HISTOIRE
POUR EN FINIR AVEC LE PROTECTIONISME
FLAGRANT DELIRE

SOCIALISME ET PAUVRETE

 

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Les Français les plus pauvres s’appauvrissent et les Français les plus riches s’enrichissent : Dieu sait qu’on nous rebat les oreilles avec ce constat publié par un rapport de l’INSEE qui concerne les revenus de 2009. La campagne médiatique bien orchestrée, a fait mouche dans un pays où l’égalitarisme est synonyme de progrès social, et où envie et jalousie sont des vertus majeures. Les Français sont naturellement conduits à penser que c’est la politique « ultra-libérale » suivie depuis 2002 qui est la cause de cette situation insupportable.

La pauvreté augmente avec le chômage.

C’est bien vrai que la pauvreté augmente avec le chômage : voilà un des rares arguments pertinents de la campagne misérabiliste. Mais il faudrait aussi se demander d’où vient le chômage.

En dehors de ce que l’on appelle le « chômage progrès » qui accompagne la croissance et la redistribution de la main d’œuvre qu’elle exige, il y a bien un « chômage-refus » qui est lié à la rigidité du marché du travail. Dans un cas il y a changement d’emploi – ce qui prend un délai de quelques semaines-, dans l’autre,  il y a absence de création d’emploi – ce qui peut durer des années-. Il y a donc deux types de chômage : le chômage « frictionnel » qui touche 3 à 4% de la population active qui dure trois mois en moyenne, et le chômage « structurel » qui peut durer de un à deux ans voire davantage.

Le traitement social du chômage n’est pas le meilleur remède.

Il se trouve que les socialistes keynésiens ont inventé le chômage « conjoncturel », lié aux crises du capitalisme, et qui appelle l’intervention du gouvernement sous forme de dépenses publiques. Toutes ces politiques de relance ont toujours et partout échoué. On dit moins qu’elles entraînent à coup sûr une montée du chômage, parce que pendant ce temps, les causes structurelles du chômage ne sont pas attaquées. Pire même les charges sociales, fiscales, syndicales, financières, qui en résultent découragent la création d’emplois  qui empêchent les entreprises d’augmenter voire même de conserver leurs effectifs.

Cette situation dure en France depuis un demi-siècle au moins, en dépit de quelques réactions éphémères. Le gouvernement actuel ne fait donc pas de l’ultra-libéralisme, puisqu’il s’inscrit dans cette logique d’intervention. Et c’est vrai qu’au fil du temps les contraintes sur l’emploi n’ont cessé de s’alourdir : un droit du travail qui crée la rigidité, des syndicats rarement constructifs, une fiscalité pénalisant souvent la réussite, l’épargne,  l’actionnariat, et enfin et non le moindre des charges sociales lourdes nées du système de Sécurité Sociale. On pourrait sortir de ce carcan en rendant aux salariés les plus pauvres le pouvoir d’achat qui leur est confisqué par toutes ces cotisations. Facile à dire et surtout très risqué.

 On est toujours le pauvre de quelqu’un.

Les socialistes préfèrent parler précarité, pénibilité, et geindre sur le malheur des classes laborieuses, et n’ont qu’un remède à proposer : « il faut faire payer les riches ». La traque aux riches trouve un nouvel aliment dans les statistiques publiées par l’INSEE. Or ces statistiques ne disent pas grand-chose de significatif. D’une part, elles prouvent que les écarts de revenus se sont réduits et non pas accrus, au cours des quarante dernières années. D’autre part, le « seuil de pauvreté » qui est la valeur de revenu égale à la moitié de la médiane, augmente avec la croissance du revenu global : la médiane ne se déplace pas vers le bas et la classe moyenne n’a pas disparu. Enfin, la mesure des revenus les plus faibles comme les plus élevés est très incertaine, surestimant ou sous-estimant les uns ou les autres.

Il y aura toujours des écarts de revenus. Les régimes communistes avaient leur nomenklatura tandis que le peuple mourait de faim. On sera toujours le pauvre ou le riche de quelqu’un d’autre.

Depuis 2007, le gouvernement s’est attaché, à travers les réformes et la révision des politiques publiques, à rendre plus performants les services tout en contenant les dépenses publiques. Mais alléger le fardeau des prélèvements est une tâche de longue haleine, rendue plus difficile par les crises successives qui s’abattent sur notre pays sans qu’il en soit en rien responsable. Il faut de la persévérance et de la continuité. En attendant que ces politiques portent tous leurs fruits, il faut bien faire en sorte que les plus défavorisés ne soient pas abandonnés sur le bord du chemin.

Il faut relancer l’ascenseur social.

Il faut en même temps se préoccuper de relancer  la promotion sociale, c’est-à-dire la possibilité pour le pauvre de devenir riche. Ce n’est pas en pénalisant le riche qu’on élimine le pauvre, sauf à rendre tout le monde pauvre. Ce qui est en panne, en France, c’est l’ascenseur social. Les causes en sont multiples, à commencer par le culte de l’égalitarisme niveleur en pratique dans le système éducatif, premier échelon de l’ascension sociale.

A quelques mois de l’élection présidentielle et au moment où le PS vient de choisir son candidat, la conclusion est simple : refusons le socialisme qui crée la pauvreté durable et confirmons la seule politique de justice : reconnaître les mérites, les efforts et les talents, et permettre à chacun d’aller au plus haut de ce qu’il peut faire. Le progrès social naît de la liberté.

-       C’est le socialisme qui crée la pauvreté durable.

-       Les inégalités sociales ne se sont pas accentuées en France.

-       L’égalité sociale n’est pas un progrès.

-       Le progrès nait de la promotion sociale.

 

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