LA TENTATION DE SAUVER LE « SOLDAT MACRON »
15 octobre 2018
Les juppéistes en ébullition.
On s’agite beaucoup chez les « juppéistes ». Qu’ils aient franchi le Rubicon ou qu’ils soient en passe de le faire au nom du rêve européen, ils perdent leur temps. Ils ont toujours le même leitmotiv : « Il faut aider Macron à réussir sinon on aura les extrêmes ! ». Or Macron ne peut pas réussir. C’est un psychopathe narcissique qui se détruit lui-même et son action manque de clarté, de profondeur et de pédagogie. Le mot « transformation » utilisé à toutes les occasions n’a pas de sens et est là pour cacher justement l’absence de réformes structurelles. Quinze mois après son élection, la France va plus mal : plus de dette, plus d’impôts, plus de déficits, plus de déficit commercial, plus de violence et d’insécurité, plus de communautarisme… Et le groupe La REM se caractérise par son arrogance, sa vacuité et son amateurisme. Il est piloté de l’Elysée à coups « d’éléments de langages » : du prêt-à-porter pour cerveaux lobotomisés.
Le progressisme est une escroquerie.
Le combat que veut mener Macron en Europe au nom du « progressisme », ne correspond pas aux valeurs de la droite, et n’est pas en phase avec les réalités de l’Europe actuelle. Le « progressisme » appartient au vocabulaire de la gauche radicale dans le cadre de la lutte des classes pour transformer la société. Même dialectique donc ! Le détournement de ce mot par Macron couvre sa politique sociétale et voudrait donner un semblant de concept à ses réformettes. Il veut maintenant l’utiliser pour caricaturer le débat sur l’Europe. Il n’y a pas en Europe deux camps comme il voudrait présenter la situation, celle-ci est beaucoup plus complexe. Mais surtout, la thématique du discours de la Sorbonne correspond au rêve d’il y a vingt ans. Il n’est plus en phase avec ce que vit l’Europe aujourd’hui. Vouloir plus d’intégration, continuer à élargir, ne pas prendre en compte l’exigence d’identité que même Hubert Védrine pense indispensable, ce sont les thèmes qui nous ont fait perdre il y a cinq ans. L’Europe devait nous protéger ! On voit le résultat. Que nos amis aillent avec Macron dans ce combat perdu d’avance, ils aideront les extrêmes, à commencer par l’extrême droite à ramasser la mise. Comme le souligne Jean Léonetti, le projet que « Les Républicains » vont porter est celui du bon sens, car il n’est ni souverainiste, ni populiste, et nos amis juppéistes pourraient, en toute bonne foi, y souscrire, s’ils n’étaient pas aveuglés par leurs relations avec le Premier Ministre et son entourage.
Un gouvernement faible.
Quand on n’est ni de droite, ni de gauche, on n’est nulle part. Surtout on est paralysé par les courants contraires qui parcourent la macronie. De ce fait, le gouvernement accouche de réformettes : celle du code du travail, celle sur la sécurité, celle de la SNCF, et même la loi Pacte, aucune ne va assez loin. Celle qui s’annonce pour les retraites navigue entre le déni, -rejet de l’âge de 65 ans- et l’hypocrisie avec les points et l’âge pivot qui reviendra au même, mais sous forme d’usine à gaz. La réforme de la taxe d’Habitation est une imbécillité notoire que nos trissotins 2.0 essaient de transformer en gain de pouvoir d’achat alors qu’elle n’est même pas financée et creuse un peu plus la dette. Pour avoir engagé ce fatras de réformettes, le gouvernement est qualifié de « droite ». Rien n’est plus faux. On n’est pas de droite quand on s’en prend à la famille, quand on fait payer les classes moyennes à répétition, quand on s’attaque aux retraités. On n’est pas de droite quand on augmente sans cesse les impôts et crée de nouvelles taxes au lieu de chercher à diminuer les dépenses de l’Etat. Et on n’est pas libéral quand on mène une politique qui réglemente à tout va, qui méprise les territoires et contrecarre la décentralisation, qui assomme les entreprises avec de nouvelles astreintes sociales ou environnementales alors qu’elles sont déjà les plus taxées, et qui atteint plus de 45% du PIB de prélèvements. Vous voulez un exemple d’incurie : la gestion de « l’après » ND des landes où zadistes et agriculteurs se font face-à-face et où l’Etat spolie en toute conscience les anciens propriétaires qui voudraient, comme c’est logique, retrouver leurs propriétés. Voilà le produit de la macronie. Une politique condamnée à échouer d’autant plus que les vents contraires de l’environnement international vont abolir le peu de marge de manœuvre si tant est qu’il y en ait une. Une politique insoutenable pour quelqu’un qui a des convictions de droite.
Ils nuisent à la droite et ils ne rendent pas service à la France.
Les élections partielles le montrent : l’alternative, ce sont Les Républicains. C’est cette démarche-là qu’il faut soutenir sinon on favorisera les extrêmes. L’Europe est un bon sujet de rassemblement. Mais il est clair que si on veut éviter une mauvaise surprise aux prochaines échéances électorales, ce sont « Les Républicains » qui offrent la seule alternative crédible en face de l’ectoplasme macronien. Il faut unir nos courants et nos sensibilités pour construire et renouveler un projet susceptible de convaincre à nouveau d’abord les électeurs que nous avons perdus et ensuite élargir à tous ceux qui peuvent rejoindre la droite et le centre. Ce que vit le parti socialiste est une catastrophe. Ne suivons pas le même chemin. Ceux qui ne veulent pas entendre parler de Laurent Wauquiez ont tort. L’allergie n’est pas une raison suffisante en politique. Ceux qui se complaisent dans « la prise de distance » le font au nom de raisons diverses, la plupart du temps au nom d’intérêts particuliers ou d’ambitions pas vraiment avouées, et ne participent pas d’une mouvance vraiment cohérente. La volonté de ressusciter une sorte d’UDF avec AGIR est une erreur, et voir Juppé y souscrire fait franchement rire, mais il y a toujours eu cette tentation centriste d’avoir le cul entre deux chaises. Enfin, une chose est claire : ceux qui accepteraient de se faire débaucher pour entrer dans un gouvernement « Philippe 2 » seront ni plus, ni moins, des « traîtres » qui iront lui donner une caution dite « de droite », et participera à la volonté de Macron de « dézinguer la droite » ! Ils seront alors dénoncés et combattus comme il se doit. Sans concession !
Malgré une lèche éhontée, la porte du gouvernement s’est refermée laissant notre Rastignac local - Béchu - sur le seuil ...
Notre carriériste n’a pas obtenu le susucre de son maître Macron et de son premier Sinistre ...
Et n’est pas faute de leur avoir fait une cour éhontée ...
Cet arriviste ferait bien de méditer la petite phrase d’Atila, pardon Attali, quel est l’avenir d’un ministre, devenir ancien ministre ....
Cette course au maroquin, une véritable arlésienne, avec ces quenottes qui rayent le bitume, prend un caractère indécent ...
Prendre un engagement de 6 ans au service des angevins, pour s’empresser de le trahir en allant quémander un petit maroquin parisien, c’est se servir de marchepied d’Angers et des angevins afin d’asouvir une soif insatiable de pouvoir ...
Tous ces dissidents de la Droite ralliés au Petit tyran Élyséen, tyran qui flatte leur ego et instrumentalise leur ambition, sont les idiots utiles du macronisme, leur seul intérêt pour Macron est de tenter d’empêcher a tout prix à la Droite par des débauchages individuels de se reconstruire et de présenter une alternance crédible ...
Rédigé par : Lamerie | 18 octobre 2018 à 07:25