HISTOIRE
AU-DELA DES MOTS… LE MIRAGE.
VERTOU : UN GRAND MOMENT !

SEULE UNE REVOLUTION LIBERALE POURRAIT RETABLIR LA FRANCE

Des-liasses-de-billets

 

Je sais ce que le titre ci-dessus a d’incongru dans un pays nourri de la pensée unique que l’Etat peut tout et est la seule institution salvatrice : il suffit de quémander pour avoir… et de descendre dans la rue pour obtenir. Le  libéralisme a mauvaise  presse : encore l’autre  jour,  j’entendais Perico Légasse, journaliste à Marianne, affirmer sur LCI, sans la moindre retenue, que Macron avait sombré dans « l’ultra-libéralisme » au début de son quinquennat.  Il pensait sans doute à la  suppression de  l’ISF. Mais comment peut-on affirmer une ânerie pareille dans un pays qui prélève 57,6% de la richesse produite (soit près de 1 100 milliards d’euros) pour financer les dépenses de l’Etat et les dépenses sociales ?  Il aurait mieux fait de rester à s’occuper de critique gastronomique puisqu’il paraît que c’est sa spécialité. Manifestement ses références en économies sont pour le moins obsolètes ! Voilà comment on abrutit les Français avec des idées fausses assénées  avec la certitude du « sachant ». Nos concitoyens ont une vision tronquée du libéralisme, déformée par une grande partie des médias où l’inculture économique sévit, et par l’Education nationale dont les personnels ne connaissent que les vertus du socialisme. Demandez à un enseignant de vous décrire les ressorts de l’entreprise privée, et vous allez bien rire. Et pourtant, c’est bien de l’excès de dirigisme étatique que notre pays est en train  de crever.

Macron persiste et signe.

Macron, c’est Hollande en pire, nous dit Christian Jacob, qui préside le  groupe LR à l’Assemblée  nationale. Et c’est vrai si l’on considère la croissance des dépenses publiques depuis son arrivée au pouvoir. Près de 50 milliards supplémentaires, contre 30 milliards pour Hollande sur la même période. Le saupoudrage keynésien auquel il vient de  procéder lors de sa conférence de presse confirme la même ligne : s’il rend du pouvoir d’achat à quelques-uns, c’est au prix de hausses d’impôts quelque part, comme les niches fiscales qui seraient supprimées. Toujours le même procédé. Mais on ne cherche pas les économies. Pire même, on y renonce en abandonnant l’objectif pourtant bien modeste de supprimer 120 000 fonctionnaires sur le quinquennat. Il  se moque de nous quand il annonce la réindexation des retraites sur l’inflation à partir de 2020 : il oublie de dire que le Conseil constitutionnel l’y oblige après avoir invalidé la décision de ne pas les indexer. Et il n’est pas certain que la limite de 2 000 euros ne subisse le même sort. Il y a quelque chose de malsain dans le raisonnement présidentiel qui consiste à rétablir partiellement ce qu’il avait supprimé en le présentant comme un effort de sa part. Un mensonge ! Et que penser de sa proposition de « retraite minimale à 1 000 euros » non accompagnée du financement, ce qui revient à creuser un peu  plus le déficit et la dette… Irresponsable. Tout ce qu’il  a  proposé sort du même  tonneau : celui des Danaïdes ! Rien de structurel,  rien d’opérationnel, rien de durable. Le  comble : Macron réussit à discréditer le libéralisme sans jamais l’avoir pratiqué !

Il est possible de rétablir la France.

Et  ça peut aller vite !  Rappelons-nous, 1958 et le retour du Général De Gaulle. C’est grâce aux réformes libérales du plan Armand-Rueff que la France s’est rétablie et en quelques années avait remboursé sa dette tout en assurant une croissance vigoureuse de son économie. Notre pays a besoin  de réformes en profondeur. Il est le seul grand pays démocratique qui n’ait pas refaçonné son Etat après la crise de 2008. Tant que celui-ci n’engage pas un vaste mouvement d’optimisation de ses ressources et de ses missions, il ne pourra relâcher la pression fiscale, aujourd’hui confiscatoire, ni sur les acteurs de l’économie, ni sur les contribuables. Partout ailleurs, les recettes libérales ont été appliquées avec succès. Macron avait annoncé une « transformation » mais les réformes ne sont jamais faites, autres que 11 nouveaux prélèvement et  taxes… Pour que la  France redevienne un pays compétitif et retrouve le chemin de la richesse il va falloir oser : réduire la  place de l’Etat, ouvrir les services  publics à la concurrence du secteur privé, diminuer les impôts et donc les dépenses, et réduire les réglementations qui empêchent les entreprises de croître. Et  il faudra aussi que la droite colbertiste  se convertisse au « moins d’Etat ».  En même temps il faudra sortir les Français de l’infantilisation dans laquelle l’Etat-providence les a plongés, habitués qu’ils sont à ce que l’Etat leur donne tout et s’occupe d’eux en permanence. C’est donc à la droite d’assumer des positions fortes, libérales dans le domaine économique et fiscal,  et conservatrices sur le plan sociétal.  C’est ainsi qu’elle créera les conditions de son retour au pouvoir.

Car, jamais le pays n’a été aussi inquiet pour son avenir.  Il voit bien que le gouvernement actuel n’offre pas les perspectives du redressement. Le discours de Bruno Le Maire  est  constamment contredit par le jeu de bonneteau auquel  il se livre. Les  Français voient bien que le gouvernement se contente d’administrer le déclin du pays, de protéger au passage l’héritage socialiste en entretenant la haine du riche, et surtout d’assurer la survie du vieux modèle étatique ruineux. C’est de ce cercle infernal qu’il faut sortir.

 

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