HISTOIRE
LE TROUBLE FÊTE
POLITIQUE DE WEEK END …

LA GRENOUILLE QUI VEUT SE FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF !

Hollande grimace

 

J’avais envie de dire « on s’en fout » !  De quoi ? … Du « menteur à teinture » qui a prononcé un « important » discours devant ses copains du club Jean Jaurès et de Terra Nova, ce ramassis d’intellectuels à côté de  leurs  pompes. Figurez-vous que le Hollandounet a voulu nous la  jouer « De Gaulle » et son « idée de la France ». Trop  c’est  trop.  N’est  pas de Gaulle  qui veut et avant de tenter de  plagier le Général, il faut avoir un  minimum de  consistance, ce qu’on cherche vainement dans l’intéressé. Il n’y a donc personne pour lui dire que le ton,  la  voix, les  mots, avec lui  « ça le fait  pas » ! Affligeant ! Pathétique !

Rejeté massivement, il parle encore !

Les études d’opinion se  suivent et se ressemblent : les Français ne veulent plus entendre parler de lui,  et le rejet est  massif.  Son bilan est catastrophique, il n’y a pas d’autre mot pour le qualifier parce que le pays a littéralement perdu quatre années précieuses. Il serait intéressant de le comparer à celui du quinquennat de Nicolas Sarkozy, qui, parait-il n’a rien fait. Il a commis des erreurs stratégiques énormes : il a augmenté les impôts quand il fallait les diminuer et il a fait des promesses électorales intenables (je fais court). Quatre années et demie pendant lesquelles il fallait en priorité redresser l’économie, relancer l’investissement, encourager la consommation et en finir avec les vieilles lunes qui font que ses gouvernements successifs ont encouragé l’exil des riches et taxé le contribuable en oubliant au passage que c’est aussi un consommateur. Rien que cela le disqualifie et devrait le conduire aujourd’hui à se taire ou à se faire tout petit.

Qu’a-t-il de si important à nous dire ?

Qu’il est candidat contre vents et marées. Et  pour cela il nous livre un prêche socialiste convenu, vide et ennuyeux. Sur tous les sujets il a confondu le chef d’Etat et le candidat. On attendait le chef de guerre, protecteur des français, on a entendu un chef de parti (réduit en miettes, il est vrai). Pire,  comme d’habitude, il a  cru que commenter sa propre impuissance en alignant les poncifs pouvait tenir lieu de cap pour le pays, qui en aurait bien besoin au moment où il traverse une période extraordinairement difficile. Ce   monsieur a la mémoire courte, qui critiquait le moindre fait et geste de son prédécesseur, l’accusant d’être en campagne au lieu de diriger la France. Et  quand il aborde le sujet du terrorisme, c’est pour cibler Nicolas Sarkozy sans le nommer : un peu léger si on veut contrer ceux qui nous font la  guerre. La  prestation d’aujourd’hui procède d’une sorte d’indignité en prenant en otage un sujet aussi grave que la lutte contre le terrorisme pour le transformer en une grossière opération politicienne, dans le seul but de relancer sa candidature sans annoncer aucune action concrète pour mieux protéger les Français. On touche le fond de la  médiocrité. Mais ce n’est pas nouveau.

Un discours pour rien. 

Cela n’aurait pas prêté à conséquence s’il n’avait pas contribué à abîmer un peu plus la fonction présidentielle. C’était une succession de clichés qu’il appelle pompeusement « son idée de la France ». Il est fier de lui, il est bien le seul… Comme disait Bruno Retailleau, ce week-end à La Baule, nous avons eu un quinquennat maritime : au départ le pédalo, à l'arrivée le Titanic et entre les deux le vaisseau fantôme... Non, il ne représente pas l’ultime rempart de la démocratie française, comme  il  semble le  prétendre. Sa manière de placer la droite et l’extrême-droite dans le même panier relève de la pure mauvaise foi. Ni Alain Juppé, ni François Bayrou, ni Nathalie Kosciusko-Morizet, ni François Fillon, ni Nicolas Sarkozy ne risquent de se transformer en dictateurs. Autrement dit, s’il s’agissait d’accorder au piètre qui nous gouverne un second mandat en dépit de son sombre bilan socio-économique et parce qu’il faudrait à tout prix sauver la République, la réponse populaire est  déjà connue : « Nous voulons essayer une autre politique économique, nous voulons quelqu’un qui saura lutter vraiment contre le terrorisme tout en protégeant la République ». Et on pourrait nommer plein d’hommes et de femmes qui, s’ils étaient élus, assureraient bien mieux que lui la pérennité de nos institutions.

Oui, c’était vraiment la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf.

Et on connait la fin de la  fable. Elle finit par éclater. Ce qui arrivera finalement à notre candidat-président, d’une manière ou d’une autre : macronisé ou montebourisé… !

 

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