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LA MARCHE VERS LA PRIMAIRE…

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La remise en route de l’UMP.

L’organigramme est bouclé, l’UMP est rassemblée du moins dans les faits sinon dans les têtes, le chef d’orchestre est en place prêt à rappeler à l’ordre les auteurs de fausses notes. L’objectif est fixé, 500 000 adhérents avant 2017 : doubler le nombre actuel, ce qui parait possible bien qu’on n’y soit jamais parvenu ; mais dans le climat actuel … l’espoir est permis. La partielle de l’Aube est venue comme une hirondelle du printemps perdue à la fin de l’automne apporter le réconfort d’une victoire prévue mais dont les mauvais augures  annonçaient qu’elle serait difficile face au Front national. Mauvais pronostic : elle fut ample et conforme, même si la participation des électeurs est restée faible, comme de coutume dans ce genre de consultation et d’autant plus à l’approche des fêtes. Donc tout va bien ! 

Une ligne politique à définir.

Le premier impératif qui s’impose à l’UMP est de définir d’urgence sa ligne politique. Si l’expression peut en être plurielle, elle doit néanmoins être claire et lisible. On débat, on demande aux militants de trancher, et ensuite le chef met en musique la partition ainsi écrite. Le consensus ne devrait pas être difficile à trouver étant donné que ce qui nous unit est bien plus important que ce qui nous divise. C’est par sa diversité que l’UMP sera la plus représentative. C’est par l’harmonie qu’elle sera capable d’offrir qu’elle sera convaincante. A chacun, responsables comme simples adhérents, d’en faire son devoir. Le peuple de la droite et du centre, les déçus de la gauche ont une grande attente à cet égard. La glissade des mécontents vers le Front national n’est pas une fatalité, bien que le pouvoir actuel fasse tout ce qu’il faut pour la provoquer. Le discours sur l’immigration et le vote des étrangers (aux élections locales est-il bon de préciser) agite le chiffon rouge  au moment choisi pour tenter de contrer le mouvement vers l’opposition républicaine. Personne n’est dupe.

Les prochaines échéances électorales.

La nouvelle ligne de mire, ce sont les élections départementales. Si l’on en croit les projections en l’état actuel de l’opinion publique, et au vu de la dernière élection partielle, c’est l’écriture d’un scénario connu depuis l’élection de 2012 et qui s’est répété à chaque fois. Il se caractérise par un effondrement de la gauche, toutes tendances confondues au premier tour, et la plupart du temps, un affrontement entre les candidats de l’UMP et du FN au second. La réforme de l’élection a été bâclée, on ne connait toujours pas sur quelles compétences les électeurs vont se prononcer en mars,  et les conditions mises en place pour participer au second tour sont telles (atteindre 12,5% des inscrits) que dans beaucoup de cantons, le PS risque bien d’être éliminé surtout si la participation avoisine les 50%. Ce qui pourrait bien être le cas, les nouvelles conditions de vote et le redécoupage pourraient en effet décourager plus d’un électeur déboussolé par ces changements. Dans ces conditions le scrutin sera fortement politisé et les « étiquettes » indispensables. Sur 60 départements où elle détient la majorité, la gauche pourrait n’en retrouver qu’une douzaine : une bérézina.  Elle aura lieu si l’UMP est capable de rassembler ses forces et tisser les alliances avec le centre, notamment l’UDI, pour présenter un front commun. La même pièce sera rejouée à la fin de l’année 2015 avec les élections régionales. Mêmes causes, mêmes effets.

La primaire c’est l’affaiblissement du parti.

Il reste l’épineux problème de l’organisation de la primaire entre les prétendants de l’opposition républicaine. Les conditions ne sont pas encore bien décantées, mais les prétendants sont déjà en campagne. Dont acte puisque le principe en est acquis. Je continue de faire partie de ceux qui pensent que c’est une « connerie », une machine à perdre  au pire, à désigner le maillon faible au moins pire. Si elle a lieu, j’y participerai, mais si on peut s’en passer, ce serait mieux et quel que soit le (ou la) candidat(e) à qui incomberait l’honneur de représenter la droite et le centre. Peu me chaut ! Mes réticences tiennent en trois arguments : ce qu’en ont tiré les socialistes pour leur parti, ce n’est pas la tradition de la droite, la lassitude liée à l’accumulation des consultations.

Si le Parti Socialiste n’a plus que 60 000 adhérents, c’est en grande partie dû à la primaire de 2011. A quoi bon militer dans un parti, si le champion n’est pas le patron, et si au moment du choix, on demande l’avis à tous les sympathisants qui n’ont jamais fait le pas de l’adhésion et de la participation à la vie du parti. Frustrant et décourageant ! En plus le choix définitif ne correspond pas forcément à l’idée que les militants se faisaient de leur candidat. La dictature des sondages qui façonnent l’opinion a plus de chance de jouer son rôle qu’avec des électeurs encartés. Quand on voit le résultat, deux ans et demi après, on peut se dire que ça n’est pas vraiment le moyen de choisir le meilleur. Le nombre des adhésions sont alors à la hauteur de la déception.

A droite, on connait la concurrence des personnalités, mais on n’a pas la tradition de la discipline républicaine. Les primaires de premier tour ont presque toujours été désastreuses en reports des voix au second. Rappelons-nous Giscard-Chirac, Barre-Chirac…  Les mêmes ingrédients risquent d’être réunis dans une primaire ouverte. Les électeurs de droite n’aiment pas être appelés en arbitres : « mettez-vous d’accord, nous on ne veut pas savoir ! ». Attention donc aux contentieux qui pourraient naître de campagnes qui ne sont jamais des parties de bisounours. Pour les électeurs de la droite et du centre le « ressenti » est souvent plus important que l’objectif final.  En plus je doute, pour les raisons que je viens d’évoquer, que la participation soit aussi importante que pour celle du PS en 2011, il suffit pour s’en convaincre, de voir ce qui s’est passé pour désigner NKM aux municipales de Paris. L’enjeu était pourtant important. Et puis comment recruter 500 000 adhérents si c’est pour leur dire qu’au final, leur adhésion n’aura servi à … pas grand’chose.

Enfin, le calendrier électoral d’ici 2017 est bien chargé : en 2015, nous aurons deux consultations à deux tours en mars et en décembre, en 2016 il y aurait la primaire avec peut-être deux tours et enfin en 2017 à nouveaux deux consultations à deux tours avec la présidentielle et les législatives qui la suivent. Cela fait beaucoup de dimanches à consacrer à la politique dans un pays en profonde dépression. Bonjour la participation !

Un seul argument plaide en faveur de la primaire : la nécessité d’avoir un seul candidat de la droite et du centre pour être en capacité d’arriver dans les deux premiers au premier tour de la présidentielle. Encore est-il fragile car on n’est jamais certain de ce qui se passe dans la tête d’un Bayrou ou autre si celui qui est désigné ne lui convient pas. Le principe même de la primaire, c’est l’affaiblissement du rôle naturel du parti politique d’organiser la vie démocratique.

Mais puisqu’on nous dit que primaire il y aura !...

Fin 2015, on n’y verra plus clair. Beaucoup d’eau passera sous les ponts d’ici là. En attendant, au travail ! La reconquête ne se fera pas d’un claquement de doigts !

 

Commentaires

Richard Viau

Bonjour Daniel,

Une fois encore ton analyse fait mouche.
La gauche doit être battue en mars puis en décembre 2015.
A nous, militants et responsables de l'UMP d'aller sur le terrain, expliquer et réexpliquer que la politique est une CHOSE NOBLE si elle est pratiquée dans l'intérêt général.
Aujourd'hui, nous avons retrouvé un chef à l'UMP qui s'est entouré de toutes les composantes du parti.
AU TRAVAIL pour les Françaises et les Français

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