HISTOIRE
UNE FORCE DE FRAPPE EUROPEENNE : LES MARCHES DE CAPITAUX.
BELLAMI, WHAT ELSE ?

EUROPEENNES : DENI DE REALITES… ET POURTANT !

Européennes 2024

 

Bardella est-il l’arbre qui cache la forêt ?

Le « monsieur selfie » occupe largement l’espace médiatique en cultivant son face-à-face superficiel avec Macron. Alors, nos compatriotes peu enclins à se documenter perdent de vue l’enjeu fondamental du scrutin du 9 juin prochain. A un mois de l’échéance, le climat est morose et le contexte multiplie les causes qui l’alimentent : le voisinage immédiat de l’Union nous inquiète avec les avancées russes en Ukraine, le Moyen-Orient nous offre le spectacle désolant d’un affrontement sanglant, en Géorgie, pays auquel les 27 ont accordé le statut de candidat à l’adhésion, le pouvoir fait voter une loi incompatible avec les valeurs européennes. L’économie patine et la reprise se fait attendre, creusant l’écart du Pib avec celui des Etats-Unis, tandis que la Chine reprend sa  politique commerciale agressive. Une réaction s’impose pour adapter le fonctionnement du vieux continent aux nouvelles conditions que les pays autoritaires imposent en s‘affranchissant de toutes les règles. Mais cela ne doit pas nous empêcher de voir la réalité : L’Union est tout simplement la meilleure combinaison de liberté politique, de prospérité économique et de cohésion sociale jamais produite par l’humanité. Cette affirmation n’est pas exagérée : même en cherchant bien, vous ne trouverez pas un autre espace dans le monde réunissant ces critères. 

Les classements internationaux attestent les réussites de l’Europe.

On ne le sait pas assez, mais l’Union place dans la plupart des secteurs 5 à 10 pays en tête des classements.  Quelques exemples : 8 dans le top 20 de l’indice de développement humain de l’ONU (niveau de vie, santé, éducation), 10 dans le top 20 de l’indice de bonheur autodéclaré, 8 dans le top 10 de la liberté de la presse, 5 dans le top 10 de la capacité d’innovation … Ces performances des différents pays concernés doivent beaucoup à l’appartenance à l’UE, mais qui en a conscience ? L’Européen moyen de notre époque, rendu myope par son comportement de consommateur final d’un confort dont il n’a plus la moindre idée des conditions qui le produisent, préfère se vautrer dans l’ingratitude, tel le passager du Titanic qui n’avait pas conscience du naufrage tant celui-ci lui paraissait impossible. 

Ne vous laissez pas avoir par les discours simplistes. 

De nombreux électeurs semblent vouloir donner leur voix à des partis politiques eurosceptiques, eurocritiques ou nationalistes. En France, le RN et Reconquête pourraient séduire 38% des électeurs, en Allemagne l’Afd un électeur sur cinq, en Italie La Lega et les Fratelli d’Italia promettent de faire autant … Certes, même les plus sévères contre l’Union ne promettent pas d'en sortir, mais leur programme prévoit de nombreuses dispositions de rapatriements de compétences à l’échelon national : donc un affaiblissement qui ne permettrait pas d’entamer les réformes nécessaires  pour rester dans la course mondiale. Ne leur donnons pas le pouvoir d’obstruction dont ils rêvent. Car, ne nous leurrons pas, seul chacun des pays d’Europe se retrouverait impuissant et perdrait son indépendance au profit de l’ogre chinois ou de « l’ami » américain.  Et les domaines sont nombreux pour lesquels c’est l’Union qui permettra de rivaliser : défense, intelligence artificielle, transition climatique, sans parler de notre protection sociale et de nos libertés.

Nous pouvons éviter le déclin.

C’est en unissant les compétences et les moyens de nos pays que nous parviendrons à enrayer le déclin qui nous menace. Il faut plus d’Europe dans la défense, les telecoms, l’énergie,  la  lutte  contre l'immigration ; il faut améliorer la capacité de décision en sortant de l’unanimité ; il faut de nouveaux partages de souveraineté qui valent mieux que pas de souveraineté du tout ; il faut donner à l’Europe sa force de frappe financière en unissant les marchés de capitaux, complément indispensable de notre Euro … La redéfinition de l’Union ne doit pas être moins ambitieuse que l’élan donné par les pères fondateurs. Ces choix sont à faire maintenant.

Alors pour qui voter ?

37 listes, c’est de la folie. Il y en a pour le moins 30 de trop qui ne sont là que pour attirer quelques milliers de voix qui leur permettent de faire vivre leur micro parti sur le dos des électeurs. N’oubliez pas que lors des précédentes élections de 2019, ce sont les Verts et le RN qui sont arrivés en tête :  qu’ont-ils fait de leur mandat ? Les Verts sont à l’origine de toutes les directives outrancières en matière de transition climatique, dont nos agriculteurs ont fait les frais, et le RN a été absent chaque fois qu’on aurait eu besoin de lui, comme pour renforcer Frontex, par exemple.  Il faut dire que la présence à Strasbourg n’était pas la priorité de Jordan « pas très là ». Parmi les listes qui ont leur place, il n’y en a que deux qui ont une utilité :  les deux qui siègent à Strasbourg dans les deux grandes formations traditionnellement hégémoniques au sein du parlement : le PSD pour les socialistes, le PPE pour la droite modérée, dont les projections annoncent une représentation à peu près stable.  Donc, chez nous, « Place publique » de Glucksmann et LR de Bellamy qui fait  une campagne brillante et démontre la qualité de ses propositions. 

 

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