HISTOIRE
MACRON : CET HOMME EST DANGEREUX… SURTOUT POUR LE PS !
« ça fait rire les oiseaux, oh, oh,oh,oh … »

FILLON : LE DEFI DE LA LIBERTE

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Tout commence.

François Fillon a été désigné pour représenter la droite et le centre dans la course à l’Elysée. Son score lui procure un socle qui le rend incontestable. Cela dit, tout commence. On entre dans le dur et subitement tout ce que la France compte d’officines intello-gaucho découvre son programme qu’elles avaient regardé distraitement jusque-là et, horreur, il ose toucher à la Sécurité sociale !  Alors on fait jouer les grandes orgues de la « privatisation » et sur tous les plateaux télé, dans toutes les rubriques, et à toutes les occasions, lui ou ses représentants sont sommés de s’expliquer. La terreur intellectuelle est de retour, sondages à l’appui. Question centrale posée par Léa Salamé, la gourdasse de service sur une radio : « Alors le rhume ne sera plus remboursé ? » !!!  Drôle de question, non ? … L’étonnant c’est que son interlocuteur, Jérôme Chartier, d’habitude incisif, cafouille pour lui répondre, au lieu de la renvoyer dans ses cordes. Personnellement, Je ne suis jamais allé voir mon toubib pour un rhume qui en général passe tout seul. Le moins qu’on puisse dire c’est que cette première passe d’arme n’a pas été bien gérée du côté Fillon et on a l’impression d’assister  à un rétropédalage contre-productif. L’idée du « panier de soins » était bonne et la répartition des remboursements avec les mutuelles n’est pas choquante. Pourquoi noyer le poisson ?

Sous le feu des tirs croisés.

C’est le défi que François Fillon va avoir à relever. Nous sommes dans un pays où la liberté est chérie sur tous les tons, mais où le libéralisme est très mal vu. Soumis depuis des années aux divers tranquillisants « dette », « déficit », « trou de la sécu »…, le bon peuple savamment interrogé répond majoritairement qu’il ne souhaite pas la suppression de 500 000 emplois publics et à 90% refuse qu’on touche aux retraites ou à la santé. On ne change pas les politiques qui échouent ! Peu importe qu’elles soient la cause du chômage de masse, de la paupérisation des jeunes, du blocage des carrières, des salaires gelés, du transfert des charges sur les générations futures…  Une large majorité de Français est d’entrée de jeu hostile à toute espèce de réforme libérale. Même le Front national a renoncé au libéralisme que défendait naguère Jean-Marie Le Pen. Le  candidat de la droite et du centre devra donc faire campagne sous les tirs croisés des gauchos de tout poil, frondeurs ou pas du PS, frontistes de gauche méluchiens, cégétistes doctrinaires (sic), syndicalistes FO et Sudistes, en passant par toutes les nuances des verts et même par les habituels cracheurs dans la soupe de chez nous, centristes ou LR, et forcément des outrances verbales national-communardes de Philipot.

Le pire serait de reculer.

Il faut donc faire face à la calomnie, au mensonge, à la désinformation et à la caricature. François Fillon est persuadé que les Français peuvent entendre la vérité. Il faut qu’il reste sur cette ligne-là qui a fait son succès dans la primaire. Surtout qu’il n’écoute pas les sirènes du compromis et tous les « tristes-sires », du centre ou d’ailleurs, donneurs de conseils, il détruirait ce qui fait la force de son projet : l’homogénéité.  Il a la capacité de le faire partager par la majorité des Français, en lui communiquant de la passion en plus de la raison.  Il a pour le faire, un vecteur puissant qu’il a réveillé : le soutien de l’institution qui fonde notre société, la famille, et l’esprit de fraternité qui est sa marque de fabrique gaulliste. C’est sur cette lame de fond qui s’est levée qu’il lui faut maintenant surfer. La société civile peut entendre son message. Bien sûr, les « politiques » de la « bienpensance » vont se charger de le brouiller. L’enjeu est désormais dans la pédagogie et l’organisation stratégique. A lui de mettre en place une équipe cohérente et homogène, susceptible de porter en chœur les bons « éléments de langages ». Il  est urgent que tous parlent d’une seul voix et avec clarté, sans donner l’impression de tourner autour du pot. A lui de diffuser les bons argumentaires à tous ses relais pour faire passer le message jusque dans la moindre chaumière.

En réalité, il avance sur un champ de ruines.

L’Etat providence est en faillite. Le choix politique n’en est que plus vital. L’Etat-qui-peut-tout est à bout de souffle et sans les réformes difficiles que François Fillon propose, l’avenir des générations futures est compromis, celui de nos enfants. N’ayons pas peur ! Sans elles, il sera impossible à la France de retrouver sa puissance et surtout de créer les richesses nécessaires à l’amélioration du niveau de vie de sa population. Oui, il est possible de ne pas remplacer 500 000 emplois publics en 5 ans (700 000 fonctionnaires de trop selon l’IFRADE !). Oui, il est possible d’économiser 100 milliards sur 1200 milliards…  Sa chance, à François Fillon, est unique : il a en face de lui un gouvernement en capilotade, mené par un Premier Ministre qui, en guise de politique générale, se fait petit boutiquier pour dresser l’inventaire des échecs d’un quinquennat présentés comme d’insurpassables réussites ; il a en face de lui un paysage politique morcelé avec une gauche émiettée et éperdue, des écologistes à la rue, et même un Front National déstabilisé. L’heure est aux convictions, aux choix courageux et à la constance. La débacle inouïe de la fin du quinquennat à laquelle on assiste a au moins une vertu : celle de convaincre les Français d’engager les transformations radicales nécessaires au redressement de notre pays, comme en 1958. Quel meilleur signal peut-on envoyer aux autres démocraties et à l’Europe, que celui du coup d’arrêt donné à la contagion populiste et aux forces obscures socialo-marxisantes du déclin. Avec François Fillon, la France va renouer avec le progrès et la défense de la liberté. En vrai, en actes, pas seulement en mots, pas seulement en hurlements. Mais pour le réaliser, sa main ne doit pas trembler !

Comme il l’a dit devant les parlementaires « Les Républicains » : « ça n’est pas en zigzaguant qu’on convainc et ça n’est pas en négociant des compromis qu’on va redresser la France ! » 

Il va falloir tenir cette ligne jusqu’au mois d’avril !

François, tu n’es pas seul !

 

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