuis l’automne dernier, mais ils n’en auraient consommé que 3 milliards. Le reste est stocké en économies, même si ça ne rapporte rien. Vous avez dit « inquiets » ?
Dirigisme fou : L'échec du rapprochement entre Fiat Chrysler et Renault-Nissan illustre les erreurs de l'Etat actionnaire, qui ne peut pas grand-chose non plus pour apaiser les tensions avec Nissan… Et si Le Maire foutait la paix à Sénard ?
Electricité : Les énergies renouvelables et le fait que c’est un faux marché expliquent largement les hausses du prix : + 6% en juin, + 1 ou 2% en août. Le « renouvelable intermittent » est un gouffre qui bénéficie de subventions massives. C’est un faux marché parce qu’il n’y a pratiquement qu’un seul producteur en France : EDF. On a là une caricature de marché concurrentiel, sans vrais concurrents, mais avec beaucoup de subventions. On n’a pas fini de payer.
Corruption : il paraît qu’elle continue de saper la croissance économique de la Russie.
Signe prémonitoire : Le chêne planté dans le jardin de la Maison Blanche en symbole de l’amitié Trump-Macron est mort. La greffe n’a pas pris, et l’arbre n’a pas survécu.
Nouvelle cible : Trump tire tous azimuts. Il a maintenant le vin français dans le collimateur : les Etats-Unis en importent trop et nous nous n’achetons pas assez du leur. Peut-être que le nôtre est meilleur ? C’est bien ce que je disais. En fait il ne sait plus quoi faire pour affaiblir la concurrence européenne.
Victoire écrasante : après sa défaite 2-0 contre la Turquie, la France écrase Andorre 4-0. Il paraît que c’est rassurant. On se console comme on peut.
41 000 : c’est en 4 mois le nombre de demandeurs d’asile, 10 000 de plus par mois en moyenne. Mais pourquoi veulent-ils tous venir en France ?
Novlangue : « nous avons parfois construit les bonnes réponses mais trop loin de nos concitoyens » c’est du Macron et ça ressemble à « nous avons été trop intelligents et trop subtiles » de Legendre. Ils nous prennent toujours pour des cons, quoi !
Le retour du trou : Ah, le « fameux trou de la sécu », il était soi-disant rebouché. Eh bien non, le revoilou, autour de 4 milliards. Le retour à l’équilibre pour 2019 est compromis. La faute, entre autres, aux mesures Macron d’exonérations de cotisations… On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.L’Etat continue de creuser des trous pour reboucher les précédents. C’est le « libéralisme » à la française !
8 points de PIB : une étude de Rexecode nous dit que si la France avait maintenu son niveau d’exportations d’avant 2 000 on serait riche de 8 points de PIB supplémentaires. Nos parts à l’export sont passés de 18% à 14,3% (export total de la zone euro). En cause : la hausse du coût salarial dans l’industrie (donc les 35h). On serait 185 milliards d’euros au-dessus de l’an dernier. De quoi laisser Le Maire rêveur …
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