PILOU, PILOU, PILOU, HE...
09 octobre 2007
"Tu me crois, ou tu ne me crois pas...."
Non, on ne le crois pas, le Pilou quand il parle de ses augmentations d'impôts à Saint-Barthélemy. En médiocre gestionnaire qu'il a été, il continue de confondre budget et trésorerie. Il dit qu'à son arrivée, il a trouvé les caisses de la commune vides : qui peut croire qu'un budget voté en février était consommé en mars ? Ce qui est vrai, c'est qu'il n'y avait plus la cagnotte que permettaient les recettes de la zone industrielle passée dans la TPU, sous le contrôle de l'agglo. Alors, il suffisait de faire ce que font tous les maires de France et de Navarre : appeler les emprunt prévus en attendant les rentrées pour alimenter la trésorerie.
Si les impôts ont augmenté fortement c'est parce qu'on lui a conseillé de se donner une bonne marge de manoeuvre en début de mandat pour mener à bien ses onéreux projets. Ainsi, l'augmentation décidée se reporte d'année en année. C'est pour pouvoir financer son projet de "complexe aquatique" et son nouveau "coeur de ville" qu'il a augmenté les impôts de 18% dès 2002. Et il a récidivé l'année suivante par une nouvelle augmentation de 5%, soi-disant à cause de la condamnation de la commune dans l'affaire de la Morlière. Certes, ce fut un mauvais coup, inédit, et qui a interloqué toute la classe politique. Mais la ficelle est un peu grosse. Ce qui a bloqué Mr "quartdesvoix", c'est son dérapage dans le financement du centre-bourg, qui a fait émarger la commune de 2 millions d'€ prévus à 6,5 millions effectifs, ses pavés de granit chinois et sa mirifique fontaine à 100 000 €... Heureusement il a été balayé avant d'avoir attaqué la piscine, sinon on aurait encore "plongé" !