A BRULE POURPOINT
04 octobre 2010
Corporatisme exacerbé. C’est celui des infirmiers anesthésistes qui multiplient les grèves et les actions violentes pour obtenir la revalorisation de leurs salaires à laquelle « ils ont droit » depuis que les personnels soignants ont obtenu satisfaction.
Celle-ci leur est promise avant la fin de l’année par Roselyne Bachelot, mais ça ne vient pas assez vite. Et pourtant…. une infirmière sur le point de partir en retraite me disait l’autre jour que si elle devait recommencer, elle choisirait d’être anesthésiste !
« Pour le confort ! » Explication : ils travaillent par séquences de 24 H, comprenant la nuit au cours de laquelle ils dorment tranquillement la plupart du temps parce que l’activité est en général très calme, et cela 5 ou 6 fois par mois. Le reste du temps c’est la liberté… Ils ne présentent pas les choses de cette façon, vous pensez bien.
NOME. C’est le nom que porte la loi qui doit régir le secteur concurrentiel de l’énergie qui vient d’être votée par le Sénat : « Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité », avant de passer en seconde lecture à l’Assemblée Nationale. Il s’agit de «mettre fin à une insuffisante concurrence sur un marché juridiquement ouvert depuis le 1er juillet 2007 ». A voir le texte, ce n’est pas gagné. Si les tenants de la gauche crient à la main mise du privé sur l’énergie, ils sont particulièrement de mauvaise foi quand on observe les parts de marché détenues par Poweo et Direct Energie, EDF continuant de tenir 95% des consommateurs résidentiels et 92% des professionnels. Les deux nains de la distribution connaissent d’ailleurs des difficultés alors qu’on va leur imposer un tarif d’électricité nucléaire à 42 euros le MWh, ce qui est le meilleur moyen de les empêcher d’être concurrentiels. On leur demande en plus d’investir dans des outils de production – pour se substituer à EDF dont les centrales arrivent en fin de vie- et d’adopter la convention collective d’EDF… on croit rêver ! Le texte revient à l’Assemblée Nationale où ils n’ont pas grand-chose à espérer. Le Député UMP Lenoir, qui suit le dossier est un ancien d’EDF. Avec le représentant de la CGT, c’est Le ROUGE et LENOIR qu’ils nous écrivent dans une nouvelle version que Stendhal n’avait pas prévu.
Commentaires