JACOB FAIT LE JOB !
09 juin 2020
Dieu sait qu’il a été accueilli avec une moue dubitative par de nombreux observateurs. Trop mollasson, pas à la hauteur, second couteau, peu de visibilité … Que n’a-t-on pas entendu à son sujet. Et pourtant depuis qu’il a été élu à la tête des Républicains, Christian Jacob s’applique à remplir sa mission consciencieusement : reconstruire, rassembler, préparer l’avenir.
LR au travail.
C’est un parti sérieusement éprouvé par la contre-performance calamiteuse de l’élection au Parlement européen dont il a hérité. Démission de Laurent Wauquiez, fuite des adhérents après celle des ténors… Christian Jacob s’est donc mis au travail avec humilité mais fort de son expérience acquise pendant de longues années à la tête du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et des réseaux qu’il a su tisser. Il a d’abord réuni une équipe dirigeante qui associe des élus de tous les territoires, avec un comité stratégique où se retrouvent les personnalités comme François Baroin et les ex-candidats à la présidence du parti, et la volonté de faire travailler ensemble les groupes parlementaires. Il s’agit de réorganiser le parti, de le mettre à l’heure du 21ème siècle. Depuis le début de l’année, 66 réunions ont animé le calendrier du mouvement. Les élus échangent plusieurs fois par jour avec la centaine d’experts et professionnels associés aux travaux. La doctrine Jacob : « Après ce que nous avons connu, la priorité doit être celle des idées. C’est pour cette raison que j’ai souhaité redémarrer les forums très rapidement car c’est comme cela que nous pourrons réexister. » Et le travail commence à porter ses fruits avec les nombreuses propositions dont les élus sont porteurs à l’Assemblée et au Sénat.
Les groupes parlementaires LR.
Il existe au Palais Bourbon et au Sénat deux groupes parlementaires sérieux, actifs et soudés, capables de faire un travail de fond sur tous les dossiers. Ils ont été porteurs d’un plan de déconfinement très détaillé, réaliste mais dédaigné par la majorité, ils viennent de rendre public un plan de relance de l’économie afin de redonner le plus rapidement possible de l’oxygène à nos entreprises et sauver le maximum d’emplois. A défaut d’être retenu, ce qui serait une première, il permet de montrer qu’on exsite et quelle voix il faudrait suivre. A cette occasion chacun a pu vérifier la capacité des différentes sensibilités qui s’expriment au sein du parti à s’accorder sur des réponses communes. Au parlement européen, nos huit élus pèsent plus au sein de l’assemblée de Strasbourg, grâce au groupe PPE où ils occupent des postes clés, que la vingtaine de députés macronistes. Les trois présidents de nos groupes parlementaires, Damien Abad, Bruno Retailleau et François-Xavier Bellamy ont signé ensemble cette semaine une tribune remarquée dans Le Figaro sur « le redressement de la France ». Ce dernier, à la demande de Manfred Weber, est chargé de conduire au sein du PPE un travail de fond pour redéfinir l’identité de la droite en Europe.
LR dans la crise sanitaire.
La crise sanitaire aura eu au moins un intérêt, celui de montrer au pays, des élus mobilisés au service de leurs concitoyens, efficaces, imaginatifs, porteurs de solutions concrètes : nos élus régionaux, départementaux et nos maires ont fait parler d’eux. Les présidents de Région notamment. Ils ont, par leurs initiatives souvent compensé les carences de l’Etat. Le maillage territorial de LR a mis en évidence un parti ancré dans la France profonde. Au niveau national, le parti a joué sa partition, à la fois dans la proposition et dans le contrôle, remplissant pleinement son rôle d’opposant constructif : soutien quand l’intérêt national est en jeu, critique et vigilant chaque fois que l’exécutif a voulu outrepasser ses prérogatives. Ses élus ont notamment été dans leur rôle en pointant les insuffisances dans le projet de loi prolongeant l’Etat d’urgence sanitaire et obtenu que soit mieux garanti le respect des libertés individuelles.
LR et les municipales.
S’il y a bien un résultat qui a été occulté par les médias c’est celui des municipales : au 1er tour, 56,6% des communes de plus de 9 000 habitants ont été remportées par Les Républicains et leurs alliés. Ils sont la 1ère force politique de ce scrutin. Avec des résultats emblématiques comme à Troyes avec François Baroin, à Cannes avec David Lisnard, à Chateauroux avec Gil Averous… Il reste encore beaucoup de bons résultats à engranger le 28 juin prochain, lors du second tour. Les Républicains renouent avec la victoire et c’est bon pour le moral. surtout, l'électorat est toujours là !
Le travail de fond voulu par Christian Jacob, solidement épaulé par les caciques de longue date tel Gérard Larcher, Président du Sénat, permettra aux Républicains d’être complètement en ordre de marche pour les prochaines échéances électorales. Il reste à compléter l’œuvre par la conquête de nouveaux adhérents et la reconquête des anciens. Dimanche dernier au « Grand rendez-vous » Le Figaro, Cnews, Europe 1, le président du parti a montré qu’il était solide et n’avait pas peur d’affirmer ses valeurs, notamment en apportant son soutien aux forces de l’ordre. Les fondamentaux de la droite restent un socle solide : ordre, autorité, liberté d’entreprise… Le travail va continuer : les deux conventions nationales sur l’autorité et le pouvoir d’achat, qui étaient programmées d’ici l’été, seront décalées en septembre. Le premier des trois congrès des idées, prévu le 4 juillet, sera également reporté en octobre.
Et puisqu’une campagne d’adhésions est lancée en ce mois de juin, c’est le moment d’adhérer !
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