HISTOIRE
LE TROU DE LA COUCHE D’OZONE A ETE REBOUCHE. VRAIMENT ?
LR, PIVOT INATTENDU DE L’ASSEMBLEE.

LA GRANDE DEBACLE… ET APRES ?

Retraites

 

Le travail c’est la santé…

Les  médias en juillet ont fait état de ce mal  qui touche les pays occidentaux et plus particulièrement la France,  en utilisant l’expression « grande démission ».  C’est une épidémie de démissions sur le marché du travail, ou l’aquabonisme et les bras baissés se mélangent avec une sorte de refus du travail. De ce point de vue, notre  pays partait avec une belle avance : inventeur des « 35 heures », nous travaillions déjà 7 milliards d’heures par an de moins que la  moyenne des pays comparables, sans parler des records d’absentéisme. La crise sanitaire avec ses mesures généreuses de soutien a fini de convaincre ceux qui bossaient encore un  peu de lever le pied. L’idée de travailler  moins ou pas du tout, sous couvert de travailler mieux, est devenue la  référence de la recherche du bonheur. Même nos cadres surdiplômés sont touchés par la maladie. Résultat : aujourd’hui, alors que nous avons plus de 3 millions de chômeurs, plus de 360 000 postes étaient à pourvoir dans  l’hôtellerie-restauration cet été.  Mais  ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.  Si l’on fait  le tour des métiers, on s’aperçoit que nous manquons de couvreurs, d’aides à domicile, d’aides ménagères, de chaudronniers, de tôliers, de  serruriers, de carrossiers automobiles, de plombiers, de chauffagistes,  d’infirmiers, de pharmaciens, de puéricultrices, de menuisiers, d'enseignants, de chauffeur de cars scolaires … Au total, près de 3 millions de postes à pouvoir, selon Pôle Emploi. Elisabeth Borne n’est pas loin de la  vérité quand elle affirme que le « plein emploi » est à portée de main.

… Rien faire c’est la conserver.

Les Français sont de  plus en plus nombreux à prendre leurs distances par rapport à  leur boulot, estimant souvent ne plus y trouver le sens et l’intérêt qu’ils espéraient. Une recherche qui touche davantage la  « génération Y »,  nés après 1995, qui voudraient y trouver la possibilité d’avoir un impact sur la société. Et il n’est pas rare de voir des individus quitter l’emploi pour lequel ils se sont formés pour se tourner vers un nouveau métier, se  lancer à leur compte ou vivre différemment.  Une sorte de retour du fantasme du Larzac des babas cool. Le  revers du chômage partiel a peut-être été aussi une découverte de la paresse, d’autant plus que notre modèle hyperprotecteur que le  monde nous envie n’incite pas toujours à retrouver un emploi aussi rapidement qu’il le faudrait. On est bien loin du « travailler plus pour gagner plus »  de Sarko. Le sujet proposé à l’épreuve de philosophie du bac n’était-il pas : « Travailler moins,  est-ce vivre mieux ? ». De nombreux groupes occultes se sont emparés du sujet préconisant les uns l’indépendance financière et la retraite précoce, d’autres choisissent une vie minimaliste et sobre, participative et communautaire, beaucoup veulent s’affranchir des contraintes du travail flirtant avec l’idéologie de la décroissance… Et souvent, bien que super diplômés ils constituent un ramassis de paumés  en quête de  sens  et certains revendiquent même un « droit » au temps partiel, profondément convaincus que « les défis sociaux et écologiques nous obligent à changer notre regard sur nos activités et leur impact ».  On nage  en plein obscurantisme idéologique,  ce qui n’a rien à voir avec l’aspiration légitime à un bon équilibre entre travail et temps  libre. On comprend pourquoi le message de Pécresse est passé  à côté !

Power blues.

Cet état d’esprit où se mêle défaitisme et résignation semble toucher jusqu’à nos dirigeants de nos grandes démocratie occidentales. Emmanuel Macron en est un bon exemple. Son « power blues » s’est manifesté à travers son détachement de la campagne présidentielle qu’il a voulu réduire à peau de chagrin et à laquelle il a participé le moins  possible et au dernier moment, refusant tout bilan ; de même il a été quasiment absent de la campagne législative se contentant d’un appel qu’il voulait solennel à la reconduction de sa majorité, d’ailleurs peu entendu comme  en témoigne le résultat. La  plupart des commentateurs ont souligné l’absence de cap : le pouvoir, mais pour quoi faire ?  comme si le Président réélu doutait lui-même, cherchait à donner du sens à son second mandat. Sa  déclaration de rentrée face à ses ministres sur « le grand basculement, la fin de l’abondance  et  de  l’insouciance », tourne le dos à son optimisme viscéral  avec ce discours pessimiste, ce qui devrait annoncer une politique d’austérité. C’est que, secoué par les trois années de crise qu’il vient de traverser, l’équation s’est terriblement complexifiée pour lui avec la menace d’une crise énergétique, l’inflation et la remontée des taux d’intérêt. Une manière aussi de prévenir le bon peuple que l’Etat  nounou ne va plus pouvoir subvenir à tous les  besoins, que la dette va peser sur le pays, et que le changement climatique va nous imposer des sacrifices. On sent la tentation de Venise dans cet amer constat, quand d’autres se réfugieraient dans le Métavers. Or, c’est d’un sursaut dont la France a besoin, d’une galvanisation des énergies et d’un discours tonique sur la valeur travail. Notre vieille démocratie n’a-t-elle plus rien à dire ni proposer ? Pourtant, avec 3 000 milliards d’euros de dettes, il va bien falloir se relever les manches ! 

L’apocalypse c’est aussi le « renouveau » !

Oui mais voilà, l’apocalypse cognitive ajoutée à l’apocalypse scolaire, nous a fabriqués plusieurs générations de « crétins » obscurantistes et ignares, incapables d’esprit critique pour la plupart et prêts à croire tous les gourous et autres charlatans qui hantent les réseaux sociaux et irriguent  notre vie politique et notre société. Malgré tout, l’Occident se doit de proposer des alternatives à la voracité de l’Asie que tel un mauvais sorcier elle a nourrie, à la négation de la liberté de conscience et de la liberté des femmes sous la férule de religions moyenâgeuses, à la folie des théories inventées de toutes pièces aux Etats-Unis et tournant allégrement le dos à la science et à la raison, au déchaînement des nouveaux barbares qui sévissent à l’Est de l’Europe et en Afrique…  Les « Lumières »  ne sont pas éteintes, elles demandent qu’une main s’empare du flambeau pour éclairer à nouveau le Monde. Ce leadership peut revenir à la France si elle le veut : elle en est la source, elle en a la tradition  par son histoire, il ne manque que l’énergie !

 

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