HISTOIRE
AVANTAGE RETAILLEAU…
L’EUROPE COMPTE ENCORE !

BONNES NOUVELLES POUR L’EUROPE

Merz

Première bonne nouvelle : les élections allemandes.

Le centre droit de Merz (CDU/CSU) a remporté les élections.

Le parti du chancelier sortant, Olaf Scholz, a été écrasé, et le parti d'extrême droite, l'AfD, réalise un score élevé, mais semble plafonner par rapport aux récents scrutins donc pas « d’effet Musk ». Les scores : CDU/CSU  28,52% des voix, AfD : 20.8%, SPD de Scholz : 16.41% ; relative stabilité des Verts : 11.61% et de l'extrême gauche Linke 8.77%. Compte-tenu du fait que les libéraux du FDP et l'autre parti d'extrême gauche BSW n'atteignent pas la barre des 5% nécessaires pour avoir des sièges au Parlement, les partis qui sont au-dessus de 5% vont avoir plus de membres. Une coalition à 2 partis est donc possible.

C'est un tournant pour l'Allemagne.

En sachant que Merz a affirmé qu'il ne gouvernerait pas avec l'extrême droite malgré la pression de Musk et de l'administration Trump, trois possibilités s’offrent à lui : une coalition centre droit, centre gauche, CDU et SPD ; une coalition centre droit et Verts ; une grande coalition, centre gauche, centre droit, et verts.

Le résultat de ces élections est une bonne nouvelle pour l'Europe.

L’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis est un des objectifs affichés par Merz à l'annonce de sa victoire. Il explique que les États-Unis ne s'intéressent plus à l'Europe et qu'ils ne viendront plus la défendre... Son but est donc de renforcer l'Europe et sa défense. C’est donc aussi un tournant pour l'Europe. C'est la fin d'une période d'incertitude. Et Merz a la volonté de relancer l'économie allemande.

Deuxième bonne nouvelle : un front de soutien à Kiev.

Les outrances de Trump ne restent pas sans réponse.

Les dirigeants de l’Union européenne sont arrivés ce lundi à Kiev pour réaffirmer leur soutien à l’Ukraine, le jour même du troisième anniversaire de l’invasion russe, réunion à laquelle 24 autres dirigeants se joindront par visioconférence. Confrontés à la menace russe et au revirement américain, les Européens se mobilisent. Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez est du voyage, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Emmanuel Macron sera, lui, reçu aujourd’hui par Donald Trump à la Maison-Blanche pour faire des « propositions » sur la paix. La Présidente de la Commission a dit avoir « fait le point avec Emmanuel Macron » et le premier ministre britannique Keir Starmer, qui se rend lui aussi aux États-Unis jeudi.

Réunion du Conseil européen.

De son côté, Le président du Conseil européen Antonio Costa a annoncé un sommet spécial pour le 6 mars car « nous vivons un moment décisif pour l'Ukraine et la sécurité européenne ». De plus, le chef de file des démocrates-chrétiens allemands Friedrich Merz, a d'emblée affiché comme « priorité absolue » la création d'une « capacité de défense européenne autonome » comme alternative à « l'Otan dans sa forme actuelle ».

Les manifestations de soutien s'organisent.

Par ailleurs, des manifestations de soutien à l'Ukraine ont déjà eu lieu hier dimanche à Paris, à Prague, à Vilnius, devant l'ambassade de Russie à Washington et dans plusieurs autres villes américaines. D'autres rassemblements sont prévus ce lundi, notamment à Londres.

Trump est un loser et Poutine un criminel de guerre.

En même temps, dans une initiative lourde de sous-entendus, les Américains ont proposé à l'Assemblée générale de l'ONU un projet de résolution qui ne mentionne pas l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et ce alors même que le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé dimanche à une paix « juste » qui respecte cette «  intégrité territoriale ». Trump ne pourra pas faire la paix tout seul avec la Russie. Il apparaît pour ce qu’il est : un loser, comme d’habitude. Il a livré l’Afghanistan aux talibans, laissé son « ami » Kim Jung Un fabriquer sa bombinette, et aujourd’hui il veut livrer l’Ukraine à la Russie. Demain ce sera le tour de Taïwan avec la Chine … Non, Trump et son bouffon Musk ne sont pas les maîtres du Monde. Il va falloir qu’ils comptent avec le vieux continent. Quant à Poutine qui affirme sans vergogne que l’Europe ne veut pas arrêter la guerre, il inverse, comme d’habitude les rôles : c’est lui l’agresseur. Il existe u n moyen simple de rétablir la paix, c’est rendre les territoires conquis par la force et respecter l’intégralité territoriale de l’Ukraine, garantie par les traités qu’il a lui-même signés. Cela n’efface pas tous les crimes de guerre qu’il a commis et le mandat d’arrêt lancé contre lui par la CPI.



Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)