TOUT VA MAL…. L’ESPOIR RESTE PERMIS !
25 février 2009
Exemple ...
Résistant à la morosité ambiante, la consommation des
ménages a eu la bonne idée de progresser grâce à la baisse des prix, à la prime
à la casse et aux soldes. Après un recul de 0,9% en décembre, les dépenses de
consommation en produits manufacturés ont rebondi de 1,8% en janvier. C'est "un
début d'année en fanfare pour la consommation !". Ce rebond touche en
effet toutes les catégories de biens. Grâce aux soldes, les dépenses en
textile-cuir ont notamment grimpé de 4,7%. Les dépenses en biens durables ont
également progressé de 2,7% sous l’effet conjoint de la hausse des dépenses en
biens d’équipement du logement (+3,0% en janvier après -3,1% en décembre) et du
dynamisme des achats des ménages en automobiles (+2,8% après +1,9%), grâce à la
prime à la casse. Le rebond de la consommation coïncide aussi avec l'apaisement
des prix, l'inflation étant passée de 3,5% l'été dernier à moins de 1% en
décembre. Même si cette désinflation n'est pas nettement ressentie par les
ménages, elle leur a mécaniquement r
Une bonne surprise qui ne permettra toutefois pas à la
France d'éviter la récession cette année, malheureusement.
On n’aura guère eu le temps de se réjouir que, une nouvelle
poussant l’autre, les chiffres de l’emploi tombent : patatras !
Le nombre de demandeurs d'emploi en France en catégorie 1,
baromètre de référence, a explosé en janvier, progressant de 90.200 par rapport
à décembre (+4,3%), pour s'établir à 2,204 millions, vient d’annoncer le
ministère de l'Emploi.
Cette dureté des chiffres ne doivent pourtant pas nous faire
oublier que c’est le monde entier qui va mal. Et que dans ce tableau
dramatique, la France n’est pas la plus mal lotie. L’Espagne et l’Allemagne
connaissent un blocage encore plus fort. Maigre consolation. Et ce n’est pas
fini !
Nous avons connu une crise aiguë du crédit. Comment en
sortir, sinon en limitant le crédit. Il faut reconstituer une capacité
financière. Comment faire, sinon en mettant de l’argent de côté. Il faut créer des
emplois. Comment y parvenir, sinon en investissant dans l’industrie et les entreprises. Le
plus important, aujourd’hui, c’est de reconstituer du capital, de la vraie
richesse.
Au moins, nos gouvernants se sont-ils orientés dans ces
directions ? Justement : ils n’ont
pas augmenté les taux d’intérêt, ils les ont même baissés ; ils ont
soutenu les banques, évitant la panique populaire ; ils ont injecté des
capitaux dans les circuits pour qu’ils ne s’assèchent pas….Il ne manque plus
que la confiance. Elle reviendra dès qu’on sera sûr que tous les prêts
insolvables n’empoisonneront plus les marchés, ce qui n’est pas encore
tout-à-fait le cas. Les plans de relance, même s’ils n’ont pas été coordonnés
autant que c’eût été souhaitable, ne peuvent pas rester sans effet sur l’emploi
et le taux de chômage finira par se stabiliser. L’épargne croissante constatée
en France comme en Europe offrira alors l’argent frais pour les
investissements, facilitant le redémarrage.
N’oublions jamais que tout gouvernement marcherait sur une
corde raide, avec d’un côté l’abîme de la crise et de l’autre le gouffre des
déficits et de la dette. On peut reprocher à Nicolas SARKOZY le « saupoudrage »
de ses mesures sociales. A condition de garder à l’esprit que c’est de l’argent
que la France n’a pas « gagné » et qu’elle va donc emprunter ; que
ces mesures profiteront tout de même à près de 15 millions de Français dont
elles ne changeront pas la condition, mais à qui elles apporteront un coup de
pouce. Et qu’elles vont plus loin en matière de pouvoir d’achat que celles du
plan socialiste, ce que personne n’a relevé !
On peut aussi se féliciter d’avoir quelques abris contre la
tourmente : un système de retraite et de santé qui maintient la tête des
gens hors de l’eau et des projets gouvernementaux d’investissement qui
produiront de la richesse au-delà de 2009.
Alors si Marx redevient
à la mode, n’est-ce pas Olivier, il n’a pas été débarrassé des tares qui ont
conduit le collectivisme qu’il préconise au totalitarisme. Si l’économie
libérale rend les gens pauvres quand elle se grippe, le totalitarisme fait
mieux : il les tue !
Comme quoi, il vaut mieux rester optimiste !
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