HISTOIRE
NAPOLEON BONAPARTE
DANS LES PAS DE NAPOLEON

LREM, L’AUTRE NOM DE LA GAUCHE.

Lrem logos

 

Le néogauchisme dont la France insoumise est le principal vecteur, renforcé par les idéologies importées des Etats-Unis, a fracturé la gauche française. Et à un an de l’élection présidentielle, les études d’opinion sont toutes convergentes : toutes tendances confondues, elle ne rassemble plus qu’entre 24 et 26%, pas plus. Le total d’intentions de votes à gauche est l’un des plus faibles de toute l’histoire de la Ve République. En fait c’est un trompe l’œil.  Les Français sont toujours globalement partagés.  Mais pour les formations politiques concernées, il y a urgence.  Et la priorité des verts, du PS et autres tendances est de trouver un moyen de se rassembler pour avoir un candidat commun avec l’objectif de passer la barre du 1er tour. Samedi dernier, ils étaient nombreux à se retrouver toute la matinée, à l’initiative de Yannick Jadot qui en rêve, dans un hôtel parisien du 19e arrondissement. N’en manquait pas un ! Si, justement, l’un des principaux, Jean-Luc Mélenchon, parti opportunément rendre visite à ses amis gauchistes d’Amérique du sud dont il admire les régimes totalitaires. Après une matinée de palabres, dispersion avec  clause de revoyure. Autant dire que la réunion a tourné au « bal des faux-culs ». Mais personne ne se demande où sont passés les 25% manquants !

La gauche française n’est pas à l’agonie. Elle a juste changé de nom. 

La réponse tient en un seul constat.  Les mêmes sondages indiquent que 25% des électeurs de Hollande continuent  de voter pour Macron. Eh oui, on voudrait nous faire oublier que Macron est entouré de la plupart des hommes qui constituaient le socle du PS : Ferrand, Véran, Le Drian … et que son groupe parlementaire est composé pour une bonne part d’élus venus de la gauche.

Mieux, son bilan est encore plus révélateur car la politique mise en œuvre s’apparente bien davantage à la poursuite de la politique socialiste de François Hollande qu’à un alignement sur les projets de la droite. Sur le plan économique et financier, la hausse des déficits et des prélèvements obligatoires, la vertigineuse explosion des dépenses de l’Etat, le célèbre et socialiste « quoi qu’il en coûte », autre expression pour « c’est gratuit, c’est l’Etat qui paye », l’augmentation exponentielle de la dette, n’ont fait que prolonger la tendance déjà à l’œuvre avant 2017. De même, sur les questions sociétales, les choix accomplis par les macronistes divergent largement des orientations de la droite et du centre : la PMA sans père remboursée par l’assurance maladie, l’interruption médicale de grossesse à 9 mois pour détresse psycho sociale, et maintenant la tentative d’instaurer l’euthanasie, à quoi il faut ajouter l’explosion sans précédent des flux migratoires, le communautarisme forcené, la flambée de la délinquance et de la violence à laquelle Lionel Jospin n’a rien à envier. Il faudrait ajouter ses contorsions écologistes qui font la part belle aux tenants de la décroissance. Enfin, la repentance qui imprègne la vision du chef de l’Etat qui voit dans l’histoire de la colonisation un « crime contre l’humanité » est un emprunt au néogauchisme.  

Et  pis encore, le recours aux conventions citoyennes pour traiter de sujets fondamentaux est devenu une pratique banalisée du « nouveau monde politique », directement tirée des thèses de la démocratie de proximité chère à Ségolène royal. En fin d’année dernière, à la demande du président de la République, 35 Français ont été tirés au sort pour former un « collectif de citoyens » chargé de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ». Cette initiative faisait suite à « la Convention citoyenne sur le climat », composée de 150 citoyens, sélectionnés au hasard pour « représenter pleinement la société dans toute sa diversité et sa vitalité ». La méthode est-elle si nouvelle ? D’ores et déjà sous le quinquennat de François Hollande, « une conférence citoyenne », composée de 18 citoyens désignés selon des critères de représentativité de la société française définis par l’IFOP avait été chargée de réfléchir à la fin de vie. Elle avait débouché, à la fin de l’année 2013, sur des conclusions favorables à la « possibilité de se suicider par assistance médicale (dans certaines conditions) ».

Ce portrait du soi-disant « nouveau monde » ressemble furieusement à « l’ancien monde socialiste », y compris pour le nombre des fonctionnaires qui ont continué d’augmenter. Il suffisait seulement de rebaptiser le parti socialiste en LREM, et de débaucher un quarteron d’opportunistes à droite, il y en a toujours, et le tour était joué. Voilà pourquoi la gauche « titulaire » se meurt.  En fait, elle est au pouvoir depuis 9 ans, le quinquennat Macron s’inscrivant très clairement dans la suite de celui de François Hollande. C’est une évidence. Des segments de réforme dite de droite  et un verbe droitier pour le « en même temps » n’y changent rien. Comme s’il suffisait de poser des mots sur les maux de la France pour les faire disparaître. Et voilà pourquoi,  comme beaucoup d’autres qui me le font savoir, en aucun je ne revoterai pour lui.

LR pour sortir de la confusion.

Ce scénario repose sur une contre-vérité entretenue par les transfuges de la droite vers le macronisme : « Ce qu’a fait le président (Macron), la droite en a toujours rêvé mais ne l’a pas fait », et largement reprise par les commentateurs et les  médias.

La responsabilité de la droite est historique. Au moment où elle est clairement l’objet d’OPA, à la fois du Macronisme qui voudrait l’asphyxier et du RN qui s’empare un à un de ses  thèmes pour se rendre plus acceptable, elle a le devoir de s’affirmer haut et clair.

Le cycle électoral qui commence va façonner la gouvernance de notre pays pour la décennie à venir. Face à une gauche fracturée, une majorité présidentielle qui entretient la confusion, un Rassemblement national qui vote systématiquement contre tous les textes régaliens mais qui soigne sa « normalisation », la  droite porte une responsabilité importante. Celle de proposer d’abord dans chaque région, puis à l’élection présidentielle, une candidature intransigeante sur les fondamentaux et déterminée à prôner d’abord puis à appliquer sans faiblesse ensuite les mesures difficiles mais indispensables pour restaurer l’autorité de l’Etat et recréer une « envie »  de reconstruire la communauté nationale pour en faire à nouveau « une Nation ».

A l’heure ou 80% des Français expriment de la méfiance ou du dégoût envers la politique (enquête CEVIPOF), un alignement de LR sur LREM se présenterait comme une manœuvre opportuniste. Quant à un ralliement au Rassemblement national il n’est tout simplement pas pensable. Ces manœuvres ne feraient qu’aggraver l’image de responsables politiques ayant tourné le dos à l’intérêt général et obsédés par leurs intérêts personnels, le partage des prébendes et des privilèges.

L’idée que les LR n’auraient pas de « candidat naturel » touche à la quintessence du renoncement et de la sottise politique. Les tentatives pour l’empêcher d’exister montre assez bien que c’est en raison de sa capacité à apporter les vraies réponses au pays. C’est  bien pourquoi la sphère  médiatique se garde bien de faire écho du travail en profondeur qui est mené depuis bientôt un an. Il y aura évidemment un candidat issu de ses rangs ou de sa sphère. La question n’est pas de porter à l’Elysée un surhomme, un sauveur providentiel, mais de donner à la France un candidat crédible, motivé par le sens de l’Etat et la capacité à s’entourer d’une équipe solide et compétente pour gouverner le pays dans le respect de la démocratie. Et pour cela, il en est largement encore temps.

Les Républicains apparaîtront rapidement comme la seule alternative raisonnable  pour éviter un nouveau duel Macron-Le Pen.

 

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)