HISTOIRE
ON SAIT OU PASSE LE POGNON !
L’INFARCTUS DEMOCRATIQUE

UNE LECON DE TENACITE !

Pécresse paris

 

Elle a dit qu’elle ferait campagne jusqu’au bout et elle tient parole.

Contre vents et  marées, il faut bien le  dire.  Rien ne lui a  été épargné, pas même le virus.  Et pourtant, inlassablement elle parcourt plateaux télés et France profonde, inlassablement,  déroulant son projet qui est le  seul à être complet et rigoureusement financé sur  les  bases connues  et actuelles du paysage politico-économique.  Peut-elle encore  créer la surprise quand les  sondages la  placent maintenant entre 9 et 11%.  Michel Barnier le pense,  Xavier Bertrand y croit, Eric Ciotti  n’en démord  pas, Philippe Juvin confirme… L’adage nous dit que les batailles perdues sont celles qui n’ont pas été livrées !

Mais comment se fait-il que Valérie Pécresse n’ait  pas réussi à s’affirmer, quand une Marine  Le Pen, qui s’autoproclame femme d’Etat avec un  programme pour le moins fantaisiste dès qu’il sort de  l’orthodoxie de  l’extrême-droite, semble camper  sur un score possible 20% et alors  que le Monsieur Z aurait dû mordre largement  sur son espace politique ?  Le candidat Zemmour  est planté autour de 10%, malgré son rassemblement du Trocadéro, et il peut  dire merci aux  « Sens communs » qui  ont déserté  la droite classique : pour lui aussi les sondages semblent l’éloigner de l’objectif de figurer au second tour. Pendant ce temps Jean-Luc Mélenchon qui sait  à merveille  exploiter son talent de tribun continue de  progresser sur les décombres  d’une gauche qui n’en finit pas de  mourir et des écologistes qui  ne se remettent pas de leur concours d’élégances radicales qui a constitué leur « primaire ». 

Quel tableau !

Mais tout cela a-t-il beaucoup de valeur quand on sait que toutes ces études d’opinions présentent un taux effarant de Français qui ne se prononcent pas, ce  qui peut, comme aux élections précédentes, régionales et municipales,  déboucher sur des résultats  totalement différents. Cette inondation quotidienne  de pourcentages largement médiatisée n’est-elle pas néfaste au bon fonctionnement démocratique ? Quel crédit leur accorder quand  on sait les attaches  financières et la ligne éditoriale qui en découle de tel ou tel média avec tel ou tel… 

Ce qui est réel, par contre, c’est la place prise par l’invasion  de l’Ukraine dans la tête de nos concitoyens. La politique avait déjà  mauvaise presse. Elle est  encore moins audible. Excepté le prix de l’essence  à la pompe, donc le pouvoir d’achat, vouloir parler de la nécessité de réduire le nombre des fonctionnaires, refonder notre  système éducatif ou encore décentraliser l’Etat, n’intéresse personne et paraît bien abstrait quand la  perspective d’une guerre frappe à la porte.  Un seul peut  en tirer parti, le  Président sortant qui se trouve exposé et en qui les plus inquiets placent  leur  espoir de le voir protéger la France du pire, pouvoir qu’il n’a malheureusement pas, en plus, avec une gauche en ruine, il peut faire campagne à droite, sans complexes ni vergogne,  empiétant sur l’espace  de Pécresse, continuant ce jeu dangereux qui consiste à vider l’espace entre lui et les extrêmes.  Et sa cote varie en jouant aux montagnes russes.  C’est que  la France, au spectacle de la guerre en Ukraine n’aura débattu ni du bilan, ni de son avenir, ni vraiment des propositions  des candidats. 

Une chose est certaine : nos concitoyens, interrogés dans la rue  sont sous-informés sur les propositions des candidats. Qui a entendu Nicolas Doze  sur BFMTV faire l’analyse du projet de Valérie Pécresse ? On ne peut le soupçonner de favoritisme quand il affirme que c’est le plus complet, le  plus sérieux et le mieux financé :  son point de vue est documenté.  Une personne interrogée  sur  une chaine de grande écoute affirme qu’aucun candidat ne s’intéresse au monde rural et à la désertification médicale… Et tout  est à l’avenant. Et pour être allé sur le terrain, on peut  mesurer l’agressivité  des gens rencontrés dès qu’on aborde  le sujet  politique, preuve que  l’élection est mal partie, signe d’une angoisse profonde. La guerre, par la peur qu’elle engendre, gèle le débat politique, qui a besoin de sérénité pour  s’installer. Car au regard des maux effroyables dont nos yeux sont témoins, causés par une invasion,  les maux  dont souffre notre pays semblent soudain relatifs. Ils n’en demeurent pas moins très graves et les mettre sous le boisseau ne rendra le réveil des Français que  plus douloureux.

Voilà pourquoi Valérie Pécresse va se battre jusqu’au bout, admirable  de courage, de pugnacité et de détermination.  En meeting à la porte de Versailles, se présentant comme la seule légataire de la droite face aux « faussaires », elle a répété que le président-candidat « ne porte pas une politique de droite ». Elle en a profité pour à nouveau mettre l'accent sur les grands axes de sa campagne : le régalien avec une grande fermeté, sur la sécurité et le pouvoir d'achat avec 10% de hausse des salaires sur le quinquennat. Elle se battra  jusqu’à la dernière minute parce qu’à force de volonté on peut renverser des montagnes ! Parce que notre modèle démocratique le vaut bien !

Oui, On peut encore  éviter le sinistre affrontement Macron-Le Pen : avec vos bulletins de vote !

 

 

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