NE NOUS LAISSONS PAS VOLER L’ALTERNANCE
07 février 2017
Ne perdons pas de vue cette nécessité : la France a besoin de l’alternance, d’une vraie alternance, et toutes les manœuvres auxquelles on assiste, notamment contre François Fillon, visent à l’empêcher. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai d’abord été troublé par les « révélations » avant d’être en colère quand j’ai mesuré la monstruosité de la manipulation. Mais, même si François Fillon ne vous a pas convaincu totalement hier, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Nous ne pouvons pas accepter de nous faire voler la présence de la droite au second tour de l’élection présidentielle. Et seul François Fillon a la capacité d’y parvenir. Au moment où la gauche, l’extrême gauche et le Front national nous promettent chacun un naufrage assuré, à coups de propositions révolutionnaires ou plus ou moins fascistes, « le projet de redressement et d’espoir » de François Fillon reste le plus convaincant aux yeux de tous ceux qui refusent un affaiblissement durable de la France.
François Fillon a donné hier des explications convaincantes sur le travail de son épouse et de ses enfants. Il a surtout décidé de continuer à faire campagne en soulignant l’énorme vide politique que créerait son retrait. Mais il n’a pas déguisé sa stratégie sous l’habit d’une fausse contrition : s’il a décidé de rester candidat, de reprendre la campagne, de refaire l’unité de son camp, c’est parce qu’il ne peut pas imaginer la bataille du second tour sans la droite. Ce qui arriverait s’il avait décidé de se retirer : aucun autre candidat ne ferait le poids ni l’unanimité, parce que la légitimité que François Fillon tire de la primaire et de ses quatre millions de votants interdit à toute autre personnalité politique de se présenter à sa place.
Ce qu’il a dit hier, il aurait pu le dire plus tôt, me dit-on. Cela aurait-il changé quelque chose à la cabale, au lynchage, dont il a été l’objet et qui continuera sous d’autres formes, n’en doutons pas ? L’important c’est qu’il ait été transparent : il a été tellement surpris des attaques dont il a soudainement fait l’objet, sur des faits qui datent et qu’on aurait pu lui reprocher depuis longtemps, qu’il a avoué que « le ciel lui était tombé sur la tête ». Il a dû se faire violence pour ne pas cacher ce qu’il y a d’humain en lui, pour présenter ses excuses, pour annoncer une réforme du travail des assistants parlementaires, pour publier sur internet les revenus de sa famille depuis des années. Il a eu le courage de reconnaître des pratiques qui ont pu être acceptables, sinon acceptées, mais qui aujourd’hui sont rejetées par les Français. C’est un aveu fort et une capacité à se remettre en cause à mettre à son crédit et qui lui donne encore un peu plus d’épaisseur présidentielle.
Alors évidemment, il ne peut pas y avoir de plan « B », « B » comme Berezina ! C’est pourquoi le moment de « déstabilisation » passé, il a choisi de se présenter face aux journalistes, histoire de montrer qu’il n’a pas peur, occasion de les affronter droit dans les yeux, sans les ménager. Il a tenu une conférence de presse pour bien leur montrer qu’il est le patron incontesté de la droite, et que s’attaquer à lui, c’est s’attaquer à toute la droite et à son électorat. Il est l’homme qui, parce qu’il vient de vivre un moment terrible, en sort plus fort, plus solide, plus dynamique.
Voilà, c’est François Fillon qui doit refaire l’unité de notre camp dès aujourd’hui, c’est François Fillon qui repart en campagne, c’est François Fillon dont les avocats viennent de signifier au parquet financier qu’il n’est peut-être pas compétent pour traiter cette affaire, c’est François Fillon qui a le seul programme « de rupture », et c’est lui, le favori de l’élection présidentielle, qui revient avec force dans la course.
Il ne fera pas de quartier, parce qu’il lui faut retrouver tous les suffrages qui devront se porter sur son nom. Tout le monde doit comprendre qu’il n’a aucune intention de céder à la vague médiatico-politique orchestrée par le pouvoir contre lui. Au cours de sa conférence de presse, il n’est pas allé plus loin dans l’accusation portée contre l’exécutif, mais il en a assez dit pour qu’on comprenne certaines connivences. Après cette clarification qui, forcément, laissera quelques gens sur leur faim, mais n’en est pas moins le maximum qu’il pût faire, la droite a de nouveau un candidat. Il est préférable de ne pas aller chercher ailleurs : la force constituée par la droite et le centre doit se regrouper si elle veut l’emporter.
Ce qui se présente en face ne nous laisse aucune marge. Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et Marine Le Pen persistent et signent. Le candidat chaviste et bolivarien, le champion des « insoumis », nous gratifie d’un costume stalinien pour nous asséner son programme bolchévique qui ferait de la France un nouveau Venezuela. Hamon-le-magicien du PS, tient bon sur le revenu universel dont il ne sait pas trop comment il va le financer, et à une augmentation du Smic de 10 %, ce qui mettrait à genoux les PME. Quant à Marine Le Pen, dont les médias sont étrangement indulgents au sujet de ses casseroles judiciaires, elle continue à nous faire croire que nous sommes menacés par l’immigration alors que la France est le pays européen qui accueille le moins d’étrangers, et elle est toujours décidée à sortir de la zone euro, ce qui réduirait de quelque 30 % les avoirs de tous les épargnants. Trump, après Tsipras, est son nouveau modèle… pourvu que ça mousse ! Enfin, Macron, le spécialiste du lieu commun, qui réunit de belles salles enthousiastes, n’a toujours pas exposé ses intentions dans le détail, parce qu’il sait qu’elles feront peur.
Comme on le voit les candidats de « l’Apocalypse Now » sont en grande forme, ils sont applaudis à tout rompre par des foules prêtes à Marat comme prêtes à Tibère, et ainsi va un peuple qui, inquiet pour son avenir, croit que le meilleur des remèdes est la catastrophe.
Nous n’avons pas le choix. Le candidat qui porte un espoir pour les Français, c’est François Fillon.
Ce matin, une auditrice de RTL s'est exprimé de la façon suivante : Mr FILLON a été victime d'un battage médiatique qui n'est pas digne. Ce qu'il a fait est légal. En revanche dit-elle, nous le peuple, on nous demande des efforts pendant que les parlementaires de gauche, du centre comme de droite, jouissent de privilèges (qu'ils se sont bien gardés de divulguer), qui leur permettent de faire vivre toute leur famille. C'est cela qu'il faut réformer. Oui aux eforts mais dans une plus grande transparence et moralité.
JE PARTAGE SA VISION. La politique en sortira grandie. FILLON est innocent d'ailleurs, remarquez bien que de tous côtés on s'est bien gardé de l'attaquer frontalement sur l'emploi de sa femme et de ses enfants car beaucoupo de parlementaires ont agi pareillement. Seuls les médias grassement subventionnés ont voulu le tuer politiquement. FILLON va gagner, on va l'y aider.
Rédigé par : Richard VIAU | 07 février 2017 à 11:28
Les medias grassement subventionnés, parlons en.
Combien gagne David Pujadas pour faire sa propagande anti Fillon sur Antenne 2, chaîne publique financée par nos impôts :
au moins 20 000 euros par mois soit plus de 2 millions d' euros gagné sur 10 ans.
J' ai trouvé François Fillon remarquable au cours de sa conférence de presse devant 200 journalistes .
J' ai vu un homme avec une stature de Président et pourtant après subi le lavage de cerveau des médias de ces derniers jours , j' envisageais pourtant sérieusement de voter .....Macron.
Rédigé par : Chris | 07 février 2017 à 20:03
Hier soir aux infos du soir sur la 2, Pujadas nous a même montré la banque ou se trouvait les comptes de François Fillon .
Jusqu' ou ira-t-il ?
Rédigé par : Chris | 07 février 2017 à 21:24