HISTOIRE

C'EST L'ETE !

                                    

Je n'ai pas de short ni de tongs pour l'habillage du calepin, mais il est temps, avec le soleil qui revient, de passer à la tenue d'été. A partir de la semaine prochaine, comme chaque été, le bloc-notes va se consacrer à des sujets de société plus "légers"... avec humour.


Sourions, c'est l'été !

                                             


REPUBLIQUE LAIQUE…


Logo republique française

 

« Zahra a beau porter le voile, elle n’en est pas moins française…Comme elle Sadia est née en France et a grandi à Monplaisir (quartier d’Angers) et s’exclame : deux générations plus tard, rien n’a changé, on entend  toujours la même chose. Qu’on arrête de nous parler d’intégration ! C’est dépassé ! ». Voilà un témoignage lu dans le journal qui nous montre avec une acuité réelle le profond malentendu sur lequel repose leur situation actuelle.

Comment se fait-il que nous ayons pu absorber des dizaines de milliers d’étrangers, italiens, espagnols, polonais, portugais, et autres, sans que cela pose problème ? Ils sont aujourd’hui parfaitement intégrés dans la société française et leurs enfants fondus dans l’anonymat, excepté un patronyme résurgent, de la concitoyenneté. Leurs enfants se sont mariés avec des Français de souche sans que cela ne pose problème, ils ont fréquenté nos écoles, se sont pliés à nos règles sociétales et ont probablement renoncé à quelques traditions ou particularismes, quand ils étaient en contradiction avec nos lois. Ils ont « épousé » la nation française.

La France est une république laïque « militante », encore aujourd’hui. Chez nous, la laïcité a été un long combat. Elle a énormément contribué jusqu’à ces dernières années à réaliser le creuset qui n’existe toujours pas aux Etats-Unis. Elle a fixé ses limites à l’influence de l’église catholique dans un pays à majorité chrétienne, ce qui nous permet d’imposer la même chose, sans complexe à toutes les autres religions, y compris la musulmane. C’est notre Histoire. C’est notre héritage commun. Il est particulier, en Europe, mais c’est comme ça ! C’est tellement vrai que la commission d’enquête parlementaire sur la « burqa » est à l’initiative de  députés de tous bords. Pour « s’intégrer » dans notre pays, il faut prendre en compte cet héritage, en parfaite cohérence avec notre conception des Droits de l’Homme et qu’il l’éclaire d’un jour particulier. Le nier, alors que nous veillons jalousement dessus, c’est prendre le risque d’être rejeté.

Voilà où est la difficulté pour les musulmans. Tant qu’ils essaieront d’imposer des traditions incompatibles avec le consensus national sur lequel repose la « Laïcité », tant qu’il sera compliqué de procéder à des mariages avec des non musulmans, tant que pour certains, la « Charia » sera au-dessus de nos lois, tant qu’ils voudront nous imposer des signes distinctifs qui nient l’égalité « homme-femme » comme le voile ou la burqa, tant qu’il sera impossible à des femmes d’aller à la piscine aux horaires normaux d’ouverture…non seulement il y aura problème et notre société se défendra en légiférant, mais il y aura rejet, plus ou moins « voilé ». C’est le constat que font Zahra et Sadia. A qui la faute ? N’est-il pas grand temps qu’elles entrent de plein pied dans la communauté nationale en en épousant l’Histoire ? Car, le repli identitaire et communautaire ne fera qu’aggraver la situation. D’ailleurs, on ne parle jamais de ces musulmans qui se sont totalement intégrés, et ils sont nombreux. J‘en connais plein. Bizarrement, le paradoxe, c’est que la pratique de l’Islam n’est pas du tout incompatible avec notre République. Pour peu qu’on accepte d’entrer dans les limites laïques qu’elle impose.

Enfin, et pour en terminer. Le débat ne se situe pas sur le plan vestimentaire et la liberté de s’habiller comme on veut, comme le voudraient certains qui veulent imposer sur notre sol le « particularisme provocateur » de la burqa. Tous les accoutrements religieux portés par les femmes sont les instruments de leur sujétion, voulue par les hommes qui les enferment dans une bure. Le voile est un défi à la laïcité. Il est « une mutilation », criait naguère l’Iranienne Chahdortt Djavann. Il témoigne du refus d’appartenir à la seule société que nous ayons à offrir à ceux qui la rejoignent ou lui appartiennent déjà. Il est le refus proclamé d’obéir au système qui nous régit tous. C’est vécu comme un rejet de l’intégration. Et comme nous ne sommes pas prêts de renoncer à nos valeurs…Si au moins le Coran imposait quelque chose, mais même pas. Ce qui veut dire qu’une femme qui se voile n’est pas meilleure musulmane qu’une autre. Alors ?


                                                        


CIRCULEZ….

                                           

Mais qu’est-ce qu’ils ont donc à se plaindre, les Iraniens ?

Ils ont un pays immense, la mer, le soleil, un guide suprême infaillible porte-parole de dieu sur terre, ils ont les gardiens de la révolution qui patrouillent quatre par quatre, armés jusqu’aux dents prêts à bondir pour assurer leur sécurité…

Ils ont un président élu démocratiquement d’une grande bonté, honnête, au regard lumineux, qui met tout en oeuvre pour leur assurer un avenir radieux (dans l’autre monde), ils ont les bassidjis qui patrouillent dix par dix sur leurs motos, armés jusqu’aux dents prêts à bondir pour qu’ils ne s’écartent pas du droit chemin…

Ils ont du pétrole pour leur payer la bombinette, et faire d’eux une grande nation conquérante, un gouvernement qui veille à ce qu'ils restent pauvres, et ils ont les pasdarans qui patrouillent douze par douze armés jusqu’aux dents prêts à bondir pour qu’ils ne soient pas importunés par d’odieux étrangers qui pourraient leur mettre de mauvaises idées dans la tête….

Dans ces conditions là, ceux qui se révoltent ne peuvent être que les suppôts des puissances occidentales qui les paient pour créer de la violence, forcément ! Mais heureusement, ils ont plein de mosquées où ils peuvent prier en toute tranquillité sous la direction d’imams éclairés et s’assurer ainsi le paradis : une chance, parce qu’en ce moment, en bas, c’est plutôt… l’enfer !

             

                                                              


RENDEZ-VOUS


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Interview de Paul JEANNETEAU, député de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire sur la Bioéthique.

Ce sera Vendredi prochain sur le "Calepindh".


                                                                                


BURQA, NON !

 

 

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Qui n’est pas choqué par le spectacle de ces femmes emprisonnées dans leur muraille de tissu ? On a déjà du mal à le supporter quand c’est à la télé, c’est proprement révoltant quand c’est au détour de nos rues métropolitaines. Il ne s’agit pas de s’offusquer du foulard porté par ces femmes que nous croisons sur les marchés et qu’elles mettent en héritage de leur culture. Nos grands-mères étaient soumises au même rite il y a à peine deux générations, c’est-à-dire une cinquantaine d’années. Il suffit de voir les photos en noir et blanc que tout un chacun possède dans ses archives familiales. Le port du voile est déjà une escalade difficile à supporter dans un pays qui prétend à l’égalité entre les sexes et à la défense des droits des femmes. Surtout quand les sujets concernés sont de plus en plus jeunes.

                                 

Ces manifestions d’appartenance à un islam rigoriste ou radical ne sont pas compatibles avec notre conception de la liberté. Il ne s’agit même pas de laïcité. On aura beau me dire que les femmes qui se couvrent ainsi le font par choix personnel. Qui pourra nous faire croire qu’elles acceptent de gaieté de cœur  ce qu’il faut bien nommer une mutilation de leur personne? Conditionnement ou oppression : peu importe, l’un comme l’autre sont inacceptables dans notre pays.

                              

58 députés de tous bords ont le courage de poser la question devant la nation. Une commission d’enquête parlementaire doit s’en saisir. C’est d’autant plus important que ce n’est que la partie visible d’un iceberg qui comprend toutes sortes de revendications qui piétinent nos lois et perturbent notre vie sociale : refus de se dévoiler pour l’identité, exigences ineptes dans les services hospitaliers, horaires spéciaux pour les femmes musulmanes dans les piscines, etc… Ces femmes sous burqa que l’on exhibe sont à la fois une volonté de provoquer et une forme de prosélytisme pour les tenants d’un islam qui n’a rien à faire chez nous. Chaque fois, c’est le territoire de notre république qui recule un peu. Martine Aubry, pour le PS, tente de minimiser le problème. Il faut dire qu’elle a déjà mis le doigt dans l’engrenage par les dispositions qu’elle a prises dans sa bonne ville de Lille, concernant l’accès aux piscines municipales. Mais elle se trompe en croyant rendre service à ces femmes qu’elle contribue à enchaîner dans leur condition. Elle les enferme dans le costume d’esclaves que l’histoire leur a taillé.

                         

Alors, faut-il interdire la burqa par la loi ? Poser la question de cette manière c’est bien trop réducteur. Ce qu’il faut interdire, c’est la forme d’oppression dont elle est la manifestation. Pour moi, ce vêtement est aussi indécent que la nudité sur la voie publique ! Faut-il provoquer des désordres publics de protestation chaque fois que le cas se présente ?

                        

L’accepter, c’est défaire tout le travail que Fadela Amara mène pour sortir toutes ces femmes du conditionnement que leur imposent leurs traditions archaïques. Alors, sans hésiter, trouvons le moyen d’en empêcher le port en tous lieux.

                      

Sans hésiter !

 

 

                                                             


LES COUPS DE GUEULE D’ARCHIBALD

                                                                          

 

 

CHER KAKA ! Exit Ronaldo. "El Fenomeno" n'est plus le Brésilien le plus cher de l'histoire du football, depuis la signature de KAKA au Real Madrid. Pour 65 millions d'euros, le Ballon d'Or 2007 a été enrôlé par Florentino Perez, le patron du Real Madrid. Depuis, il a fait mieux avec Cristiano Ronaldo (Portugais, lui) acheté à Manchester pour la modique somme de 93 millions d’Euros (ça ne rigole pas !). On parle aussi de l’arrivée de Ribéry… C’est comme ça qu’on achète une coupe d’Europe.  Pendant ce temps-là, les Espagnols, eux, sont vraiment dans le caca !... Se rendent-ils compte de l’indécence ?

 

« MON POTE ». Le mot est entré dans l’Histoire  par le truchement de l’inimitable COHN BENDIT. Et il risque de coller aux basques de François BAYROU pour longtemps. Celui-ci a beau multiplier les mea-culpa, il est bel et bien apparu sous son vrai jour, ce qui a ouvert les yeux à beaucoup de ses sympathisants qui trouvaient qu’il en faisait trop ces derniers temps. Il voulait crever l’abcès du « Sarkozysme » : c’est fait ! Comme on ne tire pas sur une ambulance, désormais c'est "touche pas à mon pote" ...

 

ŒIL. Martine AUBRY se retrouve dans l’œil du cyclone. La fuite de ses électeurs chez les Verts pose un problème de stratégie d’autant plus crucial que le PS est doctrinalement sec sur l’écologie et que l’alternative d’alliance avec BAYROU s’est effondrée. Reste plus que le « tout à gauche » qui peut condamner le PS à prolonger sa cure d’opposition pour un moment. Les nombreux « docteurs » qui accourent pour prodiguer des remèdes ne lui simplifient pas la tâche. On est rassuré : il ne se passera rien tout de suite ! Rendez-vous dans six mois…

 

VOL. … au-dessus d’un nid de coucous. En invalidant l’article de la loi HADOPI qui permettait la coupure d’accès à Internet, pour ceux qui téléchargent illégalement des biens culturels, on découvre que le vol est devenu une facette des Droits de l’Homme. Drôle d’évolution de notre Droit !

 

EST-CE BEAU, LA ? Au Liban, il s’est tout de même passé un fait majeur : la défaite du Hesbollah dans les élections au Parlement. C’est le camp du fils HARIRI qui l’a emporté. Autant dire les modérés pro-occidentaux. Un bon point pour l’équilibre géopolitique dans la région.

 

MOLLAH TRICHEURS ?  Vous voulez savoir comment les Mollah sont ? Durs, très durs, si l’on en croit ce qui se passe en Iran. Selon toute vraisemblance, les élections ont été truquées. Mais Dieu est-il d’accord ? Il est difficile de donner une apparence démocratique à une dictature théocratique. Résultat : c’est la force qui imposera le Tartuffe barbu à turban. Et un coup de matraque asséné avec l’aide de la main de Dieu, ça fait beaucoup plus mal !

 

AGGLO, AGGLO, AGGLO… Il est des nôôtres, il a payé l’impôt comme les ôotres ! Un peu de local pour terminer. Le Président de l’agglo d’Angers s’est aperçu qu’il n’avait pas assez d’argent pour mener à bien tous ses projets. Conclusion : on va sûrement nous taper ! Il y a pourtant une autre solution : ajuster les projets à ses moyens, et commencer par faire des économies. Par exemple en ne réalisant pas des équipements sur-dimensionnés comme avec le Biopole, ou en traquant les dépenses inutiles sur le parcours du tramway. Ou encore en rapatriant sur le budget d’Angers qui a davantage de marges, des services qui ne servent guère aux autres communes comme le service informatique (50 personnes quand même). Une chose est sure : on ne le laissera pas faire sans résistance !



                                                                                         

 


LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                                         

 

PS. Les résultats de dimanche transforment la signification du sigle de la rue de Solférino : au mieux Petit Score, plus certainement Parti Sinistré. Sachant que la racine latine de « sinistré » est « senestre », c’est-à-dire « gauche ». CQFD !

DECONFITURE… d’orange amère pour le Béarnais (plus vert qu’orange dimanche soir) qui, à force de tirer sur le pianiste alors que ce n’était pas le sujet, a dérouté ses électeurs et repoussé vers les verts ceux qui cherchaient un exutoire pour ne pas voter PS. Mêmes causes, mêmes effets. A chaque élection, sa logique.

VERTS. Comme quoi avec des « grandes gueules » on peut remplir le vide d’une campagne. Dany était rose (de confusion) et José avait la moustache frémissante dimanche sur les plateaux de télé. Reste à faire vivre le conglomérat disparate qu’ils ont constitué. Les lendemains déchantent souvent chez les verts.

HOMERIQUE. C’est l’épithète préférée du célèbre conteur grec. Ainsi le « bouillant » Achille ou le « sage » Agamemnon. Michel URVOY, dans son édito d’Ouest France nous en livre une bordée bien ciblée : l’ « austère » Martine Aubry, le "jeune sexagénaire" Daniel Cohn Bendit, le « trop ambitieux » François Bayrou, le « bouillant » Jean-Luc Mélanchon et le « révolutionnaire » (facile) Olivier Besancenot… Mais rien pour Xavier Bertrand. Je propose « prolixe »…Et Ségolène, alors ? « angélique » ?

RENOUVELLEMENT. On craignait que Christophe BECHU ne fasse pas le plein parce que, disait-on, il n’était pas connu au-delà des frontières du Maine-et-Loire… Dans l’os ! Le renouvellement ça paye, la preuve. Une indication dont devrait tenir compte Roselyne BACHELOT pour constituer sa liste pour les régionales. Mais lui en laissera-t-on la possibilité. Il y a des vieux crabes qui ont la vie dure et qui ont fait de la Région « leur fromage » (tiens, j’a déjà entendu ça quelque part !)…

LOGICIEL. C’est Manuel VALLS qui a utilisé l’expression pour évoquer l’archaïsme de son parti. Il faut changer le « logiciel ». Ce ne sera pas une mince affaire : gommer le syndrome de l’opposition frontale antisarkozyste, intégrer les contraintes de la mondialisation et celles d’une Europe qui impose le modèle libéral à un contexte local qui voit la gauche de la gauche patiner, et la droite de la gauche s’essouffler… Sont pas sortis de l’auberge !

PITIE. Il faut que Jean-François COPPE change de disque. Face à Benoit HAMON, il s’est apitoyé sur le sort de ses adversaires qui se tirent dans les pattes, en précisant qu’il avait connu ça trop longtemps dans son camp… C’est bien, mais Jean-François, tu te répètes un peu trop ! Cela fait dix fois que tu sors la même argumentation la main sur le cœur. En plus, ça fait "faux derche".

 

Tonnerre de Brest !


                                                                        

 


RSA, CEKOA ?


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Depuis le 1er juin, Rémi a été remplacé par Ressa. Autrement dit, le « Revenu de Solidarité active » a remplacé le « Revenu Minimum d’Insertion », dont on sait que le point faible était justement qu’il assistait plus qu’il n’insérait. Qu’est-ce que ça change ? En principe, le verrou de l’assistanat permanent, qui s’appuyait sur le fait qu’une reprise de quelques heures de travail faisait perdre le peu de revenu à celui qui en faisait l’effort, devrait être gommé.  De là à redonner le goût du travail à ceux qui en sont le plus éloignés, il ne faut peut-être pas rêver.

Il n’empêche, les expérimentations qui ont été menées dans 33 départements pendant 15 mois, et sérieusement évaluées, ont permis de démontrer l’utilité du dispositif. En effet, elles ont permis de constater qu’en complétant mieux les revenus des bénéficiaires de minima sociaux qui travaillent, on arrive à améliorer le retour à l’emploi. Et la crise rend cette réforme plus indispensable que jamais .

« J’ai beaucoup entendu, dans le débat politique, que le RSA ne bénéficierait pas aux personnes vivant avec le RMI depuis longtemps. Les faits sont là, explique Martin HIRSCH. Le rapport d’évaluation montre aussi que dans les zones d’expérimentation, les dépenses évoluent moins vite. Cela prouve que quand on investit sur l’accompagnement et le retour à l’emploi au départ, on a moins à payer ensuite ! »

L’ancien président d’Emmaüs a gagné son pari, celui de créer une prestation sociale qui remette les exclus et les travailleurs pauvres sur le chemin de l’emploi. Le RSA sera versé dès le 6 juillet prochain. Il remplace le RMI et l’API (allocation de parent isolé). Il s’adresse à plus de 3 millions de ménages : 1,4 million de foyers bénéficiaires de minima sociaux et 1,6 million de travailleurs pauvres. 700 000 personnes devraient passer au-dessus du seuil de pauvreté. Avec la crise, c’est près de 7 millions de personnes qui seraient concernés.

La gauche n’avait pas permis à Martin HIRSCH de mettre en place un dispositif imaginé en 2005 ; grâce à la droite, il est aujourd’hui une réalité. On comprend qu’au PS, on fasse la fine bouche, à défaut de pouvoir faire autre chose. Qui plus est, le Haut Commissaire est à l’aise à son poste et n’a cure des nécessités politiciennes qui aigrissent les discours. Ce qui l’intéresse, c’est la réalité du terrain, et elle est très différente…

 

                                                            


ARCHIBALD ET Cie....


                                                                 


SANG FROID.   Le maire d'Angers dit avoir repris son "sang froid" après tous les noms d'oiseaux dont il a affublé la "Sauvegarde" au sujet de l'annulation du PLU. Il est bien temps. Il veut mettre en oeuvre désormais une concertation approfondie, a-t-il certifié lors de la dernière séance du conseil d'agglo. Autant dire qu'on a tout à craindre, vu qu'il avait toujours affirmé que son PLU était -justement- le fruit d'une concertation exemplaire ! Mais peut-être que "chat échaudé craint l'eau froide".... Espérons qu'il continue de garder son sang froid à cette occasion.

PLETHORE. J'avais annoncé 18 listes pour l'élection européenne de la région "Grand Ouest". Erreur, il y en a finalement 20. Abondance de biens ne nuit pas. En démocratie, si ! Il y en a au moins 15 de trop : on voit tout de suite à quels excès conduit le scrutin à la proportionnelle intégrale que certains voudraient nous infliger pour toutes les élections. Tous les groupuscules, tous les comités "Théodule" ou "Hyppolite" veulent faire entendre leurs voix. Cacophonie assurée qui décourage l'électeur d'aller faire son devoir.

VOTE. Il aura fallu deux articles dans la presse pour qu'on comprenne que finalement la "caillote" en marge de Modem votera pour la liste sur laquelle apparaît le nom honni de son rival. Ce n'est pas elle qui s'était mal expliquée, c'est les journalistes qui n'avaient rien compris. Evidemment !! Sa position centriste est tellement claire.... Mais est-ce si important qu'on sache pour qui elle vote ? Quel manque de modestie ! (ça, par contre, on le sait depuis longtemps)

CANNES. Le cinéma primé broie du noir. Que de noirceurs étalées dans des scénarios où les personnages se vautrent dans les méandres de psychologies torturées avec les mêmes délices qu'un chrétien livré aux lions de l'arène. Comme détente, faut aimer. A moins que le cinéma ne soit fait pour rendre les spectateurs schizophrènes ou paranoïaques. Heureusement, il y a d'autres films....

KAHN. Au moins, là, on peut se détendre. Le journaliste polémiste est dans son élément en devenant politicien. Il utilise, pour sa campagne, tous les défauts qu'il dépeignait naguère chez ceux qui sont devenus ses collègues : la démagogie est un sport qu'il pratique avec la même maestria et le même plaisir que lorsqu'il passait son temps à critiquer la classe politique dans son hebdo. Marchand d'illusions ! Après la psychose... les "cannes" se suivent et ne se ressemblent pas.

DANY. Le franco-allemand Dany le rouge à la tête de la liste verte en France, après avoir été élu en Allemagne, et encore avant en France, nous en fait voir de toutes les couleurs. Il était un des rares à faire vraiment campagne sur des thèmes européens. Mais voilà, chassez le "politique", il revient au galop. Lui aussi a finalement cédé à la "sarkozyte" aiguë. Dommage. Mais à critiquer trop violemment, on perds son crédit. Un autre marchand d'illusions.

JESUS. Le nouveau prophète qui annonce les temps nouveaux est arrivé. Tenant dans une main le sceptre du commandement et dans l'autre le goupillon, il nous assène ses sentences de justicier. Avec lui, c'est sûr, on va entrer dans un monde démocratique meilleur. On ne sait plus très bien ce qui le distingue de ses concurrents, tant il mélange tout, mais il faut lui faire confiance. Il détient la vérité, les autres et surtout Sarkozy, sont des menteurs et des tricheurs. Portez lui des oranges en offrande, il aime ça.


TONNERRE DE BREST !





LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                  

 

30 850 000… c’est au 1er janvier 2009 le nombre de voitures particulières que comptait le parc automobile français, sur un total de 37312 000 véhicules. Le rythme de croissance est de 1% par an. L’âge moyen des véhicules est estimé à 8,3 ans. La part des diesels s’élève à 54%.

200… c’est en euros, le montant de « la prime de solidarité active » qui a été distribuée à 4,2 millions de foyers modestes le mois dernier. C’est environ 400 000 de plus que prévu lors de l’annonce de cette mesure. Un coût de 840 millions d’euros pour l’état.

21,7… c’est en milliards le montant des actifs toxiques liés aux subprimes détenus par les banques françaises à la fin 2008. C’est ce qu’a affirmé le Gouverneur de la banque de France devant la commission des finances de l’Assemblée Nationale.

10… c’est le pourcentage d’augmentation du taux de retour à l’emploi obtenu avec la mise en place du RSA, moyenne observée dans les 33 départements ayant participé à l’expérimentation du dispositif, et qui a concerné environ 15 000 bénéficiaires (avec une grande variabilité entre départements et selon les périodes : l’intervalle va de 6% à 24%). Mais on constate que la reprise d’emploi des plus démunis est fortement affectée par la crise. On s’en serait douté.

5… c’est le nombre d’engagements pris par les banques françaises visant à mieux encadrer et rendre plus transparentes leurs activités dans les paradis fiscaux par « un respect scrupuleux des règles établies par la communauté internationale » et une « coopération franche » pour leur élaboration. Elles appellent à une « extension des règles de contrôle interne applicables en Europe » dans l'ensemble de chaque groupe bancaire et à la « transparence sur les implantations », avec l'engagement « d'adresser chaque année à l'autorité de supervision un état mentionnant les implantations » et les activités dans les pays non coopératifs et proposent une « gouvernance spécifique pour les pays les moins coopératifs » avec un éventuel « dispositif de restriction des activités, pouvant aller jusqu'à l'arrêt total de celles-ci », ainsi que la « transparence sur les opérations avec les pays les moins coopératifs ». Ouf !

 

4… c’est en milliards de dollars la somme supplémentaire que le constructeur automobile General Motors a perçu du Trésor américain pour maintenir un niveau de trésorerie adéquat, ce qui porte à 19,4 milliards les sommes reçues à ce jour de l'Etat américain. General Motors doit mettre en place avant la fin du mois un plan de restructuration convaincant sous peine d'avoir à déposer son bilan.

 

3… C’est le nombre de réunions consacrées à la « bioéthique », organisées par les parlementaires UMP de Maine-et-Loire, entre le 5 mai et le 5 juin. Même si elles visent un large public, ce sont surtout les adhérents et sympathisants de l’UMP qui s’y rendent. Le thème est certainement passionnant, et nul doute, à ce rythme-là, qu’ils vont connaître le sujet par coeur. Interro écrite le 6 juin ! Il faut dire que ces derniers temps, ils sont particulièrement sollicités, avec même des réunions aux deux bouts du département en même temps et trois réunions en deux jours la semaine dernière (Perben au Lion, Rama Yade à Cholet, et meeting à Vertou le lendemain). Même phénomène le 3 juin avec d’un côté Mattéi à Avrillé et une réunion sur l’Europe à Saint-Sylvain. Compliqué pour ceux qui veulent tout suivre et qui n’ont pas le don d’ubiquité. Un peu de coordination, est-ce possible ? siyouplait !



Tonnerre de Brest !


                                                                         



LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                                        

 

18 !  Ce n'est pas seulement le numéro des pompiers, c’est aussi le nombre de panneaux électoraux qui s’alignent en vue de l’élection au parlement européen. C’est un des méfaits de la proportionnelle avec un seuil de 5% pour être élu. Comment l’électeur qui n’est déjà pas très motivé va-t-il s’y retrouver ? Le bon côté de la chose, c’est que c’est 17 contre 1. Tous contre Sarko (ou l’UMP). Comme le nombre des électeurs n’est pas extensible, les « contre » se bouffent entre eux, ce qui met leur « adversaire » largement en tête !

Liber…tasse. C’est le sort que pourrait bien connaître la liste conduite par Philippe de Villiers. Il faut dire qu’avec comme programme européen « le protectionnisme » et la « bruxellite aiguë », ça fait un peu court pour attirer les foules. Dommage, parce que le Vicomte ne manque pas de talent.

NATIXIS… La filiale du nouveau groupe BP-Caisses d’épargne ne se sort pas du gouffre où elle s’est plongée. Les pertes du 1er trimestre 2009 (1,8 milliard) imposent une nouvelle recapitalisation de 3,5 milliards d’€. Du boulot en perspective pour François Pérol, le nouveau patron.

Hôpital. La réforme votée par l’Assemblée nationale a été sérieusement retoquée au Sénat pour calmer quelques personnels hospitaliers, et les médecins parisiens en particulier. D’habitude pour l’hôpital, il faut du silence ! (Pas dans les rangs bien sûr). Mais les cris poussés, d’abord ne font pas l’unanimité de la profession et sont motivés par des intérêts particuliers dont on sait qu’ils contribuent à mener les établissements vers la banqueroute. Heureusement, malgré les concessions obtenues, l’essentiel de la réforme semble avoir été maintenu. La Ministre a su résister habilement au syndrome « Juppé ».

La Courneuve. Les policiers ont dû faire face à un guet apens et se sont fait tirer dessus à la mitraillette. Les éternels aboyeurs prompts à condamner la politique sécuritaire y ont vu un échec pour le Gouvernement. Ils devraient ajuster leurs lorgnons. C’est justement parce que la police fait efficacement son boulot de lutte contre la délinquance et contre les trafiques de drogue, que les malfrats en sont réduits à ce type d’action. Il est vrai qu’avec des procédures de prévention jamais évaluées et des animateurs de rues, on réglerait mieux le problème. Le ministère de la parole contre des kalachnikov…

La bourse ou la vie… Alors, la bourse va-t-elle continuer à monter ou bien assiste-t-on à un feu de paille ? Avec des hausses de l'ordre de 30% à 35% en huit ou neuf semaines, les marchés boursiers ont paru déconnectés de la réalité. Le débat est vif entre les positions extrêmes : pour les uns, la hausse des huit semaines passées serait un " rallye dans un marché baissier ", pour les autres, les hésitations de ces tout derniers jours seraient une " correction technique dans un marché haussier ". En réalité, il faudrait des statistiques macroéconomiques très favorables et des perspectives de bénéfices des entreprises plus fortes pour que les cours boursiers reprennent leur marche en avant dès maintenant. Une phase de consolidation paraît donc le scénario à privilégier. Mais, au-delà des péripéties de court terme, l'hypothèse d'indices plus élevés en fin d'année qu'aujourd'hui est à envisager très sérieusement. J’y reviendrai.

Programme. Les socialistes on décidé de privilégier désormais la communication de leur « programme » pour l’Europe, plutôt que les attaques improductives contre Sarkozy. Il faut dire qu’ils y mettent seulement la dernière main. Il n’est jamais trop tard. Mais rien de neuf : ils préconisent un grand programme … de relance au niveau du continent, financé par…l’emprunt ! Incorrigibles !


Tonnerre de Brest !

                                                                       


FAUT PAS S’ABSENTER !


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Vraiment, il ne faut pas tourner le dos. L’actualité en profite aussitôt. Et à peine revenu, les sujets vous tombent sur le dos comme les obus à Gravelotte. Les Universités mises à mal par leurs apprentis talibans et leurs mollahs entêtés (on va y revenir), la réforme de l’hôpital confrontée au lobby médical et à la frilosité des Sénateurs (pas tous), le nouveau plongeon de Natixis, la vampirisation des électeurs de gauche par François BAYROU… voilà de quoi alimenter les colonnes du bloc-notes, dans les jours qui viennent, et pour commencer, dès demain, les commentaires « d’Archibald ». 

Je devrais ajouter à la liste le « ronron » de la campagne pour l’élection européenne qui peine à prendre son rythme et les palinodies au PS du genre « viendra-viendra pas ».

A vrai dire, la campagne, je l’ai rencontrée à Rome : débauche d’affiches comme chez nous il y a trente ans, stands des partis au coin des rues, occupation par les militants de lieux emblématiques qui nous font un jour le Capitole hérissé de ballons jaunes de toutes tailles et à toutes les hauteurs ou une place Navone envahie par les sympathisants en rouge et vert du PD (Parti Démocrate). Au moins, à défaut de comprendre le système qui propose une multitude de candidats de chaque parti, on constate un effort visible pour aller au contact de la population. Les Italiens seront-ils plus nombreux à aller voter que les Français ?  Bien malin qui pourra le dire, mais ils auront fait le « job ».

Je vous confirme toutefois que nous n’étions pas à Rome pour faire campagne avec les amis de Berlusconi, mais bien pour aller à la rencontre d’un passé aussi glorieux que phénoménal.


                                                             

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                           

 

IZNOGOUD.  Dans une célèbre BD, c’est celui qui voulait être « calife à la place du calife ». François BAYROU, avec son dernier livre, s’est emparé du rôle. Je laisse à son ancien ami Maurice LEROY, le soin de le commenter. Le député de Loir-et-Cher et porte-parole du Nouveau Centre, affirme : « Abus de Pouvoir », le livre de François Bayrou est une imposture politique ! Ce qui nous avait été annoncé comme devant être un nouveau «  Coup d’Etat permanent », ne se réduit même pas à un coup d’éclat ! N’est pas François Mitterrand qui veut. François Bayrou aura bien du mal à faire croire que la France est une dictature. A force d’être excessif son « abus de pouvoir » devient insignifiant. Dans cet ouvrage, le président du Modem omet de rappeler que lui même, ministre de l’éducation nationale, en voulant modifier la loi Falloux, avait mis dans la rue plus de Français que Dominique de Villepin avec son CPE ! Difficile après de s’ériger en donneur de leçons du dialogue social ! Pas une ligne sur son projet de société ! Où est le projet alternatif du modem ? Où sont ses propositions concrètes pour sortir de la crise ? Les Français ne sont pas dupes de cette imposture politique. C’est l’anti-sarkozysme permanent de François Bayrou qui est un « abus de pouvoir ».

FONDAMENTALISTES.  Vous croyez que je vais vous parler de religion. Non ! C’est de politique. Je veux évoquer le comportement des gens de gauche à propos de la « justice sociale ». Ils en ont une conception figée, correspondant à une vision née il y a près de deux siècles et ne peuvent admettre que les conditions aient pu changer. D’où leur discours sur le « bouclier fiscal » qui revient en « boucle », les inégalités qui s’accroissent alors que c’est le contraire… Et en bons fondamentalistes, il n’y a qu’eux qui détiennent la vérité.

AYATOLLA. Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud, a dénoncé jeudi le fait que les cent plus gros bénéficiaires du bouclier fiscal aient reçu, selon lui, 1,5 million d'euros en moyenne.  « Si on prend les cent plus grosses restitutions (effectuées dans le cadre du bouclier fiscal), 1.550.000 euros ont été perçus en moyenne", a-t-il déclaré à l'occasion de l'examen d'une proposition de loi socialiste visant à supprimer le bouclier fiscal. « Sur un remboursement total de 458,3 millions d'euros, qui a bénéficié à environ 14.000 personnes, un peu plus de 150 millions est donc allé à cette centaine de personnes", a ajouté le député socialiste à propos du bouclier 2008. Où est l’injustice ? Il y a donc 300 millions qui ont été reversés a des personnes beaucoup moins riches, c’est-à-dire les 2/3 des restitutions. Je serais curieux de savoir ce que pensent les RMIstes qui ont bénéficié du bouclier fiscal !

RONDE. Des enseignants chercheurs qui tournent en rond : la dérision est trop facile. J’ai envie de dire : « je ne vais pas tirer sur une ambulance ». Voilà en effet 1000 heures qu’ils sont une poignée à se relayer pour tourner en rond sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris. Le motif : tenir tête « obstinément » au gouvernement pour qu’il retire sa réforme des universités. Vous avouerez que « des chercheurs qui tournent en rond », l’image est belle ! Espérons tout de même qu’ils n’ont pas les deux pieds dans le même sabot …

MERKEL KEBIR. Vous l’avez vue au JT ! La publicité outre Rhin ne mégote pas. Voilà qu’on découvre, en plein centre de Berlin, la chancelière sur un panneau en grand format portant de jolis sous-vêtements mauves. "Nous faisons tout pour soutenir la demande" proclame le texte d'accompagnement. Un message subliminal pour dire que la crise met les Allemands « à poil » ?

INTROUVABLE. En ce 1er pont de notre joli mois de mai, c’est la crise qui est introuvable : kilomètres de bouchons sur les autoroutes, affluence sur les plages, restaurants pleins sans attendre la baisse de la TVA, … C’est oublier tout simplement que la crise ne touche que 10% d’entre nous et que les autres continuent de vivre « comme avant ». Et comme le carburant a retrouvé un prix « normal », que l’inflation a disparu, le « pouvoir de jouir » s’est relancé de lui-même. De quoi mettre du mou dans les rangs des manif’ de la fête du travail. Que voulez-vous, entre un week-end à se la couler douce et battre le pavé, le choix est vite fait pour tous ceux qui n’ont pas la fibre revendicative chevillée au fond d’eux-mêmes.

Tonnerre de Brest !

                                                                           



« Passage en force … »

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Dans son commentaire sur le rejet du PLU Angers Centre, Alain MACHEFER de Ouest-France, fustige à juste raison ces élus qui se croient tout permis et qui imposent leurs projets selon la règle du « passage en force », et, ajoute-t-il, craindre de la voir se généraliser dans les villes de gauche comme dans les ministères de droite. Clause de style, probablement, de façon à renvoyer dos à dos notre personnel politique.

 

Mais peut-on mettre sur le même plan des élus qui se doivent de respecter les lois et règlements, dans les villes gérées par la gauche comme par la droite, et ceux qui les font au Parlement, et qui ont reçu mandat de la majorité des Français pour procéder aux réformes ? Ce sont ceux alors qui se mettent en travers et veulent les empêcher qui cherchent à imposer le …. « passage en force » (à longueur de défilés).

 

Comme quoi, toute chose n’est pas comparable !

                                                     

                                                                                                                  


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

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IMPUISSANCE. C’est bien le sentiment que l’on ressent devant les mesures proposées à Calais par Eric BESSON pour tenter de trouver des solutions au problème des clandestins. Une fois les campements de la « jungle » démantelés, qu’est-ce qu’on fait, quand on sait la difficulté à laquelle l’état est confronté pour les renvoyer à une frontière ? On ne peut même pas leur proposer de rester en France : c’est en Angleterre qu’ils veulent aller, c’est un comble ! La gauche qui critique n’a pas grand-chose à proposer non plus.

                                                          
ANADIPLOSE et ANTIPHRASE. C’est parce que beaucoup de gens ignorent le maniement de ces figures de style, et au premier rang, une ex-candidate à la présidence, que l’on se méprend sur les propos de Nicolas SARKOZY qui les utilise abondamment dans ses tournures de phrases. L’anadiplose consiste à commencer une phrase par l’expression qui a terminé la phrase précédente et dans un dialogue ça donne l’épisode « Karcher ». L’antiphrase utilise la négation pour renforcer le dire de la deuxième proposition de la phrase : « il n’est pas intelligent, mais il a gagné deux fois… ». Cette façon de s’exprimer est souvent affaire d’humour ou d’ironie, ou procède tout simplement de ce que l’on appelle en rhétorique « le renforcement du dire ». Joffrin devrait prendre des cours de Français.

              
130 kg. C’est le poids limite pour un homme qui volera sur RYANAIR. Au-delà, il faudra payer un supplément pour prendre en compte le surcoût énergétique occasionné. Enfin, c’est la mesure qui est préconisée par le tiers des clients de cette compagnie selon un sondage réalisé auprès de 100 000 d’entre eux. Jusqu’où ira-t-on avec la crise ?

                               

LABORATOIRE. Va-t-on enfin sortir du débat politique qui se cantonne dans l’accessoire, puisque l’opposition, excepté un antisarkozysme systématique, n’a rien d’autre à proposer. On peut l’espérer ! Encore qu’il faille faire preuve encore de patience. C’est que le PS a enfin installé son « laboratoire des idées ». Espérons qu’il soit plus productif que « l’atelier » de Jospin en 2002. Vingt groupes de travail doivent élaborer le programme du PS…dans la perspective de 2012. Il n’est pas dit s’il y aura des massages du bulbe pour stimuler les chercheurs ?

                                   
CARTON JAUNE. L’inspectrice d’Académie du Maine-et-Loirea écrit à tous les enseignants du primaire pour les rappeler à leur devoir de mettre en place le soutien individualisé.  Les inspecteurs de circonscription sont chargés de vérifier la manière dont ils le mettent en place. Rien que de normal puisqu’on sait qu’un certain nombre d’entre eux refusent par idéologie d’appliquer les directives ministérielles. Bien entendu, les intéressés vivent cela comme une intimidation et ont éprouvé le besoin de manifester. Il est vrai que si l’aide personnalisée n’est pas mise en place, ils risquent le retrait d’une journée de salaire… Comme le confirme l’Inspectrice, à juste titre, « un fonctionnaire n’a pas à décider de ce qu’il fait ou ne fait pas ! ». Dans une entreprise privée, la question ne se poserait même pas : direction la porte…

              
28% !  De quoi faire rire jaune tous ceux qui prennent leurs désirs pour la réalité. Eh oui, si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, c’est Nicolas SARKOZY qui serait réélu et arriverait en tête au 1er tour avec 28%, devant Ségolène ROYAL 20,5% et François BAYROU 19%... Le constat intéressant de ce sondage IFOP c’est que le socle électoral sarkozyste est solide et tient bon.

                         
ENORMITES. La gauche, PS en tête, apporte son soutien aux « salariés désespérés » et dit « comprendre » les violences auxquelles ils se livrent, sans les approuver. Encore heureux. Mais à force de tenir un discours qui court derrière BESANCENOT comme un chien derrière un chat, on finit par souffler sur les braises et encourager ce que l’on condamne officiellement : c’est ir-res-pon-sable. A-t-on le droit de dire que le gouvernement «abandonne» les salariés frappés par la crise en faisant table rase de toutes les mesures de renforcement du filet social prises pour en atténuer le choc ?  Peut-on affirmer en toute bonne foi que le gouvernement est « responsable » de la montée du mécontentement, comme s’il décidait par plaisir cynique des licenciements ?  La suite logique ce sera le défilé côte à côte des sœurs ennemies le 1er mai. Comme s’il suffisait de défiler pour apporter des solutions.


                                                                     


J’AI ENVIE DE DIRE…

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Après quelques jours à Madrid, en visite familiale et touristique, je reprends contact avec l’actualité locale et nationale. Et j’ai envie de dire….

LES ESPAGNOLS.  Ah, la vie en Espagne, toujours aussi vivante et animée. Rien à voir avec nos rues désertes dès 7H du soir. Un vrai régal ! De quoi parlaient les Espagnols ? Pas de commentaires sur la fameuse petite phrase de Nicolas. Le débat porte plutôt sur le remplacement de leur ministre de l’économie, ou encore sur le « match » de sex-appeal « Carla-Laetizia » avec la venue à Madrid de notre président.

LES EXPERTS nous gâteraient le plaisir. Alors que le Point nous sort un dossier optimiste sur l’évolution de la situation –tout en restant prudent comme il se doit-, alors que la reprise des ventes dans l’immobilier se confirme, que la consommation s’est maintenue à +1,1% en mars… voilà que ceux qui n’avaient rien vu venir se permettent de jouer les mauvais prophètes : forte récession en 2009, reprise molle en 2010… preuve qu’ils n’ont rien compris et que l’économie, ce n’est pas que des chiffres et des statistiques, mais aussi de la psychologie humaine. Gardons confiance. Ceux qui se sont trompés hier, peuvent encore se tromper.

LES JUGES du CSM s’illustrent. Leur jugement sur leur collègue BURGAUD a de quoi nous interloquer. Que faut-il donc faire dans ce métier pour mériter une sanction ?  On finit par penser qu’on à affaire à une caste d’intouchables. La sanction exprime un insupportable mépris du justiciable et un souci d’indépendance qui confine à l’aveuglement. Si la motivation principale de la faiblesse de la sanction est de s’opposer à la demande du Garde des Sceaux, on tombe franchement dans le misérable.

LES MEDECINS hospitaliers s’opposent à la réforme de l’Hôpital de Roselyne BACHELOT sous prétexte qu’elle obéit à une logique mercantile ou comptable. Mais Combien y en a-t-il parmi eux qui  mesurent leur temps à l’Hôpital public pour mieux se consacrer à leurs activités privées, sans logique comptable pour les dépassements d’honoraires ?… Un peu de pudeur siérait.

L’HYPERTROPHIE DU MOI chez notre agitée « royale » devient patente. « La vérité est qu’ils craignent mon épaisseur intellectuelle et politique, ma force et ma présence sur la scène internationale »…dit-elle. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Bientôt elle parlera d’elle à la 3ème personne. Il faut dire que le nom est prédestiné. Mais enfin, comme disait mon auteur préféré : « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !». Je découvre que ça peut s’appliquer aussi aux femmes.


Voilà pour ce soir, en guise de reprise.   @+


                                                                             



CANARD BOITEUX

 

 

                                                                        

 

    

Voilà un pavé dans "la mare au Canard" ! C’est le livre minutieux et très documenté écrit par Karl Laske et Laurent Valdiguié sur le « Canard enchaîné ». Il est d’autant plus intéressant qu’il est rédigé sans acrimonie. Ce n’est ni un réquisitoire ni un encensoir : une enquête au scalpel avec la précision d’un chirurgien. Et on y apprend plein de choses. Tous ceux qui s’intéressent à la vie politique, tous ceux qui ont pu être influencés à un moment ou un autre par les « dossiers » du Canard, devraient le lire. Du passé collaborationniste de certains de ses journalistes, à l’affaire des « diamants »  de Giscard, en passant par la contre enquête sur l’assassinat de Yann Pia, on découvre les « manipulations » et les « partis pris » d’un journal jamais innocent.

  

Que le Canard penche à gauche, ce n’est pas un secret. Mais quand il se dit lutter contre le bourrage de crâne, d’où qu’il vienne, là il faut être plus circonspect. On relèvera notamment sa grande mansuétude pour la « Mitterrandie » et certains de ses éléphants. L’origine et le parcours de ceux qui l’animent et le dirigent en dit long : transfuges du journal du PS « l’Unité », des journaux du parti communiste tel "l'Avant-Garde", entre autres. De fait, on ne peut pas attendre d’eux de pencher à droite  dans le boitillement du Canard. Mais je ne vais pas tout vous révéler. La lecture finie, on se demande tout de même qui « manipule » qui… tant certaines sources politiques relèvent d’une sorte de complaisance (Le journal de Carla B). Journal satirique, il l’est toujours, mais il a perdu de son mordant, comme si l’irrévérence journalistique avait atteint son âge « classique » puis s’était amoindrie. Sur le plan interne, on est stupéfait de trouver une structuration parfaitement opaque et verrouillée, qui n’a rien à voir avec l’idéal de démocratie à laquelle on aurait pu s’attendre pour sa gestion.

 

« En crise, le Canard ? On n’hésite pas à l’écrire à la fin de cette enquête. Quoi ? Le Canard enchaîné ? Celui à la santé financière provocante ? Celui aux 90 millions d’euros de réserve ? Celui qui vend insolemment près de 500 000 exemplaires chaque semaine à ses lecteurs fidèles ? Menacé d’une crise ? Une crise de rire, peut-être… Non.  Nous posons sérieusement le mot crise. Comme lecteurs du canard ; et comme journalistes aussi. C’est une crise de l’information  marquée par des silences assourdissants, de graves dérives, une connivence affichée, des nouvelles sans lendemain, des fautes escamotées, des connivences plus souterraines… » J’arrête là la citation de la conclusion des auteurs. Tout y est dit.

   

Alors, le Canard s’est-il réduit à une secte ? Par beaucoup de traits, cela y ressemble beaucoup. Enfermée dans ses certitudes, la rédaction ne semble pas prête à se remettre en cause. Pour ceux qui lui vouent un quasi culte, la déception devrait être grande, mais sont-ils capables d’en avoir conscience, aveuglés qu’ils sont par le confort intellectuel soigneusement formaté que le journal leur livre toutes les semaines.  Pour les autres, il leur suffira de savoir qu’au-delà du parti pris, il peut y avoir la mauvaise foi, voire le mensonge sinon direct au moins par omission, quand ce n'est pas la complaisance complice.

 

 

        

                                                                                                                                 


LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                                         

 

MOINS = PLUS !    Tout dépend du côté selon lequel on se place. Ainsi quand la ville d’Angers ferme une école, c’est un plus, parce que cela renforce le réseau scolaire du quartier. Dixit l’adjoint. Mais si le Conseil Général décide de fermer le collège Jean Vilar qui voit fondre le nombre de ses élèves comme neige au soleil, c’est insupportable. Pourtant, sur Angers il y a 6070 places pour 4400 élèves ! Allez comprendre !

VIL…PINIOUF. Il y a autre chose à faire que des basses querelles de famille. C’est du moins ce que le quidam de base pourrait penser en ces temps de crise. Mais les haines sont solides et s’affranchissent de ce genre de considérations. Aussi, le grand bellâtre a-t-il profité de la décision de rejoindre l’OTAN pour lancer ses flèches acérées sur celui que, paraît-il, il surnommait le « nabot ». Il ne suffit pas d’admirer Napoléon pour en avoir le talent.

NOSTALGIQUES. Les manif’ ne sont plus ce qu’elles étaient viennent se plaindre nos « p.c.istes » angevins après le voyage à Strasbourg. Il faut dire qu’avec les « black-blocks » ils ont été servis. Le « Mouvement pour la paix », vieille roue de secours du PC contre l’OTAN du temps de la guerre froide et de l’URSS, fait aujourd’hui pâle figure à côté des contestataires anarchos. Cela n’empêche pas nos bons samaritains d’entonner leur sempiternel refrain sur la répression dont ils ont été victimes. Si on les écoutait, on pourrait croire qu’il n’y avait à Strasbourg que des enfants de chœur. Se sont-ils aperçus seulement que l’OTAN, ce n’est pas la guerre, mais l’outil qui assure notre sécurité !

MISERABLE. Voilà à quoi le PS en est réduit : cacher quelques députés derrière des poteaux pour entrer brusquement en séance et faire le surnombre pour voter contre une loi, celle qui devait réglementer les téléchargements, en l’occurrence. Misérable manœuvre qui les rend complices des « voleurs ». A n’y rien comprendre, d’ailleurs. Je pensais que tous ces gens du monde de la création artistique votaient à gauche. Ils ont dû apprécier.

PAS SERIEUX.  Tout de même, nos députés ne sont pas sérieux. Ils auraient pu attendre le vote de la loi avant d’aller à la gamelle. A quoi sert le président du groupe ? Et quelle image donnent-ils du Parlement au moment où l’on voudrait revaloriser son travail et  rééquilibrer le pouvoir législatif face à l’exécutif. Après on s’étonnera que les Français donnent dans l’antiparlementarisme.

MORALES,MORALES… Benureau va pouvoir revoir son sketch ! Avec un nouveau thème : celui de la grève de la faim d’Evo Moralès. Cela dit, il a le temps, parce que le gaillard a de la marge pour maigrir.

BON CHOIX. Allez, un peu de positif pour terminer. C’est la nomination par ses pairs, d’André LARDEUX, notre sénateur de Maine-et-Loire, au Haut Conseil de la Famille, organe chargé de conseiller le gouvernement en matière de politique familiale. Si l’on en croit la direction de la CNAF, c’est un fin spécialiste en la matière, qui connaît ses dossiers sur le bout des doigts. On connaît depuis longtemps le sérieux du bonhomme. Souhaitons lui beaucoup de réussite dans ce nouveau mandat.

 

TONNERRE DE BREST !


                                                                 



NQI !!!!

                                                    

 

On pourrait traduire par Nul Quotient Intellectuel. Il s’agit en fait d’une Nouvelle Querelle Inutile, inventée par la gauche. C’est la protestation contre le « délit de solidarité », qu’ils disent. De fait, ceux qui viennent en aide à des « sans-papiers » pourraient s’exposer aux rigueurs de la loi. Sauf que celle-ci n’a pas prévu leur cas : elle vise, avec des peines d’emprisonnement à la clé, ceux qui s’activent pour faire venir les immigrés clandestins chez nous, c’est-à-dire les « passeurs ».

 Qu’y a-t-il derrière ce nouveau procès d’intention ? Peut-être la volonté de nuire à Eric BESSON, le « traître » qui s’affaire maintenant aux « basses besognes de Sarkozy ». Plus sûrement, celle de maintenir un climat social tendu dans lequel la « haine » prend le pas sur le rationnel. Je ne suis pas sûr que ce mouvement rencontre l’assentiment majoritaire des Français. On peut comprendre des motivations humanitaires. Mais derrière ce « bon-sentimentalisme » se cache l’idéologie internationaliste qui ne reconnaît ni pays ni frontière, et qui combat toute autorité. La traduction la plus violente nous en a été donnée par les « black block » de Strasbourg. A moins qu’il ne s’agisse de naïveté : on ne peut pas ignorer, en effet, que plus on aidera ces pauvres gens, plus ils viendront en nombre. Or, c’est bien l’inverse que l’on recherche, aussi bien pour eux que pour nous.

 Il faut dire que l’Etat est en partie responsable de la situation, à force de remettre dans la nature des gens don on ne sait que faire, faute de pouvoir les raccompagner quelque part.

Nous ne pouvons pas nous contenter d’observer sans réagir ces campements sauvages où les candidats à l’exil anglais se relaient sans discontinuer, vivant dans des conditions périlleuses. Le Ministre a promis de trouver des solutions. Espérons qu’elles arriveront vite maintenant, sauf à voir se développer sur ces cas de détresse humanitaire une exploitation politicienne de bas étage.


                                                                                    



NAISSANCE

  Champagne                                                 

Enfin, je ne serai plus seul dans le paysage politique des blogs du Maine-et-Loire. C'est avec plaisir que je salue la naissance du blog de mon ami Romain THOMAS, conseiller municipal d'Angers (bien connu). Je vais pouvoir lui laisser, entre autres sujets, la lourde responsabilité d'alimenter la chronique angevine, que sa présence au sein de l'Assemblée communale désigne de toute évidence.

Soyez donc nombreux à vous rendre sur

http://blog.romain-thomas.com .

N'oubliez pas par la même occasion le bloc-notes de votre serviteur.

Bonnes lectures, donc !


                                                             



LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                 

 

 

 

VU d’Allemagne. Nous passons un peu de temps en famille à Mayence où le printemps a pris un peu de retard, la faute à un hiver rigoureux. Mais le ciel ne s’est pas départi d’un bleu tropézien depuis notre arrivée, comme pour saluer notre venue. Il est vrai qu’en climat continental la chaleur monte vite et les cabriolets, nombreux ici, sont de sortie, toute capote remisée, comme pour mieux profiter des premiers rayons de soleil. Que nous sommes loin de l’agitation hexagonale, de ses grèves emblématiques et de ses patrons pris en otages. Ici, le climat social, c’est du sérieux. D’ailleurs, avec la cogestion, les syndicats sont amenés à se prononcer sur toutes les décisions qui concernent la vie de leur entreprise : il faut donc trouver les terrains d’entente. Cela ne veut pas dire que la crise n’est pas présente et qu’elle ne hante pas les esprits. Comme partout en Europe.

                           

PERPETTE…. Et un peu plus. C’est tout ce que COLONNA mérite. A la fin d’un procès en appel au cours duquel il aura tenté toutes les manœuvres possibles et imaginables, la cour a jugé en alourdissant sa première condamnation. La tentative de politisation a donc échoué. Et c’est tant mieux, parce qu’on aurait fini par croire que le Préfet ERIGNAC s’était finalement suicidé. Il a beau protesté de son innocence, le système dans lequel il est enfermé le conduit à assumer et à payer. Car, en admettant qu’il soit réellement innocent, il couvre le vrai coupable qu’il connaît forcément. La loi du silence qu’il approuve et respecte participe de sa condamnation : on ne peut pas revendiquer la protection des lois de la République pour s’en affranchir aussitôt. Aussi, accepter de la prendre en compte aurait conduit à un véritable déni de justice.

                          

 

VIE CHERE.  En Allemagne, nous l’avons constaté, la vie est moins chère qu’en France. Largement. Même le bœuf, qui n’est pas la viande qui remplit le plus les rayons, est nettement moins chère que chez nous : et du « Charolais » s’il vous plait ! Qu’on en juge : 16,50€ le kilo de Rumsteak contre 19,80€ à Saint-Barthélemy…. Il faudrait que nos distributeurs nous « esspliquent » !!! Et s’il n’y avait que la viande. C’est vrai pour tout ce qui touche au quotidien. Et pourtant « Angela » a augmenté la TVA de 3 points il y a deux ans. Mais leur système de distribution fait la part moins belle aux grandes surfaces, et multiplie les petites surfaces notamment alimentaires. La concurrence est sûrement plus forte. Ceci explique cela. Conclusion : Michel Edouard et compagnie s’en mettent un peu plus qu’il ne faut dans les fouilles, malgré ce qu’ils nous chantent avec leur pub.

                         

 

OPTIMISME… En mars, le marché de l’Automobile a rebondi fortement en Europe. Les constructeurs français ont fait un carton : plus de 8% pour la France, avec 15,9% pour PSA et 12,8% pour Renault. Mais on reste loin de l’Allemagne : + 40% !!!  Primes à la casse et bonus écolo y sont sûrement pour quelque chose. Voilà au moins une preuve que les plans de relance fonctionnent. Et c’est aussi le marché américain de l’immobilier qui donne des signes de reprise. C’est pour le moins la stabilisation après dix-huit mois de baisse et de stagnation. Enfin, depuis un mois, la bourse s’inscrit en positif. Avril sera décisif. Gageons que les résultats du G20 conforteront la situation. Car les contribuables américains vont aussi sentir les effets de la relance en touchant un chèque du fisc : 300 milliards de $ vont ainsi être redistribués. Bon pour la consommation…. Et puis, les prix baissent, même en France, ce qui accentue la capacité d’achat.

                                      

AUBRY …COLE.  La 1ère secrétaire a séché sans prévenir un rendez-vous de la direction du PS, avec Howard DEAN, vice-président du Parti démocrate venu expliquer à la gauche française, à l’invitation de terra Nova, les secrets de la rénovation outre-Atlantique… Pas assez à gauche pour elle, probablement. A moins que sa chère mairie de Lille…

                   

CRISE. Mais qui est donc touché par la crise ? Il faut dire qu’en France, en dehors du JT, il est difficile de rencontrer un Français qui soit vraiment concerné dans sa vie de tous les jours. C’est que nous sommes nombreux à être hors d’atteinte : fonctionnaires, salariés des ex-entreprises nationalisées qui-ont-gardé-le-statut, du secteur social, des très nombreuses entreprises de services non délocalisables et dont l’activité est franco-française…. Cherchez autour de vous et constatez : au-delà de l’inquiétude et du pessimisme, vous aurez du mal à trouver une vraie victime de la crise. Pour tout dire, elle va toucher au bas mot un million d’entre nous. C’est peu et c’est trop. Ce sont ceux des secteurs productifs exposés à la concurrence internationale ou à la spéculation. C’est vers ces Français-là que tous les efforts doivent se tourner et se concentrer.

                                 

ACTUALITE. La semaine a été très riche en événements qui seront commentés sur le bloc notes : G20, sommet de l’OTAN, sommet européen de Prague…. Le cadre des « commentaires d’Archibald » est trop étroit pour y faire référence. A suive, donc.

 

 

                                                                   


LES COMMENTAIRES D’ARCHIBALD


                                                              

 


Dessin-Aubry-Sego-2009 SUPER BIDE. C’est le « Printemps des Libertés » de Martine au Zénith de Paris. Trois pelés et deux tondus  perdus dans une salle immense et la 1ère secrétaire qui parle sans même avoir retiré son manteau. Erreurs sur toute la ligne : le thème à côté de la plaque, la date 2 jours après la grande manif’, le lieu surdimensionné. En terme de stratégie c’est un plantage « royal » !

MANIF’.  Après la manif’, qu’est-ce qu’on fait ? Ben une autre manif’. Quand on n’a pas de solution, c’est tout ce qu’on peut proposer. Mais bon, ça va un temps. On comprend la prudence des leaders syndicaux. Ils ont bien conscience que la marge de manœuvre est étroite et qu’ils n’auraient rien à gagner à ce que « l’exutoire » débouche sur le dérapage de violence contestataire.

VIPERINE.  La manière dont Mme ROYAL, parfaitement relayée par les médias entend récupérer la situation d’Heuliez en sous entendant pernicieusement que la prudence de l’Etat pour investir 10 millions d’euros avec le fonds stratégique s’expliquait par la volonté du gouvernement de favoriser les amis du Président positionnés sur le même créneau, alors que chacun sait que la situation de l’industriel des Deux-Sèvres n’est pas nouvelle, ni sa recherche de partenariats qui remonte à bien avant la crise. Jean-Pierre RAFFARIN a été reçu par Nicolas SARKOZY qui lui a fait part de sa sollicitude pour ce dosser, mais on n’en a beaucoup moins entendu parler…

ATLANTIQUE. .. à la rame. C’est à la mode ! Concernant l’alliance atlantique, François BAYROU condamne vigoureusement la décision du chef de l’Etat de réintégrer le commandement de l’OTAN. Il piétine ainsi, par posture, et une fois de plus les valeurs les plus emblématiques du parti dont il est issu. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Si cela s’applique à lui, alors cela peut s’appliquer aussi au Président qui est issu du parti du Général De Gaulle.

ESQUISSE. Si l’on en croit le prudent Président de la Banque Centrale européenne, Jean-Claude TRICHET, la reprise serait en train de s’amorcer. Si lui le dit…. Mais ce n’est peut-être que l’esquisse de l’amorce d’une ébauche. Analyse toutefois confirmée par le retour de la spéculation dans les bourses : qui dit spéculation dit retour de l’argent. Et aussi plusieurs indicateurs qui se redressent aux Etats-Unis.  Une manière de ne pas trop broyer du noir en cette période de forte montée du chômage.

NOIR C’EST NOIR. Les chiffres du chômage et de la consommation de février ne sont pas bons. Il fallait s’y attendre. Mars ne sera guère mieux. Entre la fin des soldes et le temps de répercussion des décisions de relance, nous sommes en plein dans le trou noir. Les premières retombées arrivent avec le printemps et le mois d’avril : hausse des petites retraites, versement de 200€ en avance sur le RSA, etc…

STRAUSS. Excellente prestation du Président du FMI, dans l’émission « A vous de Juger » d’Arlette CHABOT. Il a déjoué avec talent, je dirais « d’un tour de valse » le sourire narquois aux lèvres, les pièges de politique locale que l’animatrice n’a cessé de lui tendre. Il est apparu comme un bon connaisseur des mécanismes de la crise mondiale et des remèdes à y apporter. Il a surtout montré qu’il avait la pointure pour occuper la fonction : une stature d’Homme d’Etat qui ne doit pas faire plaisir à tout le (petit) monde du PS.

VIDE. Qui peut faire bouger les choses en France ? A cette question posée dans un sondage les Français répondent : «  Nicolas SARKOZY  38%  - Olivier BESANCENOT  35% ». Ce qui me fait dire, parodiant le Général De Gaulle qui affirmait « Entre les communistes et moi, c’est le vide »,  de la même façon, « Entre Nicolas SARKOZY et BESANCENOT, c’est le vide ! ». Mais je ne suis pas sûr qu’il faille s’en réjouir.



                                                                      


L’ARGENT DES FRANCAIS (Jacques Marseille)


  L'argent des Français001                                                                      

 

 

Puisqu’il est à nouveau question du bouclier fiscal et que certains le remettent en cause, voilà une analyse sur le système d’imposition français faite par Jacques Marseille dans son dernier livre. Des constats qui déroutent où l’on découvre que même des pauvres ont bénéficié du bouclier fiscal, au royaume d’UBU.

 

« Le bonheur est dans le bouclier. P.260.

            C’est même le bouclier fiscal tant fustigé par la gauche qui bénéficie aussi aux pauvres ! Ainsi, selon les statistiques fiscales, dont la lecture est toujours à recommander à ceux qui veulent dépasser les mythes, 234 397 ménages pourraient bénéficier en 2008 du nouveau bouclier fiscal fixant l’imposition maximale possible (y compris la CSG, la CRDS et les taxes foncières et d’habitation) à 50% des revenus. Sur ces 234 397 ménages, les « super-riches » ceux dont le patrimoine est supérieur à15,3 millions d’euros et les revenus supérieurs à la dernière tranche de l’impôt sur le revenu -41 297 euros par part-, sont exactement 1001, et le manque à gagner de ce nouveau bouclier pour le Trésor serait –si tous réclamaient la restitution de l’impôt trop versé- de 263 millions d’euros A l’opposé de l’éventail de la richesse, les ménages pauvres qui pourraient eux aussi bénéficier du bouclier sont 194 136 ! Ce sont les ménages qui ne sont pas assujettis à l’ISF et dont les revenus inférieurs à la dernière tranche -3 191 euros par part-, ne sont pas imposables. De vrais pauvres, dont le cas -présenté par Bercy- de cette mère célibataire élevant seule son enfant est exemplaire. Disposant d’un revenu annuel de 10 500 euros, dont 8 700 non imposables au titre de l’allocation de parent isolé, elle paie 100 euros de taxe d’habitation et 1 400 euros de taxes foncières. Ses revenus imposables sont donc de 1 800 euros (10 500 – 8 700). Comme elle paie 1 500 euros d’impôts locaux et fonciers, le bouclier fiscal s’applique. Le fisc lui restituera donc 600 euros (1500 – 1800 / 2). Au total le manque à gagner pour le Trésor sera de 108 millions d’euros.Certes, chacun de ces ménages pauvres ne se verra& restituer en moyenne qu’un peu plus de 500 euros, alors que la somme restituée aux 1000 riches sera de 260 000 euros. Reste qu’en l’occurrence, le bouclier fiscal qui a tant alimenté les chroniques devrait faire plus d’heureux chez les pauvres que chez les riches. Comme le souligne Richard Layard, le bonheur de chacun ayant la même valeur, la meilleure des politiques est celle qui favorise le bonheur du plus grand nombre. Or, sans aucune contestation possible, 194 136 font bien plus que 1001. Dix mille sept cents Réunionnais titulaires du RMI ont d’ailleurs demandé en 2008 à bénéficier du bouclier fiscal ! A la Réunion, décidément, le fisc est populaire …. »

 

Déroutant ? pas vraiment. Pour l’ISF (Incitation à Sortir de France), c’est encore pire !

 

Pour terminer, je vous livrerai cette réflexion de Jean Fourastié que Jacques Marseille nous rapporte. Il l’écrivait au terme de la plus formidable croissance du niveau de vie que la France eût connue (Les trente glorieuses) : «  Au cours de ces trente années, la France a brillamment et rapidement terminé la réalisation de son espoir d’affranchir son peuple des grands ravages physiques de l’humanité… : c’est un succès. Mais elle a tenté en outre de réaliser, par ce progrès physique même, l’harmonie sociale et le bonheur personnel : c’est un échec… On commence à se rendre compte aujourd’hui que le bonheur, sentiment très lié à l’ardeur de vivre, est un sentiment global…, est donné sans calcul à ceux qui ne le recherchent pas… Le bonheur n’est donné qu’à ceux qui acceptent les privations, les contraintes, la souffrance, le sacrifice ; à ceux qui possèdent l’abnégation, l’aménité, la courtoisie ; à ceux qui cultivent la charité ; à ceux qui se gênent et se dévouent, à ceux qui respectent et admirent, à ceux qui croient toujours recevoir plus qu’ils ne donnent ; à ceux qui ont du courage et de la vertu. »

 

Il pensait son discours démodé. Force est de constater qu’il n’a jamais été aussi actuel.

 

                                                                             


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                           

 

LECTURES… On nous rebat les oreilles d’une soi-disant initiative originale des chercheurs protestataires qui ont procédé à Toulouse, à une lecture publique de passages de la Princesse de Clèves,  livre que le Ministre aurait jugé inutile à notre culture contemporaine. On ne relèvera pas la volonté de dénigrement. Mais les Toulousains retardent : cette même initiative avait été prise il y a plus de 15 jours par les étudiants de Science-Po, à Paris. France Info ne semblait pas s’en souvenir.

CATHO. Pendant ce temps-là à la Catho d’Angers, dont c’était les portes ouvertes ce week-end, on se déclare prêt pour les « Masters » de formation des professeurs. Il faut dire que dans cet établissement, on ne rigole pas avec l’efficacité. D’autant plus qu’en la matière, elle a une réputation à défendre depuis les travaux sur l’apprentissage du savoir d’Antoine de La Garanderie.

OTAN. N’en déplaise aux nostalgiques des années 60, la volonté de Nicolas SARKOZY de faire réintégrer la France complètement dans l’OTAN est approuvée par 58% des Français. Un sondage qui tombe bien, au moment où le débat doit avoir lieu à l’Assemblée Nationale.

ERIKA III. Le Parlement européen a définitivement adopté le paquet législatif « Erika III ». A partir de 2011, tous les navires qui feront escale dans les ports de l’Union devront être inspectés, en commençant par les plus vétustes. Et des audits de sécurité devront être effectués sur les flottes des pays de l’Union. Les bateaux ne répondant pas aux normes pourront être bannis des eaux européennes…

LIBERTE CHERIE… Au PS on broie du noir ! On aurait un gouvernement qui attaque régulièrement « les libertés publiques » depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas SARKOZY. De quoi s’agit-il ? Des « peines plancher », de « l’extension de la rétention de sureté », du fichier « edvige »… Ouf, on a eu peur ! Martine AUBRY préfère les récidivistes en liberté et les violeurs remis dans la nature : c’est son affaire. Quant à la loi sur l’audiovisuel public, on sait ce qu’il en est : elle a été validée par le Conseil d’Etat. « Où est la France des Droits de l’Homme ? » demande-t-elle.  On a envie de lui répondre : « et celle des devoirs ? ». Tant que le PS n’aura que le mensonge organisé à proposer aux Français, il ne peut pas espérer être crédible. Voilà pourquoi 70% des Français ne lui font pas confiance.

FORTICHE.  Marc GOUA se satisfait de peu. Si on l’en croit, ce serait grâce à lui que la loi BACHELOT aurait été modifiée pour maintenir dans nos caves et foires nos traditions de dégustations. Adepte de la culture plaisir, ça on veut bien le croire, il n’a pas eu beaucoup d’efforts à faire pour que soit adopté l’amendement qui permet de limiter l’interdiction au cas « d’hyper alcoolisme et autre binge drinking ». Il n’est en effet un secret pour personne que Roselyne BACHELOT veillait au grain (de raisin). Forfanterie ou mousse, moi, ,j’appelle ça « enfoncer les portes ouvertes » !

POUSSIEREUX. C’est ainsi que Jean François KHAN qualifie les notables de l’UDF passés à l’UMP (en l’occurrence, Pierre MEHAIGNERIE, Hervé de CHARETTE et Philippe DOUSTE BLAZY). Toujours gentil avec les copains, le chroniqueur de Marianne ! Il faut dire qu’avec lui, le MODEM a récupéré un animateur tête de liste « sulfureux ». A tout prendre, je préfère la poussière que le soufre, c’est moins mauvais pour les bronches.

 

TONNERRE DE BREST

                                                                 


 

                                                       


        


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                           

BIEN VU. Les observations du CREDOC le confirment, ce sont les classes moyennes qui ont leur budget le plus plombé par les dépenses « contraintes » : logement, alimentation, transport, etc… dont les factures augmentent plus vite que leurs revenus. Ce sont ces personnes qui disposent du revenu médian, qui gagnent trop pour obtenir les dégrèvements et « allocations » et pas assez pour pouvoir partir en vacances, qui sont visées par la dispense de paiement des deux tiers provisionnels. Une manière de soutenir la consommation d’une partie non négligeable de la population.

PARCOURS DE DECOUVERTE. Le PS a gardé l’idée des « parcours de découvertes » chers à Jacques LANG. Au nom de cette belle idée pédagogique, on fait passer Vincent PEILLON du Nord –Ouest au Sud-Est. De la Picardie aux bouches du Rhône. On ne sait pas si dans le paquetage fourni, il y a une boussole. Par contre, on s’est bien aperçu que les décisions de la patronne qui célébrait naguère « l’unité retrouvée » ne faisaient pas l’unanimité dans les chaumières socialistes…

PS… SUITE. Dans le Maine et Loire, c’est (Jean-)Noël avant l’heure. Le 1er fédéral du secteur sort de son silence pour nous aligner toutes les contre vérités et autres mensonges de la maison mère : sur le plan de relance ou sur la loi BACHELOT. Concernant cette dernière, on y dénonce tous les faux problèmes dans lesquels le PS se complait : « logique comptable » qui nuirait au service à la population, « tarification à l’activité » dont on annonce sans vergogne qu’elle privilégierait les activités les plus rentables, « suppression d’emplois ou encore des petits hôpitaux » alors que c’est absolument faux. Mais refuser la gradation des soins et les « communautés hospitalières de territoire » c’est au contraire accepter que des personnes continuent de recevoir des soins dans des établissements aux plateaux techniques dépassés et aux équipes soignantes n’offrant pas toutes les compétences. Faire croire aux Français qu’on a les moyens d’offrir le top du top partout jusque dans le moindre hôpital de proximité, c’est leur faire prendre des vessies pour des lanternes.

EH…GUILLON. Grave débat la semaine dernière autour du « dérapage » de Stéphane GUILLON sur RTL glosant lourdement à propos de la sexualité de DSK. Si cela avait été fait avec talent, personne n’aurait moufté. Mais voilà, aujourd’hui on croit qu’il suffit de manier l’irrévérence et l’impertinence méchante pour que ce soit de l’esprit. On dit l’impertinent, héritier de Desproges ou de Bedos. Il en est loin. Mais on a l’humour qu’on peut. Notre époque aculturée est en manque de repères intellectuels et culturels. Que reste-t-il à l’humoriste pour faire rire : la méchanceté et tout ce qui est sous la ceinture. Plus facile de s’adresser à la partie cul qu’à la partie tête. De ce point de vue, le dit Stéphane GUILLON fait bien partie de notre époque...

SCOOP.  Le festival éponyme d’Angers a du plomb dans l’aile, depuis que le Maire a décidé de tailler dans les dépenses culturelles pour faire des économies (au fond, c’est courageux !). C’est 140 000 € en moins qui risquent de peser lourd dans le budget de l’évènement. Par contre, le festival « Premier plans » sauve sa peau. Les raisons avancées pour départager les manifestations sont aussi convaincantes que l’alibi d’un gangster corse. La vérité c’est qu’Alain LEBOUC n’est plus en odeur de sainteté depuis qu’il a plus ou moins soutenu Christophe BECHU.  Il y a des choix qui ne paient pas ou qui coûtent cher, (comme on veut) !

ZIZANIE. Je lis dans mon journal favori que des sangliers ont semé la « zizanie »au stade de la Goducière à Trélazé. Tiens, me suis-je étonné. Comment cela a-t-il pu se faire ? J’ai donc lu l’article avec une certaine curiosité pour constater qu’il n’y avait nulle part référence à une dispute ou une mésentente. L’auteur a confondu « zizanie » avec « pagaille ». Rien à voir,

TONNERRE DE BREST !!!


               

                                                                                                                             


 


REGION A VENDRE !!!!

 


  EBay_Logo                                                                            


Un internaute anonyme se faisant passer pour Jacques Auxiette, président PS de la région des Pays de la Loire, a mis en vente Le "Palais de région des Pays de la Loire" sur le site d'enchères « e-bay » en précisant "cession pour cause réunification de la Bretagne". Ce gag a été relevé par l'AFP.

L'internaute a glissé dans le descriptif de l'Hôtel de Région le code postal "44=BZH", tag utilisé par les jeunes militants de la réunification, qui ont mené à plusieurs reprises des actions contre les biens de la région Pays de la Loire.

 

Le vrai Jacques Auxiette qui est opposé, à juste raison, au rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, et qui le fait savoir à qui veut l’entendre, s'est refusé à tout commentaire.

 

Il faut dire que l’idée a suscité un débat porté par les médias locaux à l’occasion de la publication des travaux de la commission Balladur.

 

"Du fait que l'objet mis en vente n'appartient pas au vendeur, nous allons très rapidement supprimer cette annonce", a précisé de son côté le site « e-bay ». A 18H30, quatorze enchérisseurs s'étaient déjà manifestés, faisant monter le prix de l'Hôtel de région à 401 euros, tout de même !

 

Je profite de l’occasion pour dire que tout le ramdam orchestré sur les soi-disant arrières- pensées de redécoupage pour nuire au PS est tombé de lui-même avec les termes mêmes du rapport de l’ancien Premier Ministre. Les choses ne pourront changer qu’en 2014, puisqu’il n’est pas possible de raccourcir les mandats actuels des Conseils Généraux qui courent jusqu’à cette date. Qu’il faille simplifier, c’est une évidence. On a trop d’échelons, trop de régions trop petites ; et les départements comme entité polyvalente sont obsolètes, vidés peu à peu de leur substance par les communautés d’agglomérations. Mais quand il faudra passer à l’acte… il y aura des grincements de dents et le « touche pas à mon écharpe » risque de devenir un sport national.

 

D’ici là, l’eau coulera sous les ponts !


                                                              

                                                                 


 

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                           

 

P1030891   GRAND JURY. Notre Ministre de la Santé était l’invitée dimanche dernier du Grand Jury TRTL/LCI/Le figaro. Quitte à passer pour un laudateur inconditionnel (j’assume), elle y a montré une fois de plus sa parfaite maîtrise du dossier de la santé dont elle connaît manifestement tous les recoins. Avec tact et pédagogie, elle a évacué l’inévitable question sur les Antilles en précisant quand même qu’elle « y consacrait deux fois plus d’argent par tête d’habitant » qu’en métropole. C’était surtout l’occasion d’enfoncer quelques clous contre la désinformation ambiante : « Bien sûr, l’Hôpital n’est pas une entreprise » et  évidemment les médecins garderont « un véritable pouvoir au sein des établissements » qui seront dirigés par un vrai directeur. Et encore : « Non, on ne fermera aucun hôpital, mais des communautés hospitalières de territoire devront se mettre en place… ».  Toujours courtoise, mais incisive à l’occasion, elle n’a laissé aucune question sans réponse. La langue de bois, Roselyne, elle connaît pas !

PRINCIPAL. La querelle de cette semaine a oublié le principal. On a fortement glosé dans les étranges lucarnes sur la nomination de François PEROL à la tête du nouveau groupe bancaire Caisse d’Epargne/BP. Une tempête dans un verre d’eau qui n’a pas beaucoup de mérite. Certes, on a le droit de s’accrocher aux principes comme les poux à la tignasse d’un clochard. Encore faut-il peser les arguments. Ce qui est très surprenant c’est que personne parmi les grands dénonciateurs du procédé utilisé par Nicolas SARKOZY, de Benoit HAMON à Jean ARTHUIS ou François BAYROU, ne s’est posé la question de l’intérêt que peut présenter la fusion ni celle de la compétence de Mr PEROL …Non seulement l’initiative n’est pas choquante, mais elle était nécessaire et urgente.

IGNORANTUS. César, comme Oscar, aura ignoré les « Ch'tis » de Dany. Peut être que c’est pas un grand film, savant, mystique, porteur d’une vision de l’être et du néant… Mais enfin, il a été validé par des millions de spectateurs qui l’ont vu avec plaisir. Ce mépris pour le « vulgum » est bien dans l’esprit de nos intello de la culture cinématographique (et pas seulement). Au moins, Dany BOON pourra toujours se consoler avec les 26 millions d’euros qu’il lui a rapportés, avec la satisfaction de savoir que c’est de l’argent du public, et pas de l’argent public…

O SEGO…Marbella, chi, chi ! Vie publique, vie privée, comme je veux quand je veux. Pas facile de suivre pour les paparazzis. La « dame aux caméras » prise en flagrant délit de vacances « bling-bling » (qu’on croyait réservées à Nicolas), au bras de qui elle veut (ça on s’en tape), va porter plainte contre le journal qui a publié les photos. C’est que ce serait une « entreprise de déstabilisation politique ». Qu’elle se rassure, elle n’a pas besoin de ça. Elle est suffisamment grande pour le faire toute seule.

VACHE QUI RIT. Le salon de l’agriculture qui vient de fermer ses portes a battu tous les records de fréquentation avec plus de 700 000 visiteurs et + 15% par rapport à l’an passé. A croire que la morosité des Français les prédispose au retour à la nature. Une occasion pour nos agriculteurs de vérifier qu’ils sont toujours aimé de leurs concitoyens, et pour les petits parisiens de découvrir que le lait sort des pis de la vache avant d’être enfermé dans un cube de carton.

PAS GENES. Les députés et sénateurs socialistes ont déposé un recours contre la loi BOUTIN devant le Conseil constitutionnel pour protester contre la suppression du maintien en HLM des locataires dont les revenus dépassent plus de deux fois le plafond des ressources. Seraient-ils parmi les 9000 ménages concernés ? Drôle de conception de la solidarité. Moi, je croyais que les habitats « aidés » c’était pour ceux qui en ont besoin !

 

TONNERRE DE BREST !

                                                                                                                                



LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                        


PROBLEME. Vendredi 19, au journal de 13H d’une grande chaîne du service public, on nous présentait un reportage qui devait souligner l’insuffisance des mesures de relance du pouvoir d’achat. La scène se passait dans un super marché. Au moment où la journaliste expliquait le « problème » du pouvoir d’achat des Français, une cliente passa derrière elle avec un chariot énorme qui « débordait » littéralement de marchandise. Cocasse !… et démonstration ratée.

DEPIT. Ségolène ROYAL qui ne sait plus quoi faire pour s’occuper, ou occuper la scène médiatique, en est rendue à l’insulte. Ainsi elle a accusé le Président de la République d’être un menteur. Rien moins, avec l’humour d’une buse en rase motte : «  il peut mentir avec une telle mauvaise foi qu’il serait capable de vendre des Frigidaires aux esquimaux ».  A moins que ce ne soit du dépit amoureux. On va interroger Freud.

VALEURS. 250 000€, c’est la valeur de la campagne sur les « valeurs » d’Auxiette. Le Président socialiste de la Région Pays de la Loire fait sa campagne de pub en 4m par 3 avec les ronds des contribuables. Même de ceux qui n’on pas les mêmes valeurs que lui. Il y a des fois, où on n’a vraiment pas envie d’être « solidaires ». Au fait, c’est quoi ses valeurs ? et de quelles bourses s’agit-il ?  L’opposition dénonce ce gaspillage : elle n’a pas tort !

IN VINO…. Voilà que le bon vieux verre de vin devient suspect. Alors que je croyais me donner longue vie et éviter bien des maux grâce à ma modération et mon bon goût, évitant de côtoyer des produits trop rustres, je découvre maintenant que je risque le cancer, même avec un verre quotidien. Aïe ! Mais l’enquête ne dit pas à combien se monte la part du risque. C’est un peu comme prendre sa voiture. C’est dangereux, la preuve : il y en a qui en meurent. Maintenant que je suis prévenu, je vais savourer encore plus mon breuvage, parce qu’il n’est pas question que je m’en prive… La vie est déjà suffisamment ennuyeuse !

BASSE CONSO. Sur les 6 lauréats désignés au concours lancé par l’Ademe et le Conseil Régional pour promouvoir des logements locatifs ou individuels à basse consommation en énergie, 2 projets seront réalisés à Saint-Barthélemy d’Anjou. Cocorico !!! Un plus pour la politique très active en faveur de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique menée par la municipalité en place.

POUSSEZ FORT. C’est de Bernard THIBAULT. Déçu par les mesures de relance de la consommation décidée le 18 février dernier, il veut mobiliser davantage. « Il va falloir pousser plus fort » a-t-il dit. Coluche serait là, il dirait : « déconnez pas les mecs, on est déjà suffisamment dans la merde ! ».

BLINDE.  Un militaire britannique ivre a dérobé successivement deux blindés. Il a réussi à faire 300 m avec le premier avant de tomber dans un fossé. Revenu en prendre un autre, il a terminé dans un arbre au bout de trois km. Moralité : il ne faut pas confondre « blind » et « blindé » ! Et le gardien de la caserne se demandait bien « whisky allait » !

 

TONNERRE DE BREST !

 

                                                       


LES MESURES SOCIALES DANS LE DETAIL


                                                                                        



L’emploi, priorité n°1

 

Décisions immédiates :
- attribuer une prime de 500 euros à tous les chômeurs qui deviennent demandeurs d'emploi à partir du 1er avril 2009 et qui ont travaillé entre deux et quatre mois sur les28 derniers mois ;
- mettre en place un fonds d'investissement social, pour coordonner les efforts en matière d'emploi et de formation professionnelle. Ce fonds pourrait atteindre entre 2,5 et 3 Mds€. L'Etat pourrait en prendre à sa charge la moitié.

- porter l’indemnisation des salariés au chômage partiel jusqu'à 75% du salaire brut par voie de conventions ad hoc entre l'Etat et les branches ou des entreprises données.

                     

Incitations et propositions faites aux partenaires sociaux :
- faire des efforts ciblés de formation pour les jeunes qui sont sans qualification et multiplier les formations en alternance ;

- Renforcer le suivi des jeunes

 

La protection des plus modestes au sein de la classe moyenne

Le chef de l’Etat a souligné la situation des classes moyennes « souvent touchées par la crise et également trop souvent au-dessus des seuils qui leur permettraient de bénéficier des prestations sociales destinées aux plus démunis. ».

Décisions immédiates :
- attribuer des bons d'achat de services à la personne (aide à domicile, garde d'enfant, soutien scolaire, ménage) de 200 euros pour les ménages bénéficiant de l'allocation personnalisée d'autonomie à domicile (660 000 ménages), ou du complément mode de garde (470 000 familles) ou les 140 000 familles ayant un enfant handicapé ou enfin les demandeurs d'emploi qui retrouvent du travail et ont besoin de faire garder leur enfant. Ces bons seront entièrement financés par l'Etat. Ils seront versés avant la fin du 1er semestre.

- verser une prime de 150 euros aux familles qui ont des enfants scolarisés et qui bénéficient aujourd'hui de l'allocation de rentrée scolaire. Cette prime exceptionnelle sera versée en juin prochain.

- supprimer les deux derniers tiers provisionnels de l'impôt sur le revenu 2009 pour les plus de 4 millions de foyers fiscaux de la première tranche d'imposition.
Un crédit d'impôt destiné aux ménages dépassant légèrement la limite de la première tranche permettra d'étendre la mesure à 2 millions de foyers supplémentaires.

 

Davantage de justice sociale

Le chef de l’Etat a rappelé l’importance qu’il accordait aux questions du partage de la valeur ajoutée et du profit, entre les salariés, les actionnaires et l'entreprise elle-même au travers de l'investissement.


Décisions immédiates :
- demander aux dirigeants des entreprises qui recourent massivement à du chômage partiel ou décident un licenciement économique d'ampleur de renoncer à leur bonus (comme cela avait été demandé aux dirigeants des banques qui bénéficient d'aides publiques pour faire face à la crise).

- contrôle des aides publiques : rendre obligatoires l'information et la consultation du comité d'entreprise des sociétés de 50 salariés et plus lorsqu'une aide publique directe leur est versée. Le ministre du Travail Brice Hortefeux est chargé de préparer un décret "dans les meilleurs délais".

                              

Incitations et propositions faites aux partenaires sociaux :
- créer une « mission d'analyse et de concertation », associant les partenaires sociaux sur le partage de la valeur ajoutée dans notre pays et son évolution, tant pour le secteur privé que pour les entreprises publiques.
- engager entre patronat et syndicats des discussions sur les thèmes du partage de la valeur et du profit, sur la base de l'analyse que Jean-Philippe COTIS en charge de la « mission d'analyse et de concertation » remettra d’ici deux mois ;

 

Placer l'année 2009 sous le signe du dialogue social

Décisions immédiates :
- créer avec les partenaires sociaux un comité d'évaluation et de suivi de la crise et des politiques économiques et sociales.

 

Incitations et propositions faites aux partenaires sociaux :
- inscrire à l'agenda social 2009 les thèmes qui font l’objet de négociations en cours ou qui doivent se tenir d’ici mi-2009 : les retraites complémentaires AGIRC/ARRCO ; le dialogue social dans les très petites entreprises ; la médecine du travail ;
- inscrire de nouveaux thèmes : la gouvernance d'entreprise, la modernisation des institutions représentatives du personnel, l'égalité de rémunérations entre hommes et femmes ou encore la modernisation des élections prud'homales.



                                                                                               


APRES LE « SOMMET SOCIAL» DE L’ELYSEE


 Sommet social Sommet social 2                              

 

A la suite du somme social qui s’est tenu à l’Elysée hier après-midi avec les partenaires sociaux, Nicolas SARKOZY a annoncé une série de mesures sociales pour faire face à la crise. Elles concernent l'emploi, la protection des Français les plus touchés ainsi que la justice sociale. Manifestement, le Président a voulu des mesures simples, concrètes et rapides.

 

Evidemment, les syndicats et le patronat sont sortis de la réunion en geignant chacun de son côté. Pour les premiers, les mesures, il fallait s’y attendre, sont insuffisantes et justifient à leurs yeux le maintien de la manifestation du 19 mars « pour continuer de faire pression ». Mais on aura tout de même été frappé de la modération de leurs critiques. Ils jouent, eux aussi, une partie difficile face à la surenchère de l’extrême gauche qui trouve toujours un terrain favorable en temps de crise. Mais on sent qu’ils ont été quelque peu séduits au moins par la tenue d’une vraie discussion et la franchise des échanges. Il est ressorti que « tout a été mis sur la table ». C’est suffisamment nouveau pour être souligné.

 

Pour sa part, le patronat, par la voix de Laurence PARISOT, s’interroge sur le financement des mesures annoncées et l’aggravation du déficit public. Elle semble faire un blocage sur l’idée d’une négociation pour plus de justice dans la répartition des bénéfices des grandes entreprises. Elle reste dans son rôle quand elle tente de défendre la pratique des entreprises qu’elle représente. On n’est alors pas loin de la langue de bois.

 

Pourtant les uns et les autres ont été plutôt mieux servis que prévu. Le chef de l’état a largement puisé dans leurs propositions, notamment celles de la CFDT, tout en évitant l’écueil de mesures qui grèverait le budget sur le long terme comme les embauches publiques ou l’augmentation du SMIC. C’est important, au moment où le déficit de la France s’apprête à franchir la barre des 5% du PIB (3% toléré par le pacte européen) et est rappelée à l’ordre par la commission de Bruxelles.

 

On pourra toujours trouver que c’est trop peu. Mais compte tenu de la conjoncture financière de notre pays, c’est déjà beaucoup, surtout après le plan de relance de 26 milliards et le plan pour l’industrie automobile de plus de 7 milliards. On pourra se consoler en constatant au moins que les mesures sont bien ciblées en direction des plus fragiles ou des plus exposés. Au PS, on ne sait toujours pas que ce sont les entreprises qui créent l’emploi et pas l’état.

 

Les propositions du Président de la République s’articulent autour de trois idées fortes : l’emploi  comme objectif n°1 du gouvernement, la protection des plus modestes au sein de la classe moyenne, la volonté de justice sociale. La deuxième caractéristique de ces décisions c’est quelles comportent un volet immédiat et un volet suivi par les partenaires sociaux. Enfin, il est clair que pour traverser les difficultés, Nicolas SARKOZY a choisi de s’appuyer sur un dialogue social renforcé en partageant des responsabilités avec les syndicats et le patronat qu’il souhaite impliquer dans une vaste négociation sur la répartition de la richesse mais aussi dans le contrôle de l’utilisation des fonds publics prêtés aux entreprises. Rarement gouvernement aura donné autant de gages de bonne volonté à ses partenaires.

 

Il n’est pas sûr que les Français soient rassurés ni convaincus. La prise de conscience de la profondeur de la crise se fait au fur et à mesure que les mauvaises nouvelles sur l’emploi arrivent. Et leur anxiété croît de même. Ces mesures apporteront un plus en matière de protection et de consommation. On ne peut pas en attendre une vertu magique d’euphorisation générale. Seront-elles suffisantes pour tenir jusqu’au redémarrage de l’économie, qui seul peut redonner le moral, là est la question ?