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Moules-frites 2 
 

AUJOURD’HUI, C’EST MOULES-FRITES…

Les terrasses des brasseries ne désemplissent pas à l’heure des repas. Il faut même faire la queue et souvent attendre après une table qui se libère. Pizzerias ou restaurants, tous proposent en exergue le plat le plus consommé pendant les vacances : « les moules-frites » avec un prix sans appel comme prix d’appel autour de 10€, plus ou moins quelques centimes. C’est que la concurrence fait rage, bien que le trop plein soit garanti.

Qu’est-ce qui peut bien pousser le vacancier, autochtone ou outre-manchot, teuton et autre parpaillot des Flandres à venir au restaurant pour consommer un plat aussi banal, importé de nos contrées nordiques où il est la référence. Il est à la gastronomie lilloise ce que la mogette est à la Vendée. Mais ici, sur la carte, point de mogettes. C’est pourtant bon avec une saucisse ou sur une tartine de pain grillé. Et puis il y a le jambon cru et les fruits de mer, le poisson… Les produits locaux ne manquent pas qui pourraient faire le bonheur d’une carte ou de menus plus typés. J’exagère, tout cela existe, mais le prix n’est pas le même. Et visiblement, le touriste en villégiature dans les hôtels de plein air est plutôt de la catégorie « fauché » ou « radinoche », à moins qu’il ne dépense en faux-frais les économies de l’année. Les moules-frites ont donc la primeur.

Pour le marmiton qui les prépare c’est que du bonheur ! D’abord, les moules de bouchots viennent du coin, de la baie de l’Aiguillon, tristement célèbre depuis Cynthia. Quelques minutes pour les faire s’ouvrir, un poil de vin blanc ou de sauce à la crème allégée préparée d’avance et c’est prêt. Le convive aura en plus le sentiment d’en avoir pour son argent : un bon kilo servi dans une énorme assiette à double compartiment, dont le second est empli de frites surgelées croustillantes à souhait. Rapport qualité-prix imbattable… surtout pour celui qui les sert ! C’est le plat qui laisse sans aucun doute le plus de marge. Et comme pour les artichauts, si le volume servi est impressionnant, les coquilles vides qui remplissent le plat posé à côté pour les réceptionner ne l’est pas moins. En y réfléchissant bien, le différentiel entre les deux, c’est ce qu’on a mangé… Heuruesement, il y a les frites pour remplir l'estomac, c'est à ça qu'elles servent.

Pourquoi va-t-on au restaurant consommer à prix d’or un mets que l’on peut très bien réaliser à peu de frais et facilement chez soi ? Parce qu’en vacances, les folies sont permises et qu’il faut bien se « faire un p’tit resto » pour le plaisir de la sortie. Au fond, ce n’est pas la partie « menu » la plus importante, mais plutôt le fait de s’asseoir à une table et de commander un plat, de prendre une bière ou un verre de rosé, voire même une glace en dessert, bonheur suprême. Sauf que la coupe de glace coûte à elle seule le prix du repas !

Sauf que la table est toute petite, qu’il y a un brouhaha d’enfer, qu’il faudra faire fissa pour libérer la place à ceux qui patientent, après avoir attendu interminablement que l’assiette convoitée parvienne jusqu’à vous.

Restons Zen, c’est les vacances, après tout !

 

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