C’EST DIMANCHE, ON S’DETEND !
28 février 2016
« VENDRE SON ÂME AU DIABLE »
Voilà une bien vieille expression qui trouve son origine dans la bible. Qu’est-ce qui m’y fait penser aujourd’hui ? Vous connaissez la réponse : c’est l’actualité qui me fournit le prétexte : avec sa gauche en déliquescence et son PS en mort clinique, comment « Pépère » peut-il imaginer gagner en 2017 sinon en « vendant son âme au diable » !
Le sens de cette expression.
Vendre son âme au diable, cela consiste à renier ses valeurs, sa dignité, dans l’espoir d’obtenir un bénéfice quelconque en contrepartie. J’ajoute qu’à la fin, c’est toujours le diable qui gagne.
L’incarnation du mal.
Dans la Bible, le mal est représenté sous diverses formes, incarnation de la tentation ou anges déchus. C’est dans le livre de Job qu’il est personnifié sous le nom de Satan. Dans le texte biblique, ce vocable désigne ordinairement un adversaire. Devenu nom propre, c’est un ange, chargé de faire respecter la justice divine sur Terre, mais qui fait preuve d’hostilité envers les hommes pour les empêcher d’arriver près du Seigneur. Par la ruse, il s’ingénie à les faire douter de l’amour et de la confiance divine.
Si le démon n’inquiète pas l’Eglise jusqu’au XIVème siècle, une bulle du pape Jean XXII dénonce tout commerce avec le diable. Le pacte avec ce dernier devient le modèle d’association entre les humains et Satan, dans une société médiévale qui repose sur le pacte féodal. Parmi ses mauvais tours, celui-ci offre à ses victimes consentantes des pouvoirs ou la réalisation de vœux en échange de leur âme, vouée alors à l’enfer.
Diable et littérature.
Ces pactes font trembler l’Eglise au XVème siècle et provoquent la chasse aux sorciers, sorcières, mages nécromanciens. Ils offrent à la littérature un sujet fécond : le « miracle de Théophile » de Ruteboeuf, roman dans lequel Théophile, miséreux, renie sa foi en échange de richesses, en est le modèle, tout comme le « Faust » de Goethe, ce vieux savant qui vend son âme à Méphistophélès pour pouvoir vivre une deuxième jeunesse de débauche.
Mais pour que ça marche, encore faut-il avoir une âme. Ce dont je doute pour le pseudo Faust dont nous parlons !
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