LE RECHAUFFEMENT A LE DOS LARGE !
11 octobre 2019
De Greta aux ultras d’Extinction-Rebellion, ce sont les rouges repeints en vert pour nous faire marron !
Les idéologies ont la vie dure.
Des communistes, il ne reste pas grand-chose. Les gauchistes survivent à travers des gens comme Mélenchon, mais la France insoumise fait du surplace. Il ne restait plus qu’aux éternels partisans de « la lutte finale » à enfourcher la cause du dérèglement climatique avec pour cible l’éternel ennemi : le « capitalisme » cause de tous nos maux et de s’attaquer à sa soeur la « démocratie libérale » qui en fait le lit. Voilà donc Marx repeint en vert, pour en faire un « Hulk » prêt à instaurer la dictature totalitaire pour le plus grand bien de la planète et de ses habitants. Les anciens comme moi ont déjà connu : l’URSS et ses camps de rééducation en Sibérie. Mais nos jeunes, eux, sont des gogos disponibles prêts à avaler toutes les instrumentations de l’écologie contre la démocratie, pour en faire une arme contre le libéralisme et imposer toujours plus de fiscalité, de réglementations contraignantes grâce à une sphère publique à l’emprise toujours plus forte.
Un totalitarisme vert.
Ces cavaliers de l’apocalypse, on les appelle aussi les « colapsologues », prônent un écologisme mortifère à vocation totalitaire. Derrière ces pseudos défenseurs de la planète, on trouve en fait d’anciens maoïstes, heureux de pouvoir se refaire une santé avec la destruction de la civilisation occidentale. Le rapport du GIEC sert de nouveau livre rouge, librement interprété en « catastrophisme », avec à la clé une hausse des températures de 5° qui entraînerait des milliards de morts. Ce qui est une pure invention. Mais comme au bon vieux temps de la « lutte des classes », un bon slogan vaut mieux qu’un raisonnement. Un bon prétexte pour promouvoir la décroissance, la misère, le chômage et le déclin irréversible qui sont les conditions de la prise du pouvoir. Ce combat titanesque exige une mobilisation générale qui passe par la confiscation des ressources des individus, donc un Etat qui peut tout et qui dirige sans partage. Un nouveau démiurge, résurgence de la pensée collectiviste avec un avantage inestimable : ses résultats ne seraient connus que par les générations à venir ce qui évite de rendre des comptes.
Un raisonnement caricatural.
Ils ont trouvé en Greta Thunberg une égérie pour porter auprès de la jeunesse ce message mortifère élevé en tâche messianique. En fait, celle-ci est le jouet de la manipulation d’une extrême gauche en mal de crédibilité qui y a vu le moyen de justifier son combat contre la liberté et l’économie de marché. Mais derrière elle se cache aussi un lobby d’industriels souhaitant vendre leurs solutions vertes. Ils ne reculent devant aucune manipulation pour nous faire peur et assurer que la fin du monde est imminente. On va se servir des enfants, masse malléable et facilement disponible, et fanatiser des jeunes influençables par une propagande incessante, avec une idée toute simple : le libre-échange, la consommation, le confort pour le plus grand nombre ne sont tout bonnement pas compatibles avec l’écologie. Le but de ces discours alarmistes est tout simplement de justifier la dictature. Donc, il ne nous reste plus qu’à réduire drastiquement notre consommation énergétique, vivre comme Robinson et revenir à une économie de subsistance fondée sur les circuits courts. Economie vivrière comme au Moyen-Age ! Avec un corollaire : la décroissance ne pourra que réprimer l’innovation et la recherche scientifique qui pourraient proposer d’autres solutions. En France la tâche va être facilitée par la désignation de 250 000 « échos-délégués », soit autant de Greta Thunberg ! qui se feront vite un devoir de relayer les thèses « effondristes » et l’injonction de la jeune scandinave comme quoi il est inutile de poursuivre ses études attendu l’imminence de la fin du monde.
L’obscurantisme comme toujours.
Tous ces raisonnements sont bâtis sur l’ignorance, par commodité, aussi. De la même façon qu’on tient à l’écart le bilan carbone catastrophique des éoliennes, on produit des scénarios sur des projections simplistes. Tous ces ignorants feraient bien d’abord de retourner à l’école. La fonte de la glace des pôles est effrayante. Et alors ? Le climat change. Il a toujours changé. Les Vikings se sont installés au Groenland (pays vert) entre le VIIIème et le XIIème siècle, lors de « l’optimum médiéval » au cours duquel tout l’hémisphère nord a connu une longue série d’étés chauds et secs. Dans l’Antiquité, c’est l’Afrique du Nord et la Sicile qui étaient les greniers à blé des Romains… Et la Méditerranée était plus basse de dix ou vingt mètres comme en témoignent les ports antiques noyés. L’homme s’est toujours adapté. C’est là l’erreur fatale de ces nouveaux chevaliers de la fin du monde : ils méconnaissent la capacité de l’homme à innover sans cesse pour tirer le meilleur parti des moyens que la nature met à sa disposition ou pour en trouver de nouveaux. Il ne s’agit pas de nier le réchauffement climatique, ni la part de l’homme qui y contribue. Notre histoire est faite d’adaptations permanentes : chaque étape de la croissance des pays développés a été marquée par l’apparition de nouvelles pollutions et en même temps par la mise en place de moyens pour les combattre. L’erreur des climatocatastrophistes tient dans l’interprétation erronée des courbes issues des données passées : il ne suffit pas de les prolonger, ce qui n’a aucune chance de se produire. Car la réactivité de l’homme, sa capacité à réagir, amender, transformer sans cesse le monde dans lequel nous vivons, invalideront rapidement leurs conclusions. C’est ce qui s’est produit déjà maintes fois dans le passé, des thèses de Malthus à celles de Paul Ehrlich qui n’avait pas prévu que le sort de l’humanité se soit amélioré de manière continue au point que le revenu moyen des habitants du monde a augmenté de 7 à 8 fois. Bien évidemment, les solutions, ce sont les démocraties libres et le libéralisme, grâce à l’innovation et à la recherche scientifique, qui les détiennent. C’est un autre sujet que j’aurai bientôt l’occasion de développer. En attendant, nous n’avons pas besoin d’un nouveau culte de Gaïa. Je ne suis pas certain que Macron l’ait bien compris.
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