HISTOIRE
MACRON LE « PROGRESSISTE » DECADENT
LE PS, ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME

FILLON A FOND !

Fillon conseil nat

 

La famille est en ordre de marche.

Après le Conseil national de samedi dernier, tous les problèmes sont réglés : investiture des candidats aux législatives, investiture DU candidat –une formalité- saluée par une « standing ovation » de la salle entière à la fin de son discours. 

« Mon projet, je vais l’expliquer, je vais le préciser, l’enrichir de vos meilleures idées, mais pas de zigzags, pas de camomille ». Non, c’est non. Samedi, devant le parlement du parti, François Fillon a tordu le cou une fois de plus à cette image selon laquelle il reculerait devant l’obstacle.  Répondant à la grogne de quelques sarkozystes, il a redit haut et fort que s’il était élu, il ne reviendrait pas sur le non-cumul des mandats, s’exclamant à juste titre : « Comment nos concitoyens pourraient-ils comprendre que nous nous occupions de nous-mêmes au lieu de nous occuper d’eux ? ».  Quand c’est pas l’heure, c’est pas l’heure ! De même, pas question de revenir à la défiscalisation des heures supplémentaires qu’il avait mise en place en 2007 sous Nicolas Sarkozy, malgré la demande de Laurent Wauquiez. Il s’en est expliqué, en insistant sur son absurdité quand on veut sortir des 35 heures, et sur son coût, avant d’affirmer : « Les classes populaires, ce sont elles qui profiteront le plus de mon programme, car il leur donnera du travail. » Alors samedi dernier , tout en reconnaissant qu’il demandait des « efforts », François Fillon a assuré que son projet était « raisonnable et totalement tourné vers l’amélioration de la vie des Français », mettant en avant ses mesures sur le pouvoir d’achat. Les salariés seront récompensés, évidemment, via les négociations sur la sortie des 35 heures, car leur réussite reposera sur des « accords gagnant-gagnant ». Il a aussi rappelé qu’il propose « 10 milliards de pouvoir d’achat supplémentaire pour les salariés », grâce à la suppression des cotisations salariales maladie et au relèvement du quotient familial, par le transfert opéré sur la TVA. Bref,  « Je m’appelle François Fillon, pas François Hollande », une manière de dire qu’il n’hésitera pas et que l’important, avant les querelles de famille, c’est l’alternance.

Mais notre candidat n’est pas sourd.

Il sait que les Français sont nombreux à avoir des fins de mois difficiles et après le quinquennat socialiste, qu’ils sont épuisés par la crise et la hausse des impôts, ce qui diminue l’acceptabilité des réformes, mêmes s’ils sont nombreux à savoir qu’elles sont nécessaires. C’est pourquoi il a dit vouloir enrichir son projet sur « les banlieues » et les « déséquilibres territoriaux », tout en prévenant qu’il n’y a pas d’autres choix pour le pays. C’est aussi pour cela qu’il a besoin d’une majorité unie derrière lui.

Le comité stratégique.

Dans la foulée, François Fillon réunit mercredi,pour la première fois, le comité stratégique de sa campagne à son QG. Celui-ci est composé de 46 membres, Républicains et centristes, de François Baroin à Eric Woerth en passant par Brice Hortefeux, Jean-Pierre Raffarin et Jean-Christophe Lagarde. Il faut mettre la campagne en musique et accorder les violons, car dans le contexte actuel, avec Macron en embuscade et Marine Le Pen qui se maintient à un niveau élevé, les fausses notes seraient malvenues. La tâche reste en effet complexe et ardue. Car si François Fillon a su développer un programme qui parle à toutes les droites : la droite catholique, la droite libérale, la droite conservatrice, ce qui lui a donné une dynamique, et se positionner avec fermeté sur les questions régaliennes, notamment grâce à son livre « Vaincre le totalitarisme islamique », il lui reste à conquérir le peuple français à la sociologie très différente de l’électorat de la primaire.

« Ce que doit faire le (prochain) président » le dernier livre d’Agnès Verdier Molinié qui vient de paraître, propose un catalogue de réformes qui font passer le programme de François Fillon pour de la petite bibine. Comme quoi, il n’est pas si brutal que les hurlements des pleurnichards de gauche voudraient faire croire.

Prochain grand rendez-vous : Dimanche 29 janvier à Paris pour le  véritable  « top départ ». Plus de 10 000 personnes sont attendues.  Il faut que le pari soit réussi  car les comparaisons avec Macron seront dans toutes  les têtes médiatiques. Et ce jour-là on connaîtra celui des sept nains qui sera désigné pour occuper le couloir qui reste à gauche.

On y croit !  Tous à Paris !  La victoire est au bout du chemin!

 

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