AGIR FORT ET VITE !
22 février 2017
Le prochain président devra réformer profondément le modèle économique et social de notre pays dans un environnement beaucoup plus difficile que celui que nous avons connu ces cinq dernières années. A la poussée populiste s’ajoutent les incertitudes économiques et financières. La France et l’Europe sont à une heure de vérité. Voilà pourquoi il ne faut se tromper ni sur le diagnostic, ni sur les remèdes, ni sur le contexte. La dégradation de l’environnement économique et la volatilité de la situation géopolitique imposent d’agir vite et fort.
Le cœur du déclin de la France reste l’effondrement de notre compétitivité dont la reconstitution est la clé du retour au plein emploi et à l’équilibre financier. La difficulté supplémentaire, c’est qu’il n’y a guère de place pour une relance budgétaire et peu d’alternative à une diminution effective des dépenses publiques alors qu’elles culminent 10 points au-dessus de celles de nos partenaires. Pour les citoyens comme pour les entrepreneurs ou les investisseurs, la capacité à réduire l’incertitude et à assurer la sécurité sur un cap clair s’impose comme un impératif.
En même temps il faut apporter des réponses concrètes à la France des villes moyennes de province, aux campagnes enclavées, véritables perdantes de la mondialisation, laissées pour compte des politiques publiques depuis des décennies et qui décrochent sur tous les plans : commerces abandonnés, services publics en déshérence, fracture numérique, accès aux soins compliqué, éducation sinistrée… C’est une politique globale de revitalisation qui doit être menée. Elle a déjà commencé dans les Régions conquises par la droite et le centre en 2015. Mais ces dernières ne peuvent aller au-delà de leurs compétences. Il faut aller plus loin. L’Etat doit s’impliquer par une volonté systématique de rééquilibrage des territoires dans tous les domaines. Les ressources entrepreneuriales ne manquent pas, il suffit de les renforcer avec une politique adaptée. Toute revitalisation commence par la réinstallation de l’emploi.
Enfin, pour réussir, le nouveau président et son exécutif devront rétablir un lien de confiance avec les professionnels en répondant à leurs attentes. Elles sont multiples, mais accessibles : former les élus à l’entreprise pour améliorer le dialogue avec les politiques, construire un « cloud » souverain pour éviter de céder les données à Google ou Microsoft, favoriser une économie du capital-risque car les « jeunes pousses » peuvent révolutionner le modèle de croissance français. Notre pays a aussi besoin de stabilité fiscale et la priorité du nouveau gouvernement sera de la garantir. Les professionnels demandent aussi de faire respecter les règles prévues par la loi en matière de retards de paiement, si importants pour nos PME, de favoriser l’investissement de long terme, de mettre fin à l’insécurité juridique qui n’est toujours pas réglée…
Force est de reconnaître que seul le projet de François Fillon porte toutes les réponses à l’ensemble de ces préoccupations. Notre pays a de nombreux atouts. Contre le chômage on a tout essayé, sauf ce qui marche. Le plein emploi n’est pas un rêve, il peut devenir réalité. La France peut revenir au 1er rang des puissances européennes d’ici dix ans. François Fillon a la volonté, la carrure nécessaire et l’expérience. Que faut-il de plus ?
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