LA FRANCE LIBRE !
30 janvier 2017
Oui, il faut libérer la France ! Il faut la libérer de tous ses carcans fiscaux, administratifs, syndicaux, pour qu’elle puisse se relever et donner du boulot à tous ses enfants.
Tel est le message de François FILLON.
Face aux discours flous des sans programmes, des marchands d’illusions du vivre sans travailler, du tout est possible sans rien faire, il oppose le seul projet qui vaille : remettre la France au travail en libérant toutes ses capacités et toutes ses énergies. C’est la richesse créée qui permettra à nos jeunes de croire à nouveau dans l’avenir, c’est la reconstitution d’un capitalisme national qui exonérera notre pays de la soumission aux fonds d’investissements américains et arabes.
Le rendez-vous de la Villette est le point de départ d’une croisade : celle de la droite et du centre, réunis, qui vont porter à travers toute la France la « bonne nouvelle » et « le message d’espoir » que le renouveau de la France est possible pour peu qu’on le veuille !
Détermination.
Avec ce meeting, devant 15 000 personnes venues de la région parisienne, François Fillon a affiché sa détermination. Non, il n’est pas défait : « Ils croyaient nous avoir torpillés, ils pensaient nous avoir abattus et vous êtes là ! … C’est plus que ma personne qui est dans leur viseur : c’est une haute idée de la France qu’on veut abattre en vol ». Il est là, il fait face à la manœuvre politique manigancée pour le faire chuter. Les élus et la foule ont réservé une « standing ovation » à Penelope Fillon et ont montré qu’ils font bloc derrière notre candidat. Non seulement les militants sont là, enthousiastes et même encore plus motivés par l’attaque dont il est victime, mais le socle électoral n’est pas atteint comme semble en témoigner un sondage réalisé au cœur de la tourmente. De bon augure pour la suite !
Union.
Les conditions pour gagner sont réunies, à commencer par la plus importante : l’unité de la famille des Républicains. François FILLON a fait ovationner Alain Juppé, présent, et Nicolas Sarkozy. Tout le monde a voulu se montrer mobilisé et le premier rang faisait plaisir à voir. L’autre condition, c’est la présence de Jean-Christophe Lagarde pour l’UDI qui est venu apporter son soutien et qui s’est exprimé juste avant François Fillon. Le rassemblement de la droite et du centre est en ordre de marche !
La vraie campagne commence.
Désigné haut la main et avec une forte participation à la primaire de la droite et du centre, François Fillon s’est adressé « à tous les Français » et aux « sans-grade ». Attaqué de toutes parts sur la «casse sociale », accusé de ne vendre que du « sang et des larmes », il a assuré qu’il serait au service de tous : « Il n’y a pas un peuple de droite contre un peuple de gauche », glissant au passage qu’il n’était pas, lui, « un produit marketing ». Au contraire son projet est porteur d’espoir et il s’est attaché à montrer le sens de son action : « Je veux convaincre les ouvriers que la compétitivité est la clef de leurs emplois et de leur pouvoir d’achat… je veux parler pour les chômeurs» , rappelant sa priorité absolue , le « plein-emploi ». Oui, « il faut travailler tous pour produire plus et gagner plus », tout en remettant les finances publiques en ordre. Autrement dit, que du bon sens. François Fillon en a profité pour préciser sa mesure en faveur du « pouvoir d’achat » pour les salariés, la suppression de 6 milliards de cotisations salariales maladie. Elle consiste en un gain direct de 250 euros par an pour chaque salarié. Il a aussi annoncé une hausse de plus de 300 euros des petites retraites et d’au moins 600 euros des petites pensions de réversion en contrepartie des efforts demandés en reculant l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Quant aux fonctionnaires, François Fillon souligne que la réduction du nombre d’agents publics de 8 % sur cinq ans est « raisonnable ». « Je suis l’ennemi de la bureaucratie, mais pas celui des fonctionnaires ! » Il a expliqué que les négociations sur le passage « progressif aux 39 heures », porteraient aussi sur le pouvoir d’achat et les évolutions de carrière. Face à la gauche, à Benoît Hamon et Emmanuel Macron, François Fillon s’est posé en candidat du travail et du pouvoir d’achat, et notamment au bénéfice de nos concitoyens les plus modestes. Et pour souder la droite et le centre derrière lui, parce qu’il sait que cet électorat est exaspéré par le quinquennat de François Hollande, il a décliné sa vision de la France : celle de l’ordre, de la sécurité, de l’autorité, de l’uniforme à l’école, de la souveraineté, la liberté et la baisse de l’immigration. L’Europe n’a pas été en reste. Sa vision d’une Europe des nations forte, avec un gouvernement de la zone euro, rappelle le projet Europa de Giscard, propre à rallier les centristes à son panache.
La bataille sera rude.
On le savait. François FILLON doit faire face aux « quatre gauches » : Mélenchon, Hamon, Macron et… le FN et son programme économique. Et j’ajouterai personnellement, en plus, la mauvaise foi des médias et les commentaires orientés qui ont perdu de vue depuis longtemps la notion d’objectivité (un gros mot ringard). Il suffisait de voir les têtes et les bavardages suffisants devant la marée humaine de la Villette.
On retiendra de ce dimanche 29 janvier l’image d’un François FILLON qui mouille la chemise, déterminé, prêt à en découdre, survitaminé par la bassesse des attaques.
Ce que j’ai appelé « l’appel de la Villette » sonne comme le début de la charge ! Droit devant ! Pour la France libre !
Hier soir, David Pujadas, sur la 2 a présenté sur grand format trois ' délinquants ' en photos , Pénélope Fillon, avec sa fille et son fils , coupables d' avoir touché indûment de l' argent, la mise à prix était indiquée sous chaque photo .
Il ne manquait que le " Wanted " sous les trois photos.
Il n' y a plus de limites, tous les coups sont permis à Antenne 2 (chaîne publique) même les plus dégueulasses.
En 2001 David Pujadas en coulisse s' était écrié « Wouah, génial ! », devant les images d ' un avion percutant une tour du World Trade Center .C'' est ce qu' il a dû faire en préparant son journal sur la 2. '
Rédigé par : Chris | 01 février 2017 à 08:58