HISTOIRE
VERBATIM
LE PETIT COURS D’ORTHOGRAPHE

IMPÔT-AUX-ROSES !

 

Impôts massifs

 

Descente en enfer.

Jerome_chartier_Le racket fiscal a bien eu lieu et il est de grande ampleur. On peut remercier le député Jérôme Chartier d’avoir fait ce travail de fourmi pour retrouver la multitude de lignes budgétaires dans les lois de finances votées depuis 2012. Après on s’étonne que l’économie soit tétanisée. Qu’on en juge ! En impact réel sur l'économie, il ne s'agit pas de 30 milliards de hausses, comme on nous l’affirme communément, mais de plus de 80 milliards d'euros qui ont été prélevés dans le porte-monnaie des Français, auxquels il faut ajouter un peu plus de 9 milliards ponctionnés sur la capacité de financement des entreprises, dont on s’étonne qu’elles n’investissent pas. Soit un prélèvement de 90 milliards, en tenant compte des baisses décidées sur la même période (En fait 126,7 milliards de hausses pour 36,4 milliards de baisses).

Sarkozy avait fait pire.

Le refrain que les socialistes nous serine ne tient pas : Sarkozy avait produit  600 milliards d’euros de déficit pendant son quinquennat, en oubliant que les hausses des impôts et ces déficits après 2008 étaient une conséquence de la dépression mondiale qui a suivi la crise des « subprimes », et qu’il faut les mettre en parallèle avec une courte récession et un redémarrage de la croissance (2% en 2011) qui auraient permis le redressement si l’effort avait été maintenu. Or, malgré un climat économique international bien meilleur, les socialistes ont continué d'augmenter les impôts sans baisser les déficits ! À ce rythme, on pourrait se retrouver avec 450 milliards de déficit et de hausses de taxes et d'impôts cumulés à la fin du quinquennat actuel et cela sans crise financière et dans un contexte de reprise économique mondiale !  Aucune excuse. La France dans ces conditions ne peut pas faire mieux que stagner à moins de 0,5% de croissance. Cherchez l’erreur !

Mais à quoi ces milliards ont-ils servi ?

Le plus grave est le peu d'efforts accompli par le gouvernement pour réduire la charge des dépenses publiques et faire baisser la dette qui continue d’enfler, alors que les Français se sont fait massacrer fiscalement pendant ce temps. A se demander où passe l’argent ! Avec 55 hausses décidées en trente mois, Jérôme Chartier a constaté qu'on arrivait à deux nouvelles taxes ou augmentations d'impôts par mois en moyenne. 92,3 milliards d’euros prélevés sur les ménages, c'est exorbitant ! Et ces décisions ont de plus considérablement accru l'iniquité fiscale. Le sentiment que certains payent tout et les autres rien, remet en cause la relation entre les Français et l'impôt. D'ailleurs, pour la première fois on constate que l'impôt rentre difficilement cette année dans les caisses de l'État, et il ne faut pas aller bien loin pour chercher la cause.

Les chiffres avancés ne sont pas contestables.

Le travail réalisé ne peut pas être mis en doute. La liste des hausses est un Jerome_chartier_invraisemblable bric-à-brac de taxes en tout genre qu’il a fallu aller chercher une par une dans les documents budgétaires. Ce fut l'une des difficultés de la tâche, nous précise Jérôme Chartier, car le Ministère des Finances ne présente pas, lors de chaque discussion de la loi de finances, l'ensemble des taxes et impôts au fil de l'année, lissés en fonction de ce qu'ils ont effectivement rapporté. Une lacune à laquelle il faudra remédier. Aujourd'hui, explique le député, il est de plus en plus illusoire de chercher à maquiller un budget et donc inutile de ne pas donner les vrais chiffres, le plus rapidement possible. La compilation réalisée sur l'ensemble des lois de finances  a été un vrai travail de bénédictin. Mais désormais, le gouvernement ne peut plus cacher l'ampleur de ce qu'il a prélevé dans la poche des Français.

Le constat est accablant.

En cumulé depuis 2012, la majorité socialiste a ordonné la ponction en net de plus de 9 milliards d’euros sur la capacité de financement des entreprises. Plus grave encore, elle aura ponctionné à ce jour plus de 80 milliards d’euros de pouvoir d’achat directement auprès des Français. A écouter le gouvernement,  celui-ci prétend surcompenser par ses projets les contributions supplémentaires des entreprises. Mais à ce jour, le compte n’y est pas. Quant aux Français, c’est carrément le massacre fiscal. En moins de trois ans, la majorité leur aura pris l’équivalent d’une année et demi d’impôt sur le revenu ! Et si on ne s’est aperçu de rien, c’est parce que les socialistes ont multiplié les augmentations et la création de microtaxes. Ils expliquent qu’ils redoublent d’efforts pour parvenir à respecter le plafond de 3% du déficit du PIB. Mais en 32 mois, qu’ont-ils fait ? Ils ont d’abord prélevé des impôts en plus pour dépenser plus. Résultat : le déficit reste au-dessus de 4% sans fléchir. Bruxelles réclame même 30 milliards d’économies supplémentaires que Bercy conteste. Non seulement cette méthode est douloureuse pour les Français, mais en plus elle est contre-productive : les économistes l’ont montré, seule la baisse de la fiscalité induit une hausse équivalente du PIB, par l’augmentation de l’investissement et de la consommation, une augmentation de la croissance et donc à terme une baisse du chômage. Alourdir les impôts à ce point dans un contexte de concurrence fiscale internationale, c’est s’aveugler totalement. La France est devenue l’un des pays européens où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés, ce qui met en péril son attractivité pour les entreprises étrangères, sources d’emplois sur notre territoire.

La sanction doit tomber !

Une partie des Français a le sentiment que l’effort n’est plus équitable. Le sentiment de ras-le-bol fiscal est justifié contre des impôts mal répartis, trop lourds et à l’utilisation contestable. Malgré les alertes nombreuses et successives, la France continue à vivre sous perfusion de hausses d’impôts, bien qu’elle s’en défende. La situation est tout simplement suicidaire. Alors qu’on s’apprête à voter pour les élections départementales, nos compatriotes doivent plus que jamais savoir que plutôt que de faire des économies, plutôt que de serrer la ceinture de la dépense publique, c’est d’abord dans la poche des familles que les socialistes continueront de prendre l’argent pour tenter de réduire le déficit de l’Etat, réduction face à laquelle ils sont aujourd’hui en situation d’échec. Carton rouge !

 

Vous trouverez sur le blog http://jeromechartier.fr/ les deux listes exhaustives.
La première liste (Hausses) récapitule l’ensemble des hausses des taxes et impôts ainsi que l’ensemble des taxes et impositions nouvelles constatées depuis les modifications décidées par les gouvernements successifs de François Hollande, soit 103 événements fiscaux.
La seconde liste fait l’inventaire de toutes les suppressions ou baisses de taxes et d’impôts (Baisses) sur la même période, soit 48 événements fiscaux.



Carton rouge UMP



 

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