HISTOIRE
CHRONIQUE DES JOURS QUI PASSENT
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çA NE VOUS AURA PAS ECHAPPé !

 

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La France court après sa croissance.

Avec 0,3% au 2ème trimestre elle sera inférieure de moitié à celle des trois mois précédents parce que ni les patrons, ni les ménages n’ont retrouvé la confiance nécessaire à une reprise confirmée. La consommation des ménages a baissé entre fin mars et fin juin et la production industrielle a reculé de 0,7%. La situation économique reste donc incertaine, très loin des discours glorieux de Manolito et de « Moi,je ». Il faudrait que la deuxième moitié de l’année se maintienne à 0,3 ou 0,4% par trimestre pour arriver à 1,2% de croissance du PIB, qui est la prévision retenue par les économistes…

En attendant, le folklore des dépenses et de la gabegie réunies continue. Vous me direz, c’est l’été. Le beau temps incite à la légèreté. Ce dont nos gouvernants n’ont certainement pas besoin. Voici quelques chiffres pour colorer la situation.

Exil fiscal.

Notre pays est bien un enfer pour les plus aisés et ils sont de plus en plus nombreux à faire le choix de l’exil. On a constaté une accélération des départs pour 2013 qui atteint une hausse de 40% par rapport à l’année précédente. Ce sont évidemment les redevables de l’ISF qui sont les premiers concernés  (+ 15%). C’est un appauvrissement pour la France et son économie.

Le plafonnement de l’ISF.

Celui-ci concerne un peu plus de 8 000 contribuables a été mis en place à la suite de l’abandon du bouclier fiscal institué sous Nicolas Sarkozy. En 2014, le nouveau dispositif aura coûté plus de 900 millions d’euros à l’Etat, bien plus  que le dispositif qu’il a remplacé (entre 600 et 700 millions). Le nombre de foyers à en bénéficier est plus restreint qu’avant, mais les sommes restituées bien plus élevées … Et si on supprimait cet impôt stupide qui ne rapporte rien !

C’est le temps de la chute des feuilles… d’impôts.

Puisqu’on est sur les impôts, rappelons que ce sont 74 milliards d’euros de hausses d’impôts et de charges qui ont été prélevées en trois ans dont 30 milliards sur l’ensemble des ménages. 20% des foyers (les plus aisés) ont absorbé 75% des hausses d’impôts sur le revenu en 2013 et 2014, soit près de 6 milliards d’euros. Inversement, avec l’effacement de la 1ère tranche sur les revenus de 2014, 9,3 millions de foyers verront leur impôt effacé ou diminué. L’inconvénient, c’est que la part des ménages imposables tombe à 46%, moins d’un foyer sur deux, et l’impôt se concentre sur les revenus les plus élevés : les 10% les plus riches acquittent à eux seuls 70% du montant total prélevé. Si ça n’est pas décourageant… Ah oui, il y a encore la solution d’aller voir ailleurs (voir le 1er §)

Cher président-délégué.

C’est un accord à 114 millions d’euros entre le PS et ses alliés, qui pue les petits arrangements entre « copains ». Pour ne pas faire de peine à ceux qui se verraient privés de leur siège de président de région à la suite du nouveau découpage, et aussi pour faire passer la pilule, on a glissé dans la fameuse loi NOTRe (la pompeusement nommée « nouvelle organisation territoriale de la république ») la création d’un poste de président-délégué. On ne sait pas à quoi il servira sauf qu’il devrait être plus important que les vice-présidents et aurait les mêmes indemnités et facilités de personnel que le président !!! C’est le contribuable qui paiera. Elémentaire ! En bon Français on appelle ça un « trucage » ! Et ça donne des leçons !

Le coup de Mistral.

La France est riche, chacun le sait bien. Elle a des finances qui lui permettent de renoncer à la vente de deux bateaux, achetés en bonne et due forme et de rembourser près d’un milliard d’euros. Outre le préjudice que ce renoncement porte à notre industrie, cette somme  est aussi un coup de froid sur nos finances publiques. Les « Mistral » portent bien leur nom. Car ils sont aussi le symbole d’un sérieux rafraîchissement de nos relations avec le Kremlin.

Les statuts de l’agence France-Presse.

Je ne résiste pas à vous présenter ce régal. Notre vénérable AFP nous offre un exemple très symbolique de la nécessité de remettre tout à plat dans ce foutus pays. On découvre que ce ne sont pas moins de 117 statuts sociaux différents qui régissent les personnels de l’agence. Quand le patron a décidé de mettre à l’ordre du jour la réforme nécessaire de ce fatras, tous les syndicats sont venus dire qu’ils boycottaient la réunion ! Vous voulez une idée de la situation kafkaïenne qui y sévit : les journalistes bénéficient de 44 jours de congés payés, les cadres administratifs de 50, voire 56 s’ils ont quinze ans d’ancienneté. Les RTT peuvent varier de 14 à 18 jours… Il y existe encore un statut de « radiotélégraphiste » (ben quoi ?) et un de « journaliste hippique » alors que l’agence ne couvre plus depuis belle lurette les courses de chevaux. Le « binz » dure depuis 18 mois. Pas facile de môôderniser !

1 million d’autoentrepreneurs

Un peu de baume pour terminer. Ce vieux pays a encore du ressort. La preuve, on a près du million d’autoentrepreneurs. En place depuis 7 ans, ce statut simple reste plébiscité par les Français qui souhaitent se mettre à leur compte. Ils sont 980 000 personnes à avoir lancé leur activité. Tout l’enjeu consiste à leur donner les moyens de faire croître leur activité. Et ça, c’est pas gagné avec les gouvernants qu’on a. Car il faut bien reconnaître que pour 90% d’entre eux, les revenus générés sont faibles.

Puisqu’on vous dit que tout va bien !

 

Commentaires

Richard VIAU

Merci Daniel pour vos informations truculentes. On pourrait en rire mais c'est de La France qu'il s'agit. Les socialistes l'abîment chaque jour davantage. A défaut de toujours viser le président, je voulais revenir sur les déclarations dans le courrier de l'ouest de madame le Maire de Chalonnes (candidate socialiste aux régionales) qui s'est dite « consternée » par la gestion au niveau du conseil départemental du projet « Terra Botanica ». Madame Dupont battue aux dernières élections départementales de mars ne digère pas sa première défaite électorale (même dans sa ville de Chalonnes) et attaque par pure démagogie politicienne, un fleuron de notre patrimoine départemental. Sans aborder le fond de ce dossier, permettez-moi en qualité de contribuable Chalonnais d’être aussi consterné par une telle position au moment où le site créé pour mettre en valeur le savoir faire de nos producteurs et de la science végétale en Maine et Loire est sur la voie du succès en terme de fréquentation et d’innovation. Madame Le Maire qui attaque sur le plan financier, devrait se monter plus humble tant la gestion de notre ville est contestable depuis 2008. Je cite quelques exemples. Le lotissement des Ligerais (voir courrier de l’ouest du 2 février 2015), véritable échec dans sa conception architectural et gâchis financier depuis le rejet et l’abandon du projet initial d’avant 2008. Aujourd’hui, plus de la moitié des lots, de 240 m2, sont considérés « invendables ». Au mois de janvier 2015 la municipalité a dû adopter en urgence un nouveau besoin financier supplémentaire à hauteur de 700 000 €. De même, l’abandon à Chalonnes en 2009 du siège de la communauté de communes Loire Layon par pure idéologie politique constitue une erreur stratégique fondamentale pour le rayonnement de notre ville au sein de la com-com sans compter les dizaines de milliers d’euros de remboursement au frais des contribuables pour les entreprises dont les contrats étaient déjà signés (voir les multiples articles à ce sujet parus dans votre quotidien). De plus la circulation dans le centre-ville est de plus en plus difficile car la voie de contournement sud actée avant 2008 a là aussi été annulée par pure idéologie politique. Elle aurait pourtant permis de le désenclaver et d’assurer une meilleure sécurité pour tous. Les chalonnais sont consternés par l’abandon de ce projet alors que le financement était assuré pour moitié à savoir 2 millions d’euros par le conseil général. Ce projet important pour Chalonnes devra être réalisé mais le conseil départemental échaudé par le revirement de Mme DUPONT ne sera certainement plus là pour apporter son obole si précieuse. Plus récemment, le cas du plan d'eau du Layon, vidé de ses eaux sur décision du tribunal administratif (le clapet a été retiré). Le conseil municipal n'a pas fait appel pour tenter de sauver ce lieu apprécié de tous, uniquement pour ne pas vexer les amis écolos qui sont la variable d'ajustement pour les prochaines élections. Les Chalonnais apprécieront d'avoir vu leur plan d'eau sacrifié,Je pourrais citer d’autres exemples car cette liste n’est malheureusement pas exhaustive.

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