DEUX COUPS DE GUEULE ET UN CONSEIL
06 octobre 2018
Macron n’est pas de Gaulle.
Maintenant il va nous jouer la pièce de l’imposture. Il est allé à Colombey les Deux Eglises pour tenter de retrouver un second souffle. Il multiplie les références au gaullisme, la dernière en date étant l'ajout de la Croix de Lorraine dans le logo de l'Elysée. De quel droit ? Assez d’usurpation ! Il n’a aucune référence qui lui permette d’embobiner ainsi les Français. On va lui faire payer des droits d’auteur par les urnes ! Heureusement, il n'a pas pu s'empêcher de sortir une de ses petites phrases habituelles pour expliquer que la France se porterait mieux si on arrêtait de se plaindre. Et voilà ! Maintenant, c'est de notre faute...
Halte au favoritisme.
Après les avantages accordés à Benalla, la nomination d’un ami écrivain –Philippe Besson- au poste de Consul à Los Angeles, l’intervention à trois reprises dans la nomination du nouveau procureur de Paris, Macron change les règles pour nommer un « copain » énarque recteur d’académie. Je trouve que ça commence à faire beaucoup et qu’il y a bien de l’indulgence dans la discrétion des médias sur ces sujets. Etre Président ne donne pas tous les droits. On peut tout craindre de la réforme de la constitution qu’il nous concocte.
Le conseil.
Le gouvernement compte sur l’augmentation du pouvoir d’achat pour sauver la croissance de l’année pour l’instant plantée à 0,4% sur le premier semestre. Or, l’augmentation de la consommation est un mauvais moteur puisqu’il creuse chaque fois un peu plus notre déficit extérieur, aggravé déjà par la hausse du prix du pétrole. Compte tenu de la conjoncture internationale et des perspectives qu’elle offre, je conseillerai plutôt aux Français d’épargner. D’ailleurs je ne vois pas comment on pourrait atteindre 1,6 ou 1,7% de croissance d’ici la fin de l’année. Là encore « Darmamoins-le-petit-racketteur » nous ment !
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