HISTOIRE
DEUX PERILS EXISTENTIELS POUR LA FRANCE (suite)
DRÔLE DE BILAN !

MACRON LACHE SES ROQUETS

Pecresse-candidate-droite-presidentielle 2022

 

Le coup de tonnerre.

Décembre 2021. 52/48, le verdict est tombé, un premier sondage donne Valérie Pécresse  gagnante au second tour face à Emmanuel Macron. Ce n’était qu’un sondage, mais il a résonné à l’Elysée comme un coup de tonnerre. Et dans l’opinion l’idée que « c’est donc possible ». Et le « Président-sortant-pas-encore-candidat » de lâcher ses roquets qui se sont mis à aboyer de toutes leurs forces contre  celle qu’on a déjà surnommé « la tigresse ». Et tout y passe, jugements péremptoires, accusations douteuses et attributs sans fondements, en se gardant bien d’argumenter. Les Attal, Beaune, Schiappa, Darmanin et compagnie se répandent en propos dictés par le « château » et son entourage. Ainsi Attal n’hésite pas à accuser, avec son sautillement frénétique : « Valérie Pécresse à la fébrilité comme moteur et l’hypocrisie comme carburant » ou encore « Valérie Pécresse, c’est le retour de la rente en politique », Beaune qui n’a plus rien de Clément : « Pécresse,  c’est du mauvais Macron ou du méchant Ciotti », s’attaquant avec profondeur comme on le voit au projet européen de la candidate de la droite. Darmanin y est aussi allé de sa petite méchanceté : « C’est peut-être une bonne candidate pour Versailles, je ne crois pas que ce soit une bonne candidate pour parler aux électeurs de Tourcoing. » Comme si en Ile-de-France il n’y avait pas la Seine-Saint-Denis !   Les obus tombent dru autour d’elle. Mais les chiens aboient, la caravane passe. Et le dernier sondage Elabe qui  positionne  à nouveau Pécresse en challenger principal, à 50/50, va continuer de les exciter.

Les pauvres, ils n’ont que deux axes de médisance !

Il s’agit d’abord de montrer que la candidate de la droite et du centre court sans cesse après l’extrême droite, en ressortant des morceaux de phrase bien sélectionnés qui recoupent des  propos de Marine Le Pen, par exemple. Avec le thème de l’insécurité, c’est très facile. L’objectif est de permettre à la candidate du RN de repasser en tête de l’opposition et de réinstaller le match confortable pour le Président.  Ainsi le même Attal n’a pas hésité à diaboliser Eric Ciotti et à critiquer la « tambouille » que va devoir faire, selon lui, la candidate LR à la présidentielle pour tenir compte dans son programme des propositions du député des Alpes Maritimes. Une stratégie qui aboutit selon lui à « l'immobilisme ». En la matière, c’est  l’hôpital qui se  moque de la charité. Il oublie que le « dépassement politique »  qui lui est cher a conduit à la paralysie sa majorité, transformant les réformes en réformettes à cause du jeu d’équilibre  au sein de LRem, la  gauche bloquant la droite et réciproquement. Comme le crie Luc Ferry, vive le retour du débat droite-gauche, cette dernière étant très bien incarnée par Macron. A force de vivre les contradictions en leur sein, les  macronistes croient que c’est le même jeu qui se joue chez les Républicains. Méconnaissance totale du fonctionnement de ce parti !

Le second axe, c’est de ressortir  le quinquennat Sarkozy. Mais l’argumentaire repose sur une escroquerie intellectuelle, en faisant comme si tout était pareil il y a dix ans. Ainsi sur l’insécurité, le même Gabriel Attal n’y va  pas de main morte : « Valérie Pécresse a organisé une saignée des effectifs des forces de l'ordre sous Nicolas Sarkozy, elle a du bleu sur les mains » !!! D’abord, l’accusation n’est pas exacte et Hortefeux  à expliquer cent fois que ça s’était accompagné d’un redéploiement et l’insécurité avait reculé. Mais surtout, c’est faire l’impasse sur les dix ans Hollande-Macron, où pas grand chose a été fait pour renforcer les  effectifs, alors que la violence augmentait, et surtout sur le Ministère Taubira et sa politique laxiste. On attend encore les 20 000 places de prison promises en 2017. Quant aux attaques sur la gestion financière de Pécresse, elles sont franchement malhonnêtes. On ne peut comparer le  contexte d’alors, où il fallait avoir les yeux fixés sur les taux d’intérêts –on parlait d’instituer la règle d’or budgétaire- et la rigueur financière s’imposait à tous, avec la période actuelle d’endettement gratuit soutenu par la BCE. Alors oui, Valérie Pécresse, Ministre des Finances fin 2011, a fait voter un budget de l’Etat en baisse pour la  première fois par rapport au précédent. C’était du jamais vu. Et oui, Fillon avait dû augmenter les impôts pour limiter l’endettement. Il s’agissait de baisser les dépenses réellement pour rééquilibrer les comptes et faire baisser les impôts ensuite. Ce  budget  a été démoli par Hollande en juillet 2012 avec son assommoir fiscal qui a gelé l’économie pendant trois ans. 

La peur de perdre…

Mais tout est bon pour tenter de disqualifier la candidate de la droite. Ainsi Marlène Schiappa s’empare de la déclaration de Maître Gimms pour tenter de mettre Valérie Pécresse en contradiction avec sa lutte contre le communautarisme, en exploitant le fait que la Région Ile-de-France  subventionnait le chanteur, ce qui est pour le moins une approximation, et celui-ci en échange l’aurait soutenu à l’élection régionale. Evidemment, Valérie Pécresse n’a pas eu de mal à se justifier.   Puis c’est Amélie de Montchalin qui monte  au créneau, la rendant responsable de tout, même du couac sur le pass vaccinal à l’Assemblée nationale : « Soit elle n’est pas capable de tenir ses troupes, puisque hier, les députés LR ont voté contre le pass vaccinal (faux)… Les députés LR étaient plus nombreux à voter contre qu’à voter pour. Soit, et là ça veut dire que c’est encore plus dangereux, ça veut dire que ça s’appelle la duplicité. » On notera au passage la conception autoritaire qu’elle a de  la démocratie. La Ministre de la (pseudo)transformation de l’Etat oublie tout simplement que la suspension de séance était due à l’absence massive des députés de la majorité.  Cela n’avait pas empêché le sieur Attal d’entonner les grands airs en stigmatisant « une forme d’amicale de l’irresponsabilité constituée des députés  LFI, RN et LR » … oubliant lui aussi le défaut des Lrem. Où plutôt ne serait-ce pas de la mauvaise foi pour travestir une vérité dérangeante ? Pour  le vote, Valérie Pécresse avait demandé aux élus LR de ne pas s’opposer au texte, ce qu’ils ont fait très majoritairement  alors qu’il comportait de nombreux points d’application qui pouvaient justifier une abstention, voire une opposition. A LR, la liberté existe, ce qui paraît évidemment ubuesque aux technocrates du pouvoir.

S’il y a bien une opportunité de renvoyer Macron dans ses foyers, c’est Valérie Pécresse  qui peut  la concrétiser, et elle seule, parmi les candidat(e)s. A l’Elysée on le sait,  c’est pourquoi elle est devenue la cible principale de toutes les attaques. Le seul fait que déjà deux sondages l’ait fait apparaître  comme possible, ne peut que renforcer son audience parmi tous ceux qui ne veulent pas d’un mandat  bis.

 

 

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