HISTOIRE
PAS DE PANIQUE !
L’ENFER NUMERIQUE

LE METAVERS A L’ENVERS !

Vaillante-academie

 

Ah, le métavers ! 

Voilà un mot tout droit sorti de notre culture greco-romaine  occidentale puisqu’il est  formé du grec « meta » qui veut dire « au-delà » et de « vers » contraction de « univers » : c’est donc un « univers au-delà du réel ». Comment ça marche ? Pour  aller dans un metavers, il vous faut vous fabriquer un « avatar », plus ou moins « customisé », où il  pourra vaquer comme il  lui plait et pratiquer mille activités, grâce à  un casque de « réalité virtuelle » (admirez l’oxymore) qui vous plongera en 3D dans les paysages que vous visiterez et où vous pourrez vivre selon votre propre imaginaire. Le fin du fin sera atteint quand, grâce à des combinaisons « haptiques » (encore du grec : le  sens du toucher), vous pourrez ressentir le contact avec le réel virtualisé. Un moyen de s’inventer une seconde vie hors de la vie réelle. Car dans cet univers virtuel, on pourra presque tout se  permettre : jeux, concerts, musées, activités sportives, achats dans des  magasins … On pourra même faire des rencontres d’autres avatars qui se prolongeraient dans la vie réelle. Une utopie merveilleuse, à condition que nos jeunes ne finissent pas par passer l’essentiel de leur vie hors du réel ! Car, comme tout ce qui est digital, l’addiction n’est jamais loin. Mais est-ce bien utile ? Et  bonjour l’empreinte « carbone » !

Pour les anciens comme  moi, il y a mieux !

Transposer la fiction en réalité vraie ! Si, c’est possible !  Dans mon adolescence, lecteur de l’hebdomadaire Tintin, je suivais chaque semaine avec intérêt les aventures de Michel Vaillant, pilote de formule 1  inventé par Jean Graton. Et miracle, il est possible aujourd’hui, de se mettre dans la peau du héros de BD, de se  glisser dans une « Vaillante » et  de piloter le bolide. Cela se passe  sur le circuit automobile privé de Fontenay-le-Comte. A la « Vaillante Académie », Thierry Place accueille les stagiaires qui veulent vivre l’expérience et on peut  découvrir pour de vrai  les  formules 1 dessinées autrefois par  Jean Graton dans ses albums. Grâce à Jean-Louis Dauger, directeur de la marque et du développement « Michel Vaillant »,  les monoplaces bleues ont été fidèlement reproduites avec un   moteur de 150 chevaux, avec le même « design », exclusivement fabriquées par le constructeur irlandais Crosslé Car Company, une société née en 1957 qui est aussi l’année de naissance de Michel Vaillant dans la BD. Et pour accompagner ce metavers inversé, grâce  à Denis Lapière et Vincent Dutreuil, le héros mythique renaît pour un album  inédit : « Dans l’enfer d’Indianapolis » qui paraîtra à la rentrée. Grâce à la « Vaillante Académie » il est donc possible de passer du virtuel  au réel, de se transformer en coureur automobile et de se glisser au volant d’une Vaillante vintage des années 1960 et de faire vrombir le moteur. L’école de  pilotage est née en juillet 2020, la première session s’est déroulée en mai 2021. Elle est ouverte à tous ceux qui veulent vivre cette expérience incroyable, quel que soit leur  âge. Les  participants sont véritablement projetés dans l’univers de la BD : il  faut, en effet, revêtir les bottines, la combinaison ignifugée aux couleurs de l’écurie Vaillante, ainsi que le casque et les gants.  Après quelques cours de  pilotage, c’est le « top départ » ! Mais pas de chrono.  Il s’agit plus de réaliser un rêve d’enfant  que de se prendre pour Fangio, de se donner du bon temps en s’immergeant tranquillement dans le  monde des courses. Trois moniteurs et deux mécanos participent à l’opération. Le  plus vieux stagiaire avait 82 ans, ce qui n’a rien d’étonnant. Evidemment, Denis Lapière et Vincent Dutreuil n’ont pas résisté a  tenter l’expérience. Amener de la réalité dans la fiction, voilà qui change de la tentation du virtuel. On remerciera Jean-Louis Dauger et Thierry Place de ce formidable travail de concrétisation.  Grâce à eux peut revivre une période inouïe de la Formule  1 : l’époque de Steve Mac  Queen pilotant aux 24 heures du Mans, de Graham Hill remportant les 500 miles d’Indianapolis  après le Grand Prix de Monaco.  Toi aussi t’as connu ?

Alors, rendez-vous à la rentrée pour plonger dans « L’enfer d’Indianapolis ! »

Pour en savoir plus : Vaillante-academie.fr 

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